vendredi 27 août 2010

Un tribunal pénal international pour le Congo









Des soldats congolais condamnés pour avoir détruit la ville de Goma, en 2008.
AFP/ROBERTO SCHMIDT
 Des soldats congolais condamnés pour avoir détruit la ville de Goma, en 2008.

A quand un tribunal pour le Congo ? Après plusieurs années de travail, le rapport du Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH) des Nations unies dresse enfin la liste incontestable des crimes et massacres commis en République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) pendant une décennie placée sous le signe du feu.

Les concepteurs de ce texte ont décidé de se pencher sur la période 1993-2003. C'est celle où furent commis les crimes et massacres les plus graves. Depuis, l'impunité n'a pas cessé, et les Congolais sont encore martyrisés. Que faut-il pour que ce drame d'une ampleur exceptionnelle mobilise ce qu'il faut bien appeler la "communauté internationale" - l'ONU, ses agences spécialisées, les grandes puissances du Nord et du Sud émergent, ces pays qui, souvent, sont les premiers à exploiter les richesses minières de la RDC ? [lire la suite]

© Le Monde

mercredi 18 août 2010

PROPOSITIONS RELATIVES AUX PRÉALABLES, S’AGISSANT DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Pour la première fois trois, des candidats à l’élection présidentielle de la RD CONGO - Gaspard-Hubert Lonsi Koko, Francis Mboyo et Augustin Mukamba - ont élaboré un document présentant des préalables avant la tenue des élections. Ce document, qui conditionne non seulement leurs participation aux élections, déterminera la validité des résultats. À travers cette publication, un appel est lancé à toutes les forces vives de l’opposition et à tous ceux qui souhaitent voir cette élection se tenir dans les bonnes conditions. Ainsi sont-ils conviés à se joindre à ce groupe de travail afin de préparer ensemble la tenue de ce grand événement pour notre pays.

 ---

Le peuple congolais et la communauté internationale veulent que les prochains enjeux électoraux en République Démocratique du Congo soient libres, transparentes et démocratiques. Afin de nous assurer du bon déroulement des prochaines élections, en général, et, en particulier, de l’élection présidentielle, nous, collectifs des candidats de l’opposition et du changement, posons les conditions suivantes comme préalables à notre participation et à l’acceptation des résultats finaux :

- Une organisation neutre, non entachée par la mainmise du gouvernement actuel. Pour éviter cela, il faudra :
• intégrer les membres de l’opposition tant institutionnelle que non institutionnelle, ainsi que les membres de la société civile, dans la Commission Électorale Nationale et Indépendante (CENI) ;
• impliquer la communauté internationale, bien en amont, dans le processus électoral ;
• accepter les observateurs et les assesseurs de tous les candidats dans chaque bureau de vote ;

- Une composition concertée de la CENI, outre que l’actuelle, qui aura pour mission de présenter un planning claire et un calendrier bien défini pour toutes les opérations ;

- La révision de la loi électorale préparée et présentée par une équipe neutre et indépendante réunissant toutes les parties, l’objectif étant :
• la révision des conditions de participation et d’éligibilité ;
• la révision du coût de participation à l’élection présidentielle, l’idéal étant la gratuité des frais ;
• l’égal accès de tous les candidats aux médias publics ;
• la non-utilisation des moyens de l’État et des deniers publics au profit d’un seul candidat.

- La participation au scrutin présidentiel des membres de la diaspora congolaise, sans condition de domicilaition ;

- La levée des contraintes techniques qui privent les Congolais de la diaspora de leurs droits civiques ;

- Le recensement général de la population afin de définir qui est réellement congolais, donc électeur ;

- La reconnaissance pure et simple du caractère inaliénable, donc incessible, de la nationalité congolaise d’origine ;

- La délivrance de la carte nationale d’identité à tous les Congolais, celle-ci devant être exigée, avec la carte d’électeur, lors du scrutin ;

- L’ouverture aux médias de la diaspora à l’intérieur du pays et vice-versa ;

- La sécurité pour tous les candidats. Pour cela, il faudra impliquer la communauté internationale dans la protection des candidats de l’opposition.

- Le respect des droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et de mouvements. En effet, nous réclamons :
• des débats contradictoires libres et démocratiques afin d’éclairer l’opinion ;
• le droit d’organiser librement des rassemblements (meetings, conférences, séminaires...), dans le cadre des élections, sur toute l’étendue du territoire national ;
• le refus des arrestations ou des emprisonnements du fait de nos opinions politiques.

Gaspard-Hubert LONSI KOKO
Dr Francis MBOYO
Augustin MUKAMBA

Gaspard H. Lonsi Koko sera le candidat du RDPC

Il s'appelle Gaspard Hubert B. Lonsi Koko. Congolais de la diaspora, il est à Kinshasa pour tâter le terrain et surtout asseoir son parti politique le Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC).

Samedi 14 août dernier à l'Orangeraie, devant quelques journalistes, il a expliqué ce qu'il compte faire. Parce que l'opposition, a-t-il dit, ne joue pas correctement son rôle. Membre d'une structure associative ayant pignon sur rue en France et bien connu des Congolais dénommée Union du Congo, Gaspard Hubert B Lonsi Koko et ses autres membres ont décidé de sauter le pas en créant un parti politique qui devra traduire dans les faits la perception du Congo qui est la leur. La meilleure voie aurait consisté logiquement à s'associer à un parti existant. Mais ils se sont rendu compte que beaucoup de leaders politiques gèrent leurs partis politiques comme des boutiques et ne sont donc pas prêts à s'ouvrir aux autres [lire la suite].

Philippe Mbayi Wete

© L'Observateur

La vision de la RDPC sur le Congo-Kinshasa

Un nouveau parti politique dénommé « Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo » (RDPC) vient de s’ajouter sur la liste des formations politiques en République démocratique du Congo. Son leader, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président de l’Union du Congo en France, a profité de son séjour à Kinshasa pour entretenir la presse sur la vision de son parti sur la République démocratique du Congo.


 Après avoir défini l’Union du Congo comme étant un cadre oeuvrant pour la solidarité internationale et la paix, Gaspard-Hubert Lonsi Koko a fait remarquer que, bien que vivant les réalités, l’Opposition en République démocratique du Congo ne joue pas son rôle. Son souhait est de voir les partis politiques de l’Opposition et la diaspora congolaise œuvrer en collaboration afin de constituer un contre pouvoir à la majorité qui dirige actuellement la RDC. Toutes les compétences, tant de l’intérieur que de l’extérieur, sont à capitaliser afin de décréter la vraie indépendance en RDC. Avec l’implication de tous les Congolais, Lonsi Koko est convaincu que la RDC ira de l’avant [lire la suite].

Par Véron-Clément Kongo

© Le Potentiel

jeudi 5 août 2010

Élection présidentielle : les protagonistes annoncent déjà les couleurs !

L'annonce du séjour de M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), en République Démocratique du Congo relance le débat sur l'élection présidentielle avec tout ce que cela comporte de bon et de mauvais. En effet, M. Lonsi Koko atterrira à l'aéroport de N'Djili, à bord d'un avion d'Air France, le 7 août à 17 h 30. Lors de son séjour en République Démocratique du Congo, il s'entretiendra avec les responsables des partis politiques de l'opposition ainsi qu'avec la presse locale et visitera, surtout, les quartiers populaires très pauvres. Enfin, il officialisera une équipe qui représentera sur le plan national le RDPC. Roger Bongos, directeur de publication d'Afrique Rédaction et collaborateur du journal La Prospérité, l'a rencontré pour en savoir davantage.

MM. Gaspard-Hubert Lonsi Koko et Donald B. Easum, ancien Secrétait d'État américain aux affaires africaines

La Prospérité : Quelles sont vos origines, monsieur Gaspard-Hubert Lonsi Koko ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
Je suis un Kinois né des parents originaires du Bas-Congo. De ce fait, je suis mukongo, et la Constitution congolaise me reconnaît comme tel. Est-ce pour évoquer la problématique de la double nationalité que vous me posez ces questions ?

La Prospérité : Tout à fait. Pour quelqu'un qui aspire à devenir président de la République Démocratique du Congo, on ne peut que vous interroger, entre autres, sur cette problématique. Qu'elle est donc votre point de vue ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
Je vous fais l'économie de la contradiction entre les alinéas 1er et 3 de la Constitution congolaise en matière de nationalité. Je vous épargne aussi le conflit entre les dispositifs constitutionnels et la loi sur la nationalité, car la Constitution prime sur la loi. Néanmoins, la Constitution congolaise constate qui est Congolais d'origine : à savoir toute personne née des parents faisant partie des groupes ethniques reconnus lors de l'indépendance de notre pays. De ce fait, cette Constitution n'a pas vocation à ôter à tout Congolais d'origine sa nationalité.
Par ailleurs, dès lors que le moratoire décidé au niveau du Parlement court toujours, on ne peut pas empêcher les Congolais d'origine se trouvant dans la même situation que leurs compatriotes parlementaires, sénateurs et ministres détenant des citoyennetés étrangères d'en bénéficier. Vous voyez bien que les Congolais sont très nombreux, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, à être concernés par cette problématique de la double nationalité.
Que doit-on faire concrètement ? Déclarer anticonstitutionnelles toutes les mesures prises depuis 2006 par des gens élus, quand bien même ils détiennent des citoyennetés étrangères ? La sagesse voudrait que l'on privilégie l'intérêt du pays. Rappelons qu'en droit les faits précèdent la loi.

La Prospérité : Que direz-vous par rapport à ceux de nos compatriotes qui ne ratent aucune occasion de s'en prendre à vous ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
C'est leur droit le plus absolu de me critiquer. Mais vous avez remarqué qu'ils ne m'attaquent jamais sur mes positions politiques, ni sur le projet de société que mes amis et moi-mêmes nous défendons. Vous avez aussi constaté que mes détracteurs les plus perspicaces sont tous partisans de ceux qui, au regard de l'administration congolaise, détiennent la double, voire la multiple nationalité.  En tout cas, les gens avertis ont vite compris à qui profitent leurs attaques à mon encontre. Il paraît que l'on ne jette la pierre qu'à un arbre fruitier.

La Prospérité : Pourquoi les surnoms de « Koko bopeto », ou « Koko le balayeur » ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
On n'attribue pas un surnom à quelqu'un par le simple fait du hasard. Cela reflète toujours un besoin inconscient. La corruption étant l'un des maux qui hypothèquent l'avenir de notre pays, mes compatriotes, à travers ces surnoms qu'ils m'affublent, s'attendent à ce que je puisse axer ma campagne sur la thématique de la rigueur dans la gestion de la chose publique.

La Prospérité : En quoi consiste réellement votre descente au pays ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
Une élection se gagne avant tout sur le terrain. Il faudrait bien que je réunisse les conditions nécessaires pour une campagne efficace. La crédibilité d'un candidat dépend de son projet de société. Et ce projet doit être défendu dans le cadre d'une structure légale, habilitée à prendre part à la compétition. L'un des objectifs de mon séjour au Congo consiste donc à confronter aux réalités locales le projet que nous avons conçu. Qui veut aller plus loin doit toujours penser à ménager sa monture. Je n'ai nullement l'intention de courir comme le lièvre de La Fontaine. Ma présence au pays sera aussi l'occasion d'échanger avec les forces vives de la Nation dans le cadre d'une concertation républicaine. D'aucuns savent que j'ai choisi la voie des urnes, même si cela me vaut des attaques déguisées. Mais j'assume mon choix, tout en me préservant de toute violence, aussi verbale soit-elle, à l'encontre de ceux qui ne pensent pas comme moi.

Propos recueillis par Roger Bongos.

© La Prospérité Online

dimanche 1 août 2010

RDC : Gaspard-Hubert Lonsi Koko à Kinshasa

Retour au pays pour le porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC). Futur candidat de la diaspora aux élections présidentielles de 2011, Gaspard-Hubert Lonsi Koko entame une tournée politique en République Démocratique du Congo. Objectifs : visites de terrain et mobilisation de ses équipes de campagne. Lonsi Koko atterrira à l'aéroport de N'Djili le 7 août prochain à 18h05.

Gaspard Hubert Lonsi Koko.pngPendant son déplacement en République Démocratique du Congo (RDC), Gaspard-Hubert Lonsi Kokorencontrera les partis politiques de l'opposition ainsi que la presse locale. Il entamera ensuite une tournée à travers le pays, l'objectif étant de "visiter les quartiers populaires très pauvres". Enfin, il officialisera une équipe qui représentera localement le RDPC en République démocratique du Congo [lire la suite].