mercredi 27 juin 2012

La mission « historique » des socialistes


Devant un parterre de représentants du monde des affaires qui s’étaient réunis avant le sommet du G20 à Los Cabos au Mexique, le Premier ministre britannique, David Cameron, a critiqué les projets du gouvernement français consistant à porter à 75 % le taux de l’imposition pour les revenus au-delà d’un million d’euros. Ainsi a-t-il déclaré qu’il déroulerait « le tapis rouge » aux entreprises françaises qui souhaiteraient s’installer outre-Manche après l’adoption de ladite taxe. Rappelons que, en Grande-Bretagne, le taux marginal d’imposition passera de 50 % à 45 % à partir de 2013, au-delà de 150 000 livres – soit 180 000 euros. Quelle politique fiscale faudra-il mener, en France, pour que les entreprises ne puissent pas rejoindre la perfide Albion ?
Une taxation dissuasive pour les gros revenus
L’initiative privée doit être respectée dans le domaine de l’investissement, en particulier pour les petites et moyennes entreprises, au besoin avec des aides sélectives consenties par l’intermédiaire de banques et institutions de crédits. Néanmoins, la loi de 1969 sur les sociétés, relative à l’organisation du pouvoir dans l’entreprise, devra être révisée et le système du Conseil de surveillance généralisée. En faisant participer le personnel à la gestion de l’entreprise, on réduira l’inconvénient dû à l’oligarchie qui avait été imposée en 1986, lorsque la droite avait repris le pouvoir et procédé aux privatisations des sociétés nationalisées par la gauche.
Le personnel salarié de l’entreprise devra avoir la possibilité d’en devenir actionnaire, soit par le biais des émissions d’actions accompagnant une augmentation de capital, soit en acquérant des stock-options. En fait, il faudra généraliser le droit d’acquérir des stock-options de la société à tout son personnel. Un lien doit exister entre salaires minima et salaires maxima. Il faudra donc remanier les conventions collectives. Le meilleur moyen d’y parvenir, c’est de porter de 60 à 75 % la taxation dissuasive à partir d’un million d’euros. Quant au salaire minimum, c’est une mesure à généraliser dans toute l’Union européenne, à l’exemple de l’initiative qu’avait prise Tony Blair en Grande-Bretagne [lire la suite].

Gaspard-Hubert Lonsi Koko chez Eugénie Diecky


Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), a été le jeudi 28 juin 2012 l’Invité de 8 h 20 dans la "Grande Matinale" d’Eugénie Diecky sur la Radio Africa n° 1. Ainsi avait-il réagi sur la dramatique situation en cours dans l'Est de la République Démocratique du Congo, plus précisément dans la région du Kivu.
Pour écouter l'émission, prière de de cliquer sur le lien ci-contre : http://africa1.com/IMG/mp3/invite_du_jour_-_28_06_12_g.h.lonsikoko_pdt_union_cogo_rdv_vs_rwanda_pad.mp3.

dimanche 24 juin 2012

Réaction de Gaspard-Hubert Lonsi Koko aux déclarations de Paul Kagamé


Réagissant aux déclarations de Paul Kagame accusé de soutenir les mutins du M23
Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « Je demande au Rwanda de matérialiser sa bonne foi ».
Le porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, réagit aux propos sévères tenus par le président rwandais, Paul Kagame, lors d’une conférence de presse à Kigali sur la situation dans l’Est de la RDC. Soucieux de la stabilité du pays, il lui suggère des pistes de solutions pour mettre un terme à une crise qui n’a que trop duré.


Accusé par Kinshasa et la Monusco (Mission de l’Onu pour la stabilisation en République démocratique du Congo) de soutenir les mutins du Mouvement du 23 mars (M23) dans le Nord-Kivu, Paul Kagame n’a pas mâché ses mots pour démentir cette information.

« Le Rwanda n’est pas la cause des problèmes du Congo. Ils existaient avant que je naisse », a lancé le président rwandais lors d’une conférence de presse tenue, le 19 juin 2012, à Kigali sur la situation sécuritaire qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Et pour enfoncer le clou, il a ajouté : « Les problèmes congolais doivent être gérés par les Congolais ».
Dans un communiqué de presse publié le 21 juin 2012, le porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, prend acte de la position de Kigali vis-à-vis du conflit armé qui oppose les forces régulières de la RDC aux différents mouvements rebelles dans l’Est du pays et demande au Rwanda de « matérialiser sa bonne foi ».

Réagissant aux propos très fermes du président rwandais, Gaspard-Hubert Lonsi Koko propose au président rwandais quelques pistes de solutions pour ramener la paix dans cette partie du Congo.

Il lui conseille d’«extrader le criminel Laurent Nkunda vers Kinshasa ; empêcher l’approvisionnement en armes des rebelles congolais à partir du territoire rwandais ; accepter le rapatriement vers Kigali de tous les éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) censées se trouver dans le territoire congolais».

Ainsi, le porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo appelle-t-il la communauté internationale à soutenir : « Les Forces armées de la RDC (FARDC) dans ses actions relatives au maintien de la paix dans la région du Kivu ; à la diplomatie congolaise en vue du rapatriement des éléments du FDLR au Rwanda ou dans un pays non limitrophe de la RDC ».

Il appelle également le gouvernement congolais à « mettre les moyens nécessaires pour sécuriser le territoire national ».

Propos suffisamment étayé dans son dernier essai publié chez l’Harmattan, « Congo-Kinshasa : le degré zéro de la politique », et illustré par le passage ci-après :
« Il faut un Etat fort, capable d’exercer son autorité sur l’ensemble du territoire national. Il faut aussi une armée citoyenne capable de sécuriser nos frontières et d’assurer la défense de notre pays en cas d’agression, d’où qu’elle vienne », écrit-il, convaincu qu’une issue positive à cette crise est possible.
« Seul le rétablissement d’une paix durable permettra le début de la reconstruction de la RDC », conclut Gaspard-Hubert Lonsi Koko dans son communiqué. Une action immédiate s’impose.

Robert Kongo, correspondant en France

jeudi 21 juin 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20120621/034, relatif à la situation dans l’Est de la RD Congo


À l’occasion d’une conférence de presse tenue le 19 juin à Kigali, le président rwandais a clarifié sa position au regard de la situation en cours dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo. Pour Paul Kagamé, « le Rwanda n’est pas la cause des problèmes du Congo », car ceux-ci « existaient avant [sa naissance] ». En conséquence, a-t-il tranché, « les problèmes congolais doivent être gérés par les Congolais ».

Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), prend acte par la voix de son porte-parole Gaspard-Hubert Lonsi Koko, des déclarations du président de la République rwandaise. Ainsi le porte-parole du RDPC demande-t-il au Rwanda de matérialiser sa bonne foi en commençant par :
- extrader le criminel Laurent Nkunda vers Kinshasa ;
- empêcher l’approvisionnement en armes des rebelles congolais à partir du territoire rwandais ;
- accepter le rapatriement vers Kigali des tous les éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) censés se trouver dans le territoire congolais.

M. Lonsi Koko interpelle également la communauté internationale sur l’éventualité d’un soutien :
- aux Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans ses actions relatives au maintien de la paix dans la région du Kivu ;
- à la diplomatie congolaise en vue du rapatriement des éléments du FDLR au Rwanda ou dans un pays non limitrophe de la République Démocratique du Congo.

Faisant d’une pierre trois coups, le porte-parole du RDPC interpelle enfin le gouvernement congolais quant aux moyens nécessaires à la sécurisation du territoire national. De plus, seul le rétablissement d’une paix durable permettra le début de la reconstruction de la République Démocratique du Congo.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo

Fait à Paris, le 21 juin 2012

mercredi 20 juin 2012

L'INVITE DE LA SEMAINE SUR RADIO VEXIN

Invité sur Radio Vexin Val de Seine 96.2FM


Ancien candidat indépendant à la députation dans la circonscription de Madimba, province du Bas-Congo, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), a été l'invité de Robert Kongo sur Radio Vexin Val de Seine le lundi 25 juin 2012 à 18h10 (heure de Paris).


Homme de conviction et d’action, il vient de publier chez l’Harmattan un essai intitulé : « Congo-Kinshasa : le degré zéro de la politique ».


Avec la verve qu'on lui connait, et dont seul il connaît le secret, Gaspard-Hubert Lonsi Koko a analysé la situation en République Démocratique du Congo. Pour écouter cette émission, prière de cliquer sur le lien ci-contre : 
http://www.rvvs.fr/audio/invite/gh-lonsi-koko_2012-07.mp3.

vendredi 1 juin 2012

Pour la maîtrise de l'économie sociale en France


Gaspard-Hubert Lonsi Koko, essayiste d’origine congolaise, explique pourquoi, à ses yeux, François Hollande doit continuer à s’opposer au Pacte budgétaire européen.

Récemment, alors que la chancelière allemande Angela Merkel se déclarait optimiste sur un partenariat avec le président français nouvellement élu, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, s’est opposé de manière catégorique aux intentions de François Hollande en matière de relance de la croissance en Europe. Il a refusé l’idée de modifier le pacte budgétaire et de permettre à la Banque centrale européenne de prendre des mesures de relance.

Le capitalisme est d’actualité, sur le plan économique, depuis plus de quatre siècles. Son handicap est d’être instable, entre expansion, récession et parfois crises. A cela, il faut ajouter l’accumulation, ou alors la concentration, du capital. Adam Smith écrivait que l’Etat devait limiter son intervention dans les affaires économiques afin de favoriser au mieux le bien de l’individu, donc de la société. Après la doctrine néo­classique du capitalisme et son illustration a contrario par la grande crise de 1929, il n’était plus acceptable d’invoquer la «main invisible» comme mécanisme automatique de régulation [lire la suite].

Gaspard-Hubert Lonsi Koko