La gestuelle a tout expliqué sur ce que François Hollande et Joseph
Kabila pense l’un de l’autre. Au delà, il y a eu un grave un incident
lors du tête à tête entre les deux chefs d’Etat, selon des sources
dignes de foi. Le Français s’est permis de demander des comptes à son
hôte sur l’affaire Floribert Chebeya et celui-ci lui a
rétorqué sèchement que cette question ne faisait pas l’objet de leurs
discussions.
« Joseph Kabila a expliqué à Hollande que déontologiquement, il ne
pouvait pas interférer dans une affaire qui suit son cours normal au
niveau de la justice », ont rapporté des membres de l’entourage
présidentiel.
Comme pour rappel au «Président normal» l’indépendance de la justice
sur laquelle les Occidentaux eux-mêmes ne transigent pas du tout. Mais
ici, y a-t-il indépendance de la magistrature lorsque le jugement avant
dire droit sur le statut du Général John Numbi est renvoyé au 23
octobre, question d’éviter le pression d’avant-Francophonie. A partir du
Palais de la nation, le décor était planté pour la suite des événements
dans la salle de congrès du Palais du peuple.
Assis l’un à côté de l’autre, Hollande et Kabila se sont à peine
regardés dans les yeux. Quand le second descend de la tribune après
avoir prononcé son discours, son voisin ne se donne pas la peine de le
congratuler, selon les us et coutumes en la matière. Le président
congolais le lui rendra bien aux termes d’une allocution où Hollande a
dit a demi mot que les dernières élections n’ont pas permis aux
Congolais d’exercer pleinement leurs droits de se choisir leurs
dirigeants [Lire le billet].
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