vendredi 9 septembre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110909/031 relatif aux élections en RD Congo

Ayant toujours été favorable à la candidature unique de l’opposition en vue de la prochaine élection présidentielle en République Démocratique du Congo, la Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) déplore les différentes attitudes n’ayant pas permis une réelle osmose autour d’un programme commun. Néanmoins, pour ne pas hypothéquer la possibilité d’une alternative politique, le RDPC a pris la résolution de ne présenter aucune candidature à la magistrature suprême.

En conséquence, le candidat du RDPC pressenti pour l’élection présidentielle, en l’occurrence le porte-parole Gaspard-Hubert Lonsi Koko, se présentera à la députation nationale dans le territoire de Madimba dans la province du Bas-Congo. Sa candidature ayant été enregistrée en bonne et due forme par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce jeudi 8 septembre, M. Lonsi Koko aura comme premier suppléant M. Célestin Ndiadi Mayemba, et M. Martial Armand Makengo Lesika comme second suppléant.

En tant que Nlasa ngandu par sa mère, M. Lonsi Koko, qui est de facto originaire du village de Ndanda, s’est fait enrôler l’année dernière dans le village de Kongo Nord, dans le secteur de Ngufu.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Kinshasa, le 9 septembre 2011

lundi 5 septembre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110907/030 relatif aux travailleurs impayés en RD Congo


Pour réduire les charges sociales, des commerçants du Bas-Congo préfèrent se fournir en main-d'œuvre auprès de sous-entrepreneurs, une pratique en contradiction avec le Code du travail. Ces travailleurs sous-traités se plaignent d'être beaucoup moins bien payés que ceux sous contrat.

Soucieux du bonheur du peuple congolais, le porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, affirme que la bonne utilisation des deniers publics et la maîtrise de l’inflation constitueront les principes fondamentaux de la meilleure gestion économique. Pour permettre aux Congolaises et aux Congolais d’avoir accès aux biens de consommation, M. Lonsi Koko préconise de faire bénéficier aux travailleurs d’un salaire ainsi que d’une retraite décents, et de payer les arriérés des salaires ainsi que les indemnités de retraite non perçues.

Le RDPC préconise donc de revaloriser les bas salaires et les retraites afin de relancer le pouvoir dachat, soutenir la consommation des produits congolais et, plus généralement, la demande. Le porte-parole du RDPC propose aussi d’aligner, dès le début de la mandature, un salaire minimum congolais calculé sur le coût de la vie – laccord de Mbudi signé en février 2004 devant servir de référence pour toute négociation.

Pour M. Lonsi Koko, les employeurs devront être tenus de payer leurs employés directement par chèque, ou via une institution bancaire ou financière. Cela permettra d’éviter, en amont, des cas de fraude ou de détournement de salaires et de maîtriser la masse monétaire en circulation. Enfin, le RDPC, par le biais de son porte-parole, annonce la nécessité de la mise en place d’un Bureau d’Études Ouvrières (BEO), qui sera chargé de calculer lévolution des prix des produits réellement consommés par les travailleurs.

Dans le but de pallier à l’attitude de beaucoup dentreprises du secteur public et privé ne respectant pas les règles imposées par le droit national et international relatives au garanti des droits syndicaux, M. Lonsi Koko préconisent que les syndicats deviennent de véritables partenaires de l’État dans le cadre du dialogue social avec les salariés. Ainsi une nouvelle loi de l’État permettra-t-elle aux syndicalistes de gérer les fonds de pension de leurs adhérents en collaboration avec les banques, les caisses d’épargne et les assurances ou les mutuelles.

Le porte-parole du RDPC met l’accent sur la présence syndicale dans toute entreprise, publique ou privée, à partir dun nombre de salariés à définir : d’où l’obligation de sanctionner les entreprises qui ne rémunéreront pas leur personnel, tout travail devant mériter salaire. Pour cette raison, le RDPC propose la participation, en cas des licenciements, des représentants des salariés dans les instances dirigeantes de lentreprise avec voix délibératives : d’où la nécessité d’un plan social, d’un reclassement et d’une formation obligatoire, quels que soient le nombre de licenciés et leffectif salarié de l’entreprise. Enfin, le RDPC va veiller à la mise en place de délégué du personnel dans toutes les entreprises dau moins 5 salariés et allouera un budget aux syndicats dans le cadre de la formation syndicale.

Enfin, le RDPC encourage les élections syndicales dans la fonction publique, de la même façon que dans les entreprises publiques, et souhaite qu’un terme soit mis à la discrimination en lencontre de certains travailleurs, classés au bas de léchelle sociale de ladministration, qui sont considérés d’office comme une sous-catégorie de fonctionnaires. Ainsi permettra-t-on au personnel des entités décentralisées (villes, territoires et secteurs) de se syndiquer et de bénéficier du droit de négocier, ou de créer un syndicat. La tâche du RDPC consistera donc, entre autres, à initier régulièrement les négociations entre les entreprises et les syndicats, sagissant des conventions collectives – lobjectif étant de privilégier le dialogue social, de faire cesser les intimidations, de faire respecter les accords signés et déviter les arrestations arbitraires des grévistes ainsi que le licenciement abusif des syndicalistes.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo

Fait è Kinshasa, le 4 septembre 2011

dimanche 4 septembre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110904/029 relatif à l’accès au serveur central en RD Congo

Selon Le Potentiel de ce week-end, la Commission électorale nationale indépendante  (CENI) serait d’accord pour l’accès au serveur central. En effet, la publication kinoise a rapporté les propos du vice-président de la CENI, Jacques Ndjoli, qui a laissé entendre au cours de l’émission « Dialogue entre congolais » de Radio Okapi que l’opposition comme toute la nation congolaise aura accès au fichier électoral. Cette déclaration est intervenue à la suite des « revendications » exprimées par l’Opposition lors de différentes marches organisées. L’Opposition politique accusant la CENI de gestion opaque du fichier électoral, M. Ndjoli a rappelé que la loi oblige la CENI de publier cette liste 30 jours avant le début de la campagne électorale.


Par la voie de son porte-parole, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) insiste sur le fait que le fichier électoral définitif n’est toujours pas rendu public conformément au délai légal. Dans la même optique, le porte-parole du RDPC rappelle que les parlementaires, en ayant voté l'annexe à la loi électorale relative à la répartition des sièges pour les législatives avant le toilettage du fichier électoral, ont mis la charrue avant les bœufs.


En conséquence, cette loi illégale devra être abrogée, ou alors modifiée dès la publication du fichier électoral définitif – la répartition des sièges devant correspondre au nombre exact d’électeurs réellement inscrits. Cela évitera de s’adonner encore une fois à la supercherie ayant permis l’élection des sénateurs et des députés provinciaux, excepté pour les provinces du Bas-Congo et de Kinshasa, sur la base des 26 circonscriptions virtuelles.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo

Fait à Kinshasa, le 4 septembre 2011

jeudi 1 septembre 2011

Elections 2011 en RD Congo : Programme chiffré du RDPC - 3ème volet


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III – Le soutien à l’économie congolaise à travers le plan de relance agricole (PRA)

1 – Le cadre général

Depuis1996, la République Démocratique du Congo est sans arrêt déstabilisée. Effectivement, plusieurs groupes armés, aussi bien civils que militaires, ne cessent de terroriser les populations. En conséquence, des pans entiers de notre territoire, certains villages et villes dans l’Est, en particuliers dans des zones rurales, sont sous leur contrôle.
 Dans les régions de l’Est et dans la partie Nord-Ouest du pays, la situation reste dramatique et beaucoup de régions ne sont pas non plus à l’abri. De plus, les stigmates de ces conflits et affrontements, les violences à l’encontre des populations civiles caractérisées par les tueries des personnes innocentes, les viols des femmes, la destruction des maisons et les pillages des ressources agricoles (matériels aratoires et semences améliorées) ont provoqué le déplacement des populations dans les territoires orientaux et au-delà de nos frontières.
Aujourd’hui, les familles sont de plus en plus fragilisées à cause de l’insuffisance alimentaire, du faible taux de scolarisation des enfants, du faible accès aux soins de santé, du mauvais état des routes de desserte agricole, de l’impraticabilité du réseau des transports, de l’absence du marché, de l’accès insignifiant à l’eau potable et de l’inexistence des activités génératrices de revenus... Ces carences ont sans conteste des répercussions négatives sur le quotidien des Congolaises et des Congolais. En effet, la faible production, l’infime transformation manuelle, la difficile commercialisation des produits locaux et l’importation massive des denrées alimentaires devront en principe inciter au développement de la production locale.
(*) Lire le volet 3 du programme chiffré en PDF (PRA)