samedi 27 août 2011

Gaspard-Hubert Lonsi Koko publie « La République démocratique du Congo, un combat pour la survie »


Les deuxièmes élections de la troisième République congolaises sont imminentes. Dans cette perspective, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, présente dans cet essai les grandes lignes du projet de société du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo, où il exerce les fonctions de porte-parole.



Un autre ouvrage vient garnir les rayons des librairies sur le développement de la RDC. Publié par Gaspard-Hubert Lonsi Koko chez L’Harmattan, «La République démocratique du Congo, un combat pour la survie » renferme, en fait, les principales orientations présentées comme l’ossature du projet de société du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (Rdpc), dans la perspective des enjeux électoraux en RDC. L’auteur assume les fonctions de porte-parole de mouvement politique.
« Dans cet ouvrage, il est question de la feuille de route pour une République démocratique du Congo du troisième millénaire. Effectivement, en homme de foi et excellent visionnaire, Gaspard-Hubert Lonsi Koko trace avec conviction les sillons d’une politique audacieuse dont la finalité est -à court, moyen et long termes- la paix, la croissance économique et l’évolution autour de quatre principes fondamentaux : la liberté, l’égalité, la sécurité et la prospérité », lit-on sur l’endos du livre. Le rédacteur de ce résumé continue : « Gaspard-Hubert Lonsi Koko confirme donc qu’il a réellement une ambition nationale. Une ambition collective pour réinventer, 50 ans après la décolonisation, la manière de faire de la politique et de rendre possible une alternative crédible en République démocratique du Congo. Ainsi, propose-t-il à ses concitoyens un projet de société d’avant-garde fort, humaniste et fraternel, lequel pose les véritables [lire la suite].

Martin Enyimo
(C) Le Potentiel

samedi 13 août 2011

Le changement dans la vie du peuple congolais

A l’occasion de son retour en RDC

Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « Je vais me présenter à la présidentielle pour apporter du changement dans la vie du peuple congolais. »

Par  Le Potentiel

Les candidats potentiels à la présidentielle du 28 novembre sont déjà dans leurs starting-blocks. Ils s’affairent tous à livrer une bataille qui s’annonce chaude, à l’exemple du porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, dont le retour au pays est imminent.

Vous venez d’annoncer l’imminence de votre retour en RDC. C’est pour quand exactement ?


Je serai à Kinshasa avant la fin du mois d’août. Mon retour au pays de mes ancêtres, où je m’installerai définitivement, a trait au processus électoral en cours. Je vais me présenter à la présidentielle pour apporter du changement dans la vie du peuple congolais.


Etes-vous prêt à vous lancer dans cette bataille ?


Il est de notoriété publique que je suis candidat déclaré à la magistrature suprême. Cette décision, qui a été longuement mûrie, est toujours d'actualité. Je suis prêt pour y aller [lire la suite].

Propos recueillis par Robert Kongo, correspondant en France.

vendredi 12 août 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110812/028 relatif à la candidature unique de l'opposition en République Démocratique du Congo

Monsieur Gaspard-Hubert Lonsi Koko et d'autres membres du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) se rendront avant la fin du mois d'août à Kinshasa dans le cadre du processus électoral en cours. Il s'agit initiée d'une marche de longue date.

M. Lonsi Koko, en sa qualité de porte-parole du RDPC, agira au nom de cette plate-forme. Ainsi est-il habilité à prendre officiellement des conquêtes avec les leaders politiques de l'opposition dans le cadre des prochaines élections.

En conséquence, les décisions relatives aux élections qui seront prises par les organisations auxquelles le RDPC participe n'engageront en rien notre Direction. De plus, étant autonome, le RDPC rendra officiellement publique sa position en fonction des accords que son représentant passera sur place à Kinshasa.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Paris, le 12 août 2011

mercredi 10 août 2011

RDC : Gaspard-Hubert Lonsi Koko à Kinshasa le 17 août prochain

Le porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko se rendra à Kinshasa le 17 août 2011. Candidat à l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko doit y rencontrer les principaux partis d'opposition.

photo.JPGAprès s'être fait enregistré sur les listes électorales l'année dernière, Gaspard-Hubert Lonsi Koko compte bien déposer sa candidature à la prochaine élection présidentielle en RDC fixée le 28 novembre 2011. C'est la raison de son retour à Kinshasa le 17 août prochain. Classé dans le camp des opposants au président sortant Joseph Kabila, Gaspard-Hubert Lonsi Koko est favorable à une candidature unique de l'opposition. Il compte donc rencontrer les différents leaders des partis d'opposition afin de trouver une plateforme d'accord avec le programme électoral du RDPC. En cas d'échec, Gaspard-Hubert Lonsi Koko semble bien décider à aller jusqu'au bout de sa démarche et donc à se présenter à la magistrature suprême. Mais pour l'heure, les différents retards dans le processus électoral ne permettent pas de déposer les candidatures.

Christophe Rigaud

 © Afrikarabia



Photo : Gaspard-Hubert Lonsi Koko à Paris © Ch. Rigaud www.afrikarabia.com

lundi 8 août 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110807/027 relatif au processus électoral en République Démocratique du Congo

En République Démocratique du Congo, une session extraordinaire du parlement, laquelle a été ouverte le 6 août, se déroulera jusqu'au 4 septembre en vue du vote, entre autres, de l'annexe de la loi électorale. La situation est urgente, car la date limite à la signature du code de bonne conduite appelant les candidats aux élections présidentielle et législative du 28 novembre à respecter les règles du jeu démocratique pendant tout le processus électoral est le 10 août, celle-ci étant aussi butoir pour le vote par les parlementaires de l'annexe à la loi électorale relative à la répartition des sièges pour les législatives. D'après le président de la Commission électorale indépendante (CENI), Daniel Ngoy Mulunda, il est impossible de déposer les candidatures si cet annexe à la loi électorale n'est pas adopté par le parlement.

D'aucuns s'interrogent, constate-t-on, sur la réussite de différentes tentatives d'harmonisation des positions, dans le bras de fer entre la majorité présidentielle et l'opposition, s'agissant du processus électoral en cours. En effet, les véritables intentions de la classe politique congolaise, toutes tendances confondues, n'étant pas forcément révélées au grand public, l'issue des élections paraît incertaine.

D'ores et déjà, la Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) met en garde la CENI sur les conséquences de l'imposition d'une date butoir au vote de l'annexe à la loi électorale, celle-ci étant conditionnée, à défaut de l'adoption dudit texte par les parlementaires, au découplage des élections présidentielle et législatives. Faire voter un texte relatif à la répartition des sièges avant le nettoyage du fichier électoral est illégal. Cela rappelle tristement l'aventurisme ayant constitué à faire élire des sénateurs et des parlementaires provinciaux, sauf dans les provinces de Kinshasa et du Bas-Congo, sur la base des circonscriptions électorales n'ayant jamais existé (26 provinces virtuelles, au lieu de 11).

En conséquence, la direction du RDPC condamne fermement le fait de vouloir mettre la charrue avant les bœufs. Ainsi souhaite-t-elle que la répartition des sièges corresponde au nombre exact d'électeurs inscrits.

La direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Paris, le 7 août 2011

mercredi 3 août 2011

Le calendrier électoral serait-il respecté en République Démocratique du Congo ?

Selon de nombreuses sources, les élections en République Démocratique du Congo pourraient être reportées si l’Assemblée nationale ne vote pas avant le 10 août prochain l’annexe à la loi fixant la répartition des sièges pour les législatives. Le président de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Daniel Ngoy Mulunda a même indiqué que si cet annexe n’était pas voté à cette date, il serait dans l’obligation de proposer un autre calendrier, découplant ainsi la présidentielle des législatives, initialement prévues le 28 novembre. Cette situation inquiète, à plusieurs égards, l’opposition congolaise et la communauté internationale. On se rappelle les déclarations de  monsieur Ban Ki-Moon, faites le 18 mai 2011, devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies : « Ces élections doivent avoir lieu dans les délais, être transparentes et crédibles, se dérouler dans la paix et la sécurité, et offrir à tous les Congolais l’occasion de participer librement, sans crainte d’être victimes de harcèlement ou de violence. Nous devons tout mettre en œuvre pour garantir que la violence n’éclate pas avant, pendant ou après les élections... ».

Les facteurs internes et externes

En tout cas, plusieurs faisceaux d’éléments laissent supposer le report, voire la non-tenue des élections en République Démocratique du Congo. Au cas où celles-ci auraient lieu, on ne pourrait que difficilement éviter la manipulation, les contestations ou le rejet pure et simple des résultats à cause du laisser-faire en amont dans les préparatifs. Nombreux sont donc les ingrédients susceptibles d’hypothéquer le processus électoral en cour : la bataille autour du fichier électoral, du calendrier électoral et de la loi électorale ; la suspicion et le manque de confiance à l’égard de la Commission Électorale et/ou d’autres institutions impliquées dans le processus ; la méfiance, voire une haine viscérale, entre les acteurs politiques majeurs ; la loyauté circonstancielle, situationniste et à géométrie variable des élites ; la manipulation et de l’instrumentalisation des populations ainsi que des institutions ; l’opacité des conditions de transfert et de compilation des résultats ; les arrière-pensées politiques dictées par l’angoisse et les incertitudes, quant à l’avenir et au devenir tant individuel que collectif, au point de pousser les uns et les autres à perturber le processus électoral afin d’aboutir à des négociations à propos d’un nouveau partage du pouvoir dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale, ou de transition.

Au vu des éléments évoqués ci-dessus, deux facteurs ont été négligés. D’une part, on devait se demander si les conditions étaient réunies pour le déroulement des élections dans un climat apaisé. D’autre part, on aurait dû déterminer le rôle de la communauté internationale en vue des élections fiables, crédibles, justes et transparentes. Cela aurait permis non seulement de faire, de manière exhaustive, l’inventaire des problèmes qui auraient pu se poser à tous les niveaux et à chaque étape du processus électoral annoncé afin de décliner les solutions idoines, mais aussi de mesurer l’adéquation entre les problèmes identifiés et les solutions proposées, s’agissant de la fiabilité ainsi que de la faisabilité.

Plus clairement, pour prévenir les tensions et les conflits qui pouvaient découler du processus électoral en cours, il était nécessaire de tenir compte des thématiques relatives à la définition – en termes identiques, du cadre, du rôle et des missions dévolues à chaque institution –, à l’évaluation du niveau d’implication de chaque intervenant institutionnel par le passage en revue des promesses et d’apports divers, ainsi qu’au travail pédagogique de vulgarisation et de sensibilisation.

Une loi injuste

Les dispositions constitutionnelles ne confirment en rien l’exclusion du processus électoral d’une certaine catégorie du peuple congolais, sous prétexte qu’elle vit en dehors du territoire national. Au contraire, elles cautionnent les droits humains, les libertés fondamentales, les devoirs du citoyen et de l’État. Évidemment, l’article 5 de la Constitution congolaise, alinéa 3, rappelle que « tous les Congolais de deux sexes âgés de dix-huit ans révolus et jouissant de leurs droits civils et politiques sont électeurs et éligibles », tandis que l’article 6, alinéas 1 et 2 affirme que « tout Congolais jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de créer un parti politique ou de s’affilier à un parti de son choix », précise que « les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique », que ceux-ci « se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs ». Quant à l’article 11, il stipule que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits », et l’article 12 précise que « tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois ». Pour ce qui est de l’article 50, premier alinéa, il affirme que « l’État protège les droits et les intérêts légitimes des Congolais qui se trouvent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », tandis que l’article 66 confirme que « tout Congolais a le devoir de respecter et de traiter ses concitoyens sans discrimination aucune et d’entretenir avec eux des relations qui permettent de sauvegarder, de promouvoir et de renforcer l’unité nationale, le respect et la tolérance réciproques ». Enfin, l’article 102, dans son alinéa 3, précise que « nul ne peut être candidat aux élections législatives s’il ne remplit les conditions ci-après : [...] jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques ».

Or, que constate-t-on ? L’Assemblée nationale et le Sénat ont voté le 15 juin 2011 la nouvelle loi électorale qui régira les scrutins prévus entre le 28 novembre prochain – pour la présidentielle et les législatives – et la mi-2013, quant aux autres élections. Les parlementaires sortants se sont arrangés pour conditionner la validité d’une candidature à un minimum de cinq ans dans les domaines politique, administratif et économique à défaut du cursus universitaire ou autre capacité. Dans un pays où l’instruction n’est pas à la portée des trois quarts de la population, où l’État est incapable de créer des emplois, seul le suffrage populaire peut permettre l’égal accès à la représentativité électorale. Conditionner le mandat électif, exclure des milliers d’individus d’une partie de leurs droits civils, c’est fouler au pied la règle universelle qui veut que le peuple soit le souverain primaire.

La non-promulgation de la nouvelle loi électorale

La loi ne doit en aucun cas devenir la source des tensions et des conflits pouvant hypothéquer le processus électoral en cours. Elle doit plutôt garantir la légitimité de futurs élus. Malheureusement, la nouvelle loi électorale votée par les parlementaires a non seulement exclu les Congolais de l’étranger de leurs droits civils et politiques, mais elle a surtout accordé aux Congolais de l’intérieur le droit de vote, tout en privant un bon nombre d’entre eux du droit d’être éligibles. Or, en droit, la loi désigne une règle juridique suprême, générale et impersonnelle. Cette nouvelle loi électorale viole de facto les articles 5, 6, 11, 12, 50, 66 et 102 de la Constitution congolaise.

Cela revient à conclure que, lorsqu’une loi est régulièrement adoptée, seul le législateur, ou une autorité supérieure, pourra la défaire ou la refaire conformément à la règle pratique du « parallélisme des formes ». Comme une autre autorité peut passer outre, ou modifier la loi, dès lors qu’elle est inconstitutionnelle, tout en se basant sur le principe selon lequel la Constitution l’emporte sur la loi en cas de conflit et sur le fait que, conformément à l’alinéa 2 de l’article 69, « le président de la République veille au respect de la Constitution », Joseph Kabila, n’aurait en aucun cas permis la promulgation d’une loi dont l’inconstitutionnalité de certaines dispositions génère, à n’en pas douter, des injustices. Ainsi aurait-il demander au gouvernement et aux parlementaires congolais soit de revoir purement et simplement leur copie, soit de rejeter l’abrogation de l’ancienne loi électorale.

Organiser à tout prix les élections dans pareilles circonstances n’augure guère une issue salutaire, tous les ingrédients étant donc réunies pour que la République Démocratique du Congo connaisse une situation à l’ivoirienne. De plus, l’expérience de 2006 relative à la défaite supposée de Jean-Pierre Bemba et celle, plus récente, de la Côte d’Ivoire ont démontré que la présence des casques bleus, les engagements de la communauté internationale et les règles du jeu acceptées par tous, l’acceptation du processus électoral n’ont pas évité les contestations des résultats et les violences meurtrières.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Qui est donc Lonsi Koko ?

Cette vidéo livre le parcours d'un homme politique habile – qui plus est un excellent organisateur – et d'un écrivain – plus précisément essayiste. Il est question d'un visionnaire, en l'occurrence Gaspard-Hubert Lonsi Koko, qui incarne à la fois l'espoir non seulement pour la République Démocratique du Congo, mais surtout pour la paix dans la région des Grands Lacs, la sécurité et la prospérité pour le peuple congolais, les droits politiques et civils en faveur des Congolais de l'étranger, le renouveau des relations entre le Nord et le Sud ainsi que le dialogue Sud-Sud.

Pour visionner la vidéo, prière de cliquer sur le lien ci-contre :


QUI EST DONC LONSI KOKO par union-du-congo