mardi 27 décembre 2011

Cinq questions à Gaspard-Hubert Lonsi Koko (*)

1. Président de l’Union du Congo (UC), porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), vous avez préféré vous présenter sous la bannière « indépendant » aux récentes élections législatives en RDC. Pourquoi ce choix ?
Ce choix est dû avant tout aux difficultés que nous avons rencontrées au regard de l’administration congolaise pour faire enregistrer le RDPC comme parti politique à part entière. Par ailleurs, certains partis d’opposition n’ont pas été forcément enthousiastes dans l’éventualité d’un partenariat avec des candidats venus de l’extérieur. Ainsi voyaient-ils en eux, dans la plupart des cas, de potentiels adversaires. Je reste convaincu que seule une meilleure synergie entre les Congolais de l’intérieur et de l’étranger permettra l’émergence d’une opposition crédible en vue d’une alternative politique au profit du peuple.

2. Comment s’est déroulé le double scrutin du 28 novembre dans votre circonscription de Madimba (Bas-Congo) ?
J’aimerais d’abord dire que mon choix de me présenter à Madimba vient du fond du cœur. Et les Madimbadiers m’ont adopté avec enthousiasme. Par exemple, d’après les résultats provisoires, deux députés sortants kabilistes sur trois seraient battus au profit des candidats de l’opposition. Mais cela ne signifie pas forcément l’inexistence d’imperfections dans le déroulement du scrutin, celui-ci ayant brillé, comme dans le reste du territoire national, par le manque de transparence surtout dans les centres locaux de compilations. J’en veux pour preuve la suspension momentanée des travaux de collecte des résultats dans ces centres. Je tiens surtout à rappeler l’injustice qui a prévalu dans le traitement de l’information, les candidats de la majorité présidentielle ayant officieusement bénéficié des données capitales de la part de la CENI plusieurs jours avant ceux de l’opposition qui ont souffert du retard de l’information officielle. Ainsi ces derniers étaient-ils handicapés dans l’articulation concrète de leur campagne. Il y avait donc deux poids deux mesures dans le traitement des candidats. Cette attitude peu catholique n’a pas concerné que le seul territoire de Madimba. Si les Madimbadiers ont réellement voulu le changement en plébiscitant les candidats de l’opposition aussi bien à la présidentielle qu’aux législatives, force est de constater que leur choix s’est fait sur la base du clientélisme et non du programme électoral. Je déplore le manque du débat d’idées lors de ce double scrutin. Dans le territoire Madimba, je suis l’un des rares candidats, sinon le seul, à avoir fait des propositions audacieuses pour le changement. Mais cela était insuffisant, car j’ai refusé de m’adonner à la démagogie et d’offrir de l’argent en échange du suffrage. Je ne regrette pas d’avoir adopté un comportement républicain, dans la mesure où le processus électoral devrait aussi permettre la conscientisation du peuple en vue de l’évolution des mentalités.

3. Quel bilan dressez-vous de ces élections au plan national ?
Du point de vue national, triste constat, on a assisté au degré zéro de la pratique politique en République démocratique du Congo. Aucun débat contradictoire n’a eu lieu entre les onze candidats à l’élection présidentielle, même s’il s’est agi d’un scrutin à un seul tour. Pis encore, lors des passages de chaque candidat à la télévision, conformément aux directives du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), quelques prétendants, et non des moindres, ont préféré se faire représenter alors qu’il était question d’une élection dont la spécificité résidait dans le fait qu’un individu se présentait face au peuple en vue d’obtenir son suffrage. Je m’attendais à ce que les prétendants à la magistrature suprême livrent aux électeurs un programme détaillé et chiffré, plutôt que d’essayer de s’adonner à ce genre d’exercice à l’occasion de la prestation de serment. On a tout simplement assisté à une escroquerie politique. Mes impressions d’élections seront publiées dans un ouvrage, « Un Parisien à Madimba », qui paraîtra prochainement.

4. Que pensez-vous de la controverse suscitée par la réélection de Joseph Kabila ?
Force est de constater que la réélection du président Kabila est contestée par une opposition qui est représentative de plus de 50 % des électeurs. Les appréciations de la communauté internationale n’ont fait que conforter son caractère illégitime, laissant ainsi la possibilité au peuple congolais d’orienter autrement son destin. Encore faut-il que les Congolaises et les Congolais de l’intérieur aient le courage d’emboîter le pas à leurs compatriotes de l’extérieur qui ne cessent de dénoncer à cor et à cri ce qu’ils considèrent comme un hold-up électoral.

5. Quel regard portez-vous sur le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ?
Dans l’ensemble du processus, je ne pense pas que la CENI a été à la hauteur de la tâche qui lui avait été impartie. Je lui reconnais un seul mérite, celui d’avoir voulu reporter de quelques mois le calendrier électoral. Cela aurait au moins permis d’éviter la parodie d’élections que l’on vient d’offrir au peuple congolais et à la communauté internationale en guise de spectacle.

Propos recueillis par Robert Kongo, correspondant en France

(*) Président d’UC et porte-parole du RDPC/France. Candidat à la députation nationale.

© Le Potentiel

jeudi 20 octobre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20111020/032 relatif aux élections en République Démocratique du Congo

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) a toujours été partisane des élections transparentes et crédibles en République Démocratique. Ainsi espère-t-elle une issue pacifique du processus électoral. C’est dans cet état d’esprit que le RDPC, favorable à une candidature unique de l’opposition, a demandé à son porte-parole, Gaspard-Hubert Banacek LONSI KOKO, de ne pas se présenter à la magistrature suprême. De ce fait, M. LONSI KOKO est candidat indépendant – notre parti politique n’étant pas encore reconnu officiellement en RD Congo – à la députation nationale dans le territoire de Madimba dans la province du Bas-Congo (numéro d’ordre : 53). Sa candidature s’appuiera davantage sur les collectivités locales et sur les citoyens pour combattre les inégalités, redistribuer les richesses, préserver l’équilibre écologique..., la finalité étant de transformer la vie quotidienne des Madimbadiers.

Gaspard-Hubert Banacek LONSI KOKO compte donc redonner un avenir au territoire de Madimba en trouvant des solutions aux différents problèmes. Le projet collectif qu’il propose aux électeurs concerne tous les Madimbadiers et demande leur concours. Il s’agit d’une réelle ambition pour réussir le changement.

La création d’emplois dans un environnement durable

Le territoire de Madimba souffre d’une politique économique inefficace et de l’absence d’investissement. Pour pallier cette carence, Gaspard-Hubert Banacek LONSI KOKO défendra aussi bien auprès du gouvernement national, du gouvernement provincial que des partenaires étrangers, surtout européens, les dossiers en vue de la création d’emplois. Il prendra, à cet effet, des initiatives audacieuses, l’objectif étant de relancer la croissance par l’investissement et le pouvoir d’achat, d’atteindre le plein-emploi en combattant le chômage ainsi que la précarité, et de prendre des initiatives innovantes en matière de développement durable, d’agriculture, de tourisme, de protection de l’environnement...

L’égalité réelle de tous les Madimbadiers

Les Madimbadiers étant constamment en proie à l’ampleur des inégalités et des difficultés sociales, l’action de M. LONSI KOKO devra permettre non seulement de partager le savoir grâce à la formation initiale et à l’apprentissage, en préparant la jeunesse à la vie professionnelle, mais aussi d’améliorer le fonctionnement de l’enseignement. Sa candidature consiste donc à assurer la sécurité en mettant fin aux inégalités face à l’insécurité, à faciliter l’accès de tous aux services publics, à l’eau potable et, pourquoi pas, à l’électricité. Dans le même ordre d’idées, le porte-parole du RDPC va agir dans le but de renforcer la solidarité en matière de logement et de soins médicaux, de lutter contre la pauvreté, de favoriser les rapports entre les personnes âgées et les jeunes… ; bref, il va œuvrer pour la Justice sociale. La mission de M. LONSI KOKO va également consister à initier une politique de maîtrise foncière, notamment dans le secteur agricole et pour ce qui est du bon usage des terrains abandonnés.

La politique d’infrastructures

Force est de constater que, dans le territoire de Madimba, l’exploitation de braises a pris de l’ascendance sur les autres activités agricoles. En conséquence, la déforestation menace davantage les secteurs de Ngufu, Ngeba et Gungu.


Sur le plan commercial, suite à la dégradation des routes, plusieurs marchés ne sont plus du tout fonctionnels - occasionnant ainsi la rareté des produits manufacturés. Cela entraîne également la spéculation des prix des marchandises dans beaucoup de villages. Pour ce qui est des infrastructures scolaires, à l’exception de celle construite pour la plupart par les pères jésuites, le territoire de Madimba doit fournir beaucoup d’efforts. Il en est de même quant à la desserte en eau potable et en électricité.

Il est plus que jamais urgent de satisfaire les besoins des administrés et préserver l’environnement. M. LONSI KOKO va agir auprès des institutions concernées afin de lutter contre la déforestation, au moyen des activités comme l’apiculture et tant d’autres, pouvant faciliter la régénération des forêts. Il va aussi encourager des travaux de forage en vue de l’accès à l’eau potable et de banaliser davantage l’accès à l’électricité. L’un des objectifs de l’implication de M. LONSI KOKO dans le territoire de Madimba, c’est non seulement de faire évoluer les mentalités pour mieux entretenir les routes déjà praticables et refaire complètement celles qui sont restées impraticables, encourager une politique responsable, s’agissant des infrastructures sanitaires (hôpitaux, dispensaires de proximité, centre des soins), scolaires, sportives…, mais aussi pour développer des activités socioculturelles grâce à la construction des bibliothèques et complexes sportifs  dans les villes de Madimba et d’Inkisi. En conséquence, il œuvrera en vue de la construction des maisons de jeunesse et de culture (mjc) dans tout le territoire, ainsi que d’une « maison communale » dans chaque groupement, et d’entretien, de manière régulière, des marchés. Dans la même optique, le porte-parole du RDPC favorisera les travaux d’assainissement d’eaux usées et de pluie.

Le territoire de Madimba, un modèle sur les plans politique, économique et socioculturel

Gaspard-Hubert Banacek LONSI KOKO va faire jouer au territoire de Madimba un rôle moteur dans la province du Bas-Congo et à travers la République Démocratique du Congo. Il va donc innover dans la pratique politique en installant une permanence dans chaque secteur pour écouter les électeurs, et d’y faire, tous les ans, un compte-rendu de mandat. Il va également entreprendre des démarches, auprès des administrations provinciale et nationale, pour défendre les dossiers relatifs au territoire de Madimba et initier des partenariats, dans le cadre de la coopération décentralisée (jumelage..) avec des entités administratives et autres structures (écoles, instituts supérieurs, universités, hôpitaux, dispensaires…) des pays occidentaux...

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix Congo

Fait à Paris, le 20 octobre 2011

vendredi 9 septembre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110909/031 relatif aux élections en RD Congo

Ayant toujours été favorable à la candidature unique de l’opposition en vue de la prochaine élection présidentielle en République Démocratique du Congo, la Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) déplore les différentes attitudes n’ayant pas permis une réelle osmose autour d’un programme commun. Néanmoins, pour ne pas hypothéquer la possibilité d’une alternative politique, le RDPC a pris la résolution de ne présenter aucune candidature à la magistrature suprême.

En conséquence, le candidat du RDPC pressenti pour l’élection présidentielle, en l’occurrence le porte-parole Gaspard-Hubert Lonsi Koko, se présentera à la députation nationale dans le territoire de Madimba dans la province du Bas-Congo. Sa candidature ayant été enregistrée en bonne et due forme par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce jeudi 8 septembre, M. Lonsi Koko aura comme premier suppléant M. Célestin Ndiadi Mayemba, et M. Martial Armand Makengo Lesika comme second suppléant.

En tant que Nlasa ngandu par sa mère, M. Lonsi Koko, qui est de facto originaire du village de Ndanda, s’est fait enrôler l’année dernière dans le village de Kongo Nord, dans le secteur de Ngufu.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Kinshasa, le 9 septembre 2011

lundi 5 septembre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110907/030 relatif aux travailleurs impayés en RD Congo


Pour réduire les charges sociales, des commerçants du Bas-Congo préfèrent se fournir en main-d'œuvre auprès de sous-entrepreneurs, une pratique en contradiction avec le Code du travail. Ces travailleurs sous-traités se plaignent d'être beaucoup moins bien payés que ceux sous contrat.

Soucieux du bonheur du peuple congolais, le porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, affirme que la bonne utilisation des deniers publics et la maîtrise de l’inflation constitueront les principes fondamentaux de la meilleure gestion économique. Pour permettre aux Congolaises et aux Congolais d’avoir accès aux biens de consommation, M. Lonsi Koko préconise de faire bénéficier aux travailleurs d’un salaire ainsi que d’une retraite décents, et de payer les arriérés des salaires ainsi que les indemnités de retraite non perçues.

Le RDPC préconise donc de revaloriser les bas salaires et les retraites afin de relancer le pouvoir dachat, soutenir la consommation des produits congolais et, plus généralement, la demande. Le porte-parole du RDPC propose aussi d’aligner, dès le début de la mandature, un salaire minimum congolais calculé sur le coût de la vie – laccord de Mbudi signé en février 2004 devant servir de référence pour toute négociation.

Pour M. Lonsi Koko, les employeurs devront être tenus de payer leurs employés directement par chèque, ou via une institution bancaire ou financière. Cela permettra d’éviter, en amont, des cas de fraude ou de détournement de salaires et de maîtriser la masse monétaire en circulation. Enfin, le RDPC, par le biais de son porte-parole, annonce la nécessité de la mise en place d’un Bureau d’Études Ouvrières (BEO), qui sera chargé de calculer lévolution des prix des produits réellement consommés par les travailleurs.

Dans le but de pallier à l’attitude de beaucoup dentreprises du secteur public et privé ne respectant pas les règles imposées par le droit national et international relatives au garanti des droits syndicaux, M. Lonsi Koko préconisent que les syndicats deviennent de véritables partenaires de l’État dans le cadre du dialogue social avec les salariés. Ainsi une nouvelle loi de l’État permettra-t-elle aux syndicalistes de gérer les fonds de pension de leurs adhérents en collaboration avec les banques, les caisses d’épargne et les assurances ou les mutuelles.

Le porte-parole du RDPC met l’accent sur la présence syndicale dans toute entreprise, publique ou privée, à partir dun nombre de salariés à définir : d’où l’obligation de sanctionner les entreprises qui ne rémunéreront pas leur personnel, tout travail devant mériter salaire. Pour cette raison, le RDPC propose la participation, en cas des licenciements, des représentants des salariés dans les instances dirigeantes de lentreprise avec voix délibératives : d’où la nécessité d’un plan social, d’un reclassement et d’une formation obligatoire, quels que soient le nombre de licenciés et leffectif salarié de l’entreprise. Enfin, le RDPC va veiller à la mise en place de délégué du personnel dans toutes les entreprises dau moins 5 salariés et allouera un budget aux syndicats dans le cadre de la formation syndicale.

Enfin, le RDPC encourage les élections syndicales dans la fonction publique, de la même façon que dans les entreprises publiques, et souhaite qu’un terme soit mis à la discrimination en lencontre de certains travailleurs, classés au bas de léchelle sociale de ladministration, qui sont considérés d’office comme une sous-catégorie de fonctionnaires. Ainsi permettra-t-on au personnel des entités décentralisées (villes, territoires et secteurs) de se syndiquer et de bénéficier du droit de négocier, ou de créer un syndicat. La tâche du RDPC consistera donc, entre autres, à initier régulièrement les négociations entre les entreprises et les syndicats, sagissant des conventions collectives – lobjectif étant de privilégier le dialogue social, de faire cesser les intimidations, de faire respecter les accords signés et déviter les arrestations arbitraires des grévistes ainsi que le licenciement abusif des syndicalistes.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo

Fait è Kinshasa, le 4 septembre 2011

dimanche 4 septembre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110904/029 relatif à l’accès au serveur central en RD Congo

Selon Le Potentiel de ce week-end, la Commission électorale nationale indépendante  (CENI) serait d’accord pour l’accès au serveur central. En effet, la publication kinoise a rapporté les propos du vice-président de la CENI, Jacques Ndjoli, qui a laissé entendre au cours de l’émission « Dialogue entre congolais » de Radio Okapi que l’opposition comme toute la nation congolaise aura accès au fichier électoral. Cette déclaration est intervenue à la suite des « revendications » exprimées par l’Opposition lors de différentes marches organisées. L’Opposition politique accusant la CENI de gestion opaque du fichier électoral, M. Ndjoli a rappelé que la loi oblige la CENI de publier cette liste 30 jours avant le début de la campagne électorale.


Par la voie de son porte-parole, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) insiste sur le fait que le fichier électoral définitif n’est toujours pas rendu public conformément au délai légal. Dans la même optique, le porte-parole du RDPC rappelle que les parlementaires, en ayant voté l'annexe à la loi électorale relative à la répartition des sièges pour les législatives avant le toilettage du fichier électoral, ont mis la charrue avant les bœufs.


En conséquence, cette loi illégale devra être abrogée, ou alors modifiée dès la publication du fichier électoral définitif – la répartition des sièges devant correspondre au nombre exact d’électeurs réellement inscrits. Cela évitera de s’adonner encore une fois à la supercherie ayant permis l’élection des sénateurs et des députés provinciaux, excepté pour les provinces du Bas-Congo et de Kinshasa, sur la base des 26 circonscriptions virtuelles.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo

Fait à Kinshasa, le 4 septembre 2011

jeudi 1 septembre 2011

Elections 2011 en RD Congo : Programme chiffré du RDPC - 3ème volet


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III – Le soutien à l’économie congolaise à travers le plan de relance agricole (PRA)

1 – Le cadre général

Depuis1996, la République Démocratique du Congo est sans arrêt déstabilisée. Effectivement, plusieurs groupes armés, aussi bien civils que militaires, ne cessent de terroriser les populations. En conséquence, des pans entiers de notre territoire, certains villages et villes dans l’Est, en particuliers dans des zones rurales, sont sous leur contrôle.
 Dans les régions de l’Est et dans la partie Nord-Ouest du pays, la situation reste dramatique et beaucoup de régions ne sont pas non plus à l’abri. De plus, les stigmates de ces conflits et affrontements, les violences à l’encontre des populations civiles caractérisées par les tueries des personnes innocentes, les viols des femmes, la destruction des maisons et les pillages des ressources agricoles (matériels aratoires et semences améliorées) ont provoqué le déplacement des populations dans les territoires orientaux et au-delà de nos frontières.
Aujourd’hui, les familles sont de plus en plus fragilisées à cause de l’insuffisance alimentaire, du faible taux de scolarisation des enfants, du faible accès aux soins de santé, du mauvais état des routes de desserte agricole, de l’impraticabilité du réseau des transports, de l’absence du marché, de l’accès insignifiant à l’eau potable et de l’inexistence des activités génératrices de revenus... Ces carences ont sans conteste des répercussions négatives sur le quotidien des Congolaises et des Congolais. En effet, la faible production, l’infime transformation manuelle, la difficile commercialisation des produits locaux et l’importation massive des denrées alimentaires devront en principe inciter au développement de la production locale.
(*) Lire le volet 3 du programme chiffré en PDF (PRA)

samedi 27 août 2011

Gaspard-Hubert Lonsi Koko publie « La République démocratique du Congo, un combat pour la survie »


Les deuxièmes élections de la troisième République congolaises sont imminentes. Dans cette perspective, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, présente dans cet essai les grandes lignes du projet de société du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo, où il exerce les fonctions de porte-parole.



Un autre ouvrage vient garnir les rayons des librairies sur le développement de la RDC. Publié par Gaspard-Hubert Lonsi Koko chez L’Harmattan, «La République démocratique du Congo, un combat pour la survie » renferme, en fait, les principales orientations présentées comme l’ossature du projet de société du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (Rdpc), dans la perspective des enjeux électoraux en RDC. L’auteur assume les fonctions de porte-parole de mouvement politique.
« Dans cet ouvrage, il est question de la feuille de route pour une République démocratique du Congo du troisième millénaire. Effectivement, en homme de foi et excellent visionnaire, Gaspard-Hubert Lonsi Koko trace avec conviction les sillons d’une politique audacieuse dont la finalité est -à court, moyen et long termes- la paix, la croissance économique et l’évolution autour de quatre principes fondamentaux : la liberté, l’égalité, la sécurité et la prospérité », lit-on sur l’endos du livre. Le rédacteur de ce résumé continue : « Gaspard-Hubert Lonsi Koko confirme donc qu’il a réellement une ambition nationale. Une ambition collective pour réinventer, 50 ans après la décolonisation, la manière de faire de la politique et de rendre possible une alternative crédible en République démocratique du Congo. Ainsi, propose-t-il à ses concitoyens un projet de société d’avant-garde fort, humaniste et fraternel, lequel pose les véritables [lire la suite].

Martin Enyimo
(C) Le Potentiel

samedi 13 août 2011

Le changement dans la vie du peuple congolais

A l’occasion de son retour en RDC

Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « Je vais me présenter à la présidentielle pour apporter du changement dans la vie du peuple congolais. »

Par  Le Potentiel

Les candidats potentiels à la présidentielle du 28 novembre sont déjà dans leurs starting-blocks. Ils s’affairent tous à livrer une bataille qui s’annonce chaude, à l’exemple du porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, dont le retour au pays est imminent.

Vous venez d’annoncer l’imminence de votre retour en RDC. C’est pour quand exactement ?


Je serai à Kinshasa avant la fin du mois d’août. Mon retour au pays de mes ancêtres, où je m’installerai définitivement, a trait au processus électoral en cours. Je vais me présenter à la présidentielle pour apporter du changement dans la vie du peuple congolais.


Etes-vous prêt à vous lancer dans cette bataille ?


Il est de notoriété publique que je suis candidat déclaré à la magistrature suprême. Cette décision, qui a été longuement mûrie, est toujours d'actualité. Je suis prêt pour y aller [lire la suite].

Propos recueillis par Robert Kongo, correspondant en France.

vendredi 12 août 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110812/028 relatif à la candidature unique de l'opposition en République Démocratique du Congo

Monsieur Gaspard-Hubert Lonsi Koko et d'autres membres du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) se rendront avant la fin du mois d'août à Kinshasa dans le cadre du processus électoral en cours. Il s'agit initiée d'une marche de longue date.

M. Lonsi Koko, en sa qualité de porte-parole du RDPC, agira au nom de cette plate-forme. Ainsi est-il habilité à prendre officiellement des conquêtes avec les leaders politiques de l'opposition dans le cadre des prochaines élections.

En conséquence, les décisions relatives aux élections qui seront prises par les organisations auxquelles le RDPC participe n'engageront en rien notre Direction. De plus, étant autonome, le RDPC rendra officiellement publique sa position en fonction des accords que son représentant passera sur place à Kinshasa.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Paris, le 12 août 2011

mercredi 10 août 2011

RDC : Gaspard-Hubert Lonsi Koko à Kinshasa le 17 août prochain

Le porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko se rendra à Kinshasa le 17 août 2011. Candidat à l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko doit y rencontrer les principaux partis d'opposition.

photo.JPGAprès s'être fait enregistré sur les listes électorales l'année dernière, Gaspard-Hubert Lonsi Koko compte bien déposer sa candidature à la prochaine élection présidentielle en RDC fixée le 28 novembre 2011. C'est la raison de son retour à Kinshasa le 17 août prochain. Classé dans le camp des opposants au président sortant Joseph Kabila, Gaspard-Hubert Lonsi Koko est favorable à une candidature unique de l'opposition. Il compte donc rencontrer les différents leaders des partis d'opposition afin de trouver une plateforme d'accord avec le programme électoral du RDPC. En cas d'échec, Gaspard-Hubert Lonsi Koko semble bien décider à aller jusqu'au bout de sa démarche et donc à se présenter à la magistrature suprême. Mais pour l'heure, les différents retards dans le processus électoral ne permettent pas de déposer les candidatures.

Christophe Rigaud

 © Afrikarabia



Photo : Gaspard-Hubert Lonsi Koko à Paris © Ch. Rigaud www.afrikarabia.com

lundi 8 août 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110807/027 relatif au processus électoral en République Démocratique du Congo

En République Démocratique du Congo, une session extraordinaire du parlement, laquelle a été ouverte le 6 août, se déroulera jusqu'au 4 septembre en vue du vote, entre autres, de l'annexe de la loi électorale. La situation est urgente, car la date limite à la signature du code de bonne conduite appelant les candidats aux élections présidentielle et législative du 28 novembre à respecter les règles du jeu démocratique pendant tout le processus électoral est le 10 août, celle-ci étant aussi butoir pour le vote par les parlementaires de l'annexe à la loi électorale relative à la répartition des sièges pour les législatives. D'après le président de la Commission électorale indépendante (CENI), Daniel Ngoy Mulunda, il est impossible de déposer les candidatures si cet annexe à la loi électorale n'est pas adopté par le parlement.

D'aucuns s'interrogent, constate-t-on, sur la réussite de différentes tentatives d'harmonisation des positions, dans le bras de fer entre la majorité présidentielle et l'opposition, s'agissant du processus électoral en cours. En effet, les véritables intentions de la classe politique congolaise, toutes tendances confondues, n'étant pas forcément révélées au grand public, l'issue des élections paraît incertaine.

D'ores et déjà, la Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) met en garde la CENI sur les conséquences de l'imposition d'une date butoir au vote de l'annexe à la loi électorale, celle-ci étant conditionnée, à défaut de l'adoption dudit texte par les parlementaires, au découplage des élections présidentielle et législatives. Faire voter un texte relatif à la répartition des sièges avant le nettoyage du fichier électoral est illégal. Cela rappelle tristement l'aventurisme ayant constitué à faire élire des sénateurs et des parlementaires provinciaux, sauf dans les provinces de Kinshasa et du Bas-Congo, sur la base des circonscriptions électorales n'ayant jamais existé (26 provinces virtuelles, au lieu de 11).

En conséquence, la direction du RDPC condamne fermement le fait de vouloir mettre la charrue avant les bœufs. Ainsi souhaite-t-elle que la répartition des sièges corresponde au nombre exact d'électeurs inscrits.

La direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Paris, le 7 août 2011

mercredi 3 août 2011

Le calendrier électoral serait-il respecté en République Démocratique du Congo ?

Selon de nombreuses sources, les élections en République Démocratique du Congo pourraient être reportées si l’Assemblée nationale ne vote pas avant le 10 août prochain l’annexe à la loi fixant la répartition des sièges pour les législatives. Le président de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), Daniel Ngoy Mulunda a même indiqué que si cet annexe n’était pas voté à cette date, il serait dans l’obligation de proposer un autre calendrier, découplant ainsi la présidentielle des législatives, initialement prévues le 28 novembre. Cette situation inquiète, à plusieurs égards, l’opposition congolaise et la communauté internationale. On se rappelle les déclarations de  monsieur Ban Ki-Moon, faites le 18 mai 2011, devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies : « Ces élections doivent avoir lieu dans les délais, être transparentes et crédibles, se dérouler dans la paix et la sécurité, et offrir à tous les Congolais l’occasion de participer librement, sans crainte d’être victimes de harcèlement ou de violence. Nous devons tout mettre en œuvre pour garantir que la violence n’éclate pas avant, pendant ou après les élections... ».

Les facteurs internes et externes

En tout cas, plusieurs faisceaux d’éléments laissent supposer le report, voire la non-tenue des élections en République Démocratique du Congo. Au cas où celles-ci auraient lieu, on ne pourrait que difficilement éviter la manipulation, les contestations ou le rejet pure et simple des résultats à cause du laisser-faire en amont dans les préparatifs. Nombreux sont donc les ingrédients susceptibles d’hypothéquer le processus électoral en cour : la bataille autour du fichier électoral, du calendrier électoral et de la loi électorale ; la suspicion et le manque de confiance à l’égard de la Commission Électorale et/ou d’autres institutions impliquées dans le processus ; la méfiance, voire une haine viscérale, entre les acteurs politiques majeurs ; la loyauté circonstancielle, situationniste et à géométrie variable des élites ; la manipulation et de l’instrumentalisation des populations ainsi que des institutions ; l’opacité des conditions de transfert et de compilation des résultats ; les arrière-pensées politiques dictées par l’angoisse et les incertitudes, quant à l’avenir et au devenir tant individuel que collectif, au point de pousser les uns et les autres à perturber le processus électoral afin d’aboutir à des négociations à propos d’un nouveau partage du pouvoir dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale, ou de transition.

Au vu des éléments évoqués ci-dessus, deux facteurs ont été négligés. D’une part, on devait se demander si les conditions étaient réunies pour le déroulement des élections dans un climat apaisé. D’autre part, on aurait dû déterminer le rôle de la communauté internationale en vue des élections fiables, crédibles, justes et transparentes. Cela aurait permis non seulement de faire, de manière exhaustive, l’inventaire des problèmes qui auraient pu se poser à tous les niveaux et à chaque étape du processus électoral annoncé afin de décliner les solutions idoines, mais aussi de mesurer l’adéquation entre les problèmes identifiés et les solutions proposées, s’agissant de la fiabilité ainsi que de la faisabilité.

Plus clairement, pour prévenir les tensions et les conflits qui pouvaient découler du processus électoral en cours, il était nécessaire de tenir compte des thématiques relatives à la définition – en termes identiques, du cadre, du rôle et des missions dévolues à chaque institution –, à l’évaluation du niveau d’implication de chaque intervenant institutionnel par le passage en revue des promesses et d’apports divers, ainsi qu’au travail pédagogique de vulgarisation et de sensibilisation.

Une loi injuste

Les dispositions constitutionnelles ne confirment en rien l’exclusion du processus électoral d’une certaine catégorie du peuple congolais, sous prétexte qu’elle vit en dehors du territoire national. Au contraire, elles cautionnent les droits humains, les libertés fondamentales, les devoirs du citoyen et de l’État. Évidemment, l’article 5 de la Constitution congolaise, alinéa 3, rappelle que « tous les Congolais de deux sexes âgés de dix-huit ans révolus et jouissant de leurs droits civils et politiques sont électeurs et éligibles », tandis que l’article 6, alinéas 1 et 2 affirme que « tout Congolais jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de créer un parti politique ou de s’affilier à un parti de son choix », précise que « les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique », que ceux-ci « se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs ». Quant à l’article 11, il stipule que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits », et l’article 12 précise que « tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois ». Pour ce qui est de l’article 50, premier alinéa, il affirme que « l’État protège les droits et les intérêts légitimes des Congolais qui se trouvent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », tandis que l’article 66 confirme que « tout Congolais a le devoir de respecter et de traiter ses concitoyens sans discrimination aucune et d’entretenir avec eux des relations qui permettent de sauvegarder, de promouvoir et de renforcer l’unité nationale, le respect et la tolérance réciproques ». Enfin, l’article 102, dans son alinéa 3, précise que « nul ne peut être candidat aux élections législatives s’il ne remplit les conditions ci-après : [...] jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques ».

Or, que constate-t-on ? L’Assemblée nationale et le Sénat ont voté le 15 juin 2011 la nouvelle loi électorale qui régira les scrutins prévus entre le 28 novembre prochain – pour la présidentielle et les législatives – et la mi-2013, quant aux autres élections. Les parlementaires sortants se sont arrangés pour conditionner la validité d’une candidature à un minimum de cinq ans dans les domaines politique, administratif et économique à défaut du cursus universitaire ou autre capacité. Dans un pays où l’instruction n’est pas à la portée des trois quarts de la population, où l’État est incapable de créer des emplois, seul le suffrage populaire peut permettre l’égal accès à la représentativité électorale. Conditionner le mandat électif, exclure des milliers d’individus d’une partie de leurs droits civils, c’est fouler au pied la règle universelle qui veut que le peuple soit le souverain primaire.

La non-promulgation de la nouvelle loi électorale

La loi ne doit en aucun cas devenir la source des tensions et des conflits pouvant hypothéquer le processus électoral en cours. Elle doit plutôt garantir la légitimité de futurs élus. Malheureusement, la nouvelle loi électorale votée par les parlementaires a non seulement exclu les Congolais de l’étranger de leurs droits civils et politiques, mais elle a surtout accordé aux Congolais de l’intérieur le droit de vote, tout en privant un bon nombre d’entre eux du droit d’être éligibles. Or, en droit, la loi désigne une règle juridique suprême, générale et impersonnelle. Cette nouvelle loi électorale viole de facto les articles 5, 6, 11, 12, 50, 66 et 102 de la Constitution congolaise.

Cela revient à conclure que, lorsqu’une loi est régulièrement adoptée, seul le législateur, ou une autorité supérieure, pourra la défaire ou la refaire conformément à la règle pratique du « parallélisme des formes ». Comme une autre autorité peut passer outre, ou modifier la loi, dès lors qu’elle est inconstitutionnelle, tout en se basant sur le principe selon lequel la Constitution l’emporte sur la loi en cas de conflit et sur le fait que, conformément à l’alinéa 2 de l’article 69, « le président de la République veille au respect de la Constitution », Joseph Kabila, n’aurait en aucun cas permis la promulgation d’une loi dont l’inconstitutionnalité de certaines dispositions génère, à n’en pas douter, des injustices. Ainsi aurait-il demander au gouvernement et aux parlementaires congolais soit de revoir purement et simplement leur copie, soit de rejeter l’abrogation de l’ancienne loi électorale.

Organiser à tout prix les élections dans pareilles circonstances n’augure guère une issue salutaire, tous les ingrédients étant donc réunies pour que la République Démocratique du Congo connaisse une situation à l’ivoirienne. De plus, l’expérience de 2006 relative à la défaite supposée de Jean-Pierre Bemba et celle, plus récente, de la Côte d’Ivoire ont démontré que la présence des casques bleus, les engagements de la communauté internationale et les règles du jeu acceptées par tous, l’acceptation du processus électoral n’ont pas évité les contestations des résultats et les violences meurtrières.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Qui est donc Lonsi Koko ?

Cette vidéo livre le parcours d'un homme politique habile – qui plus est un excellent organisateur – et d'un écrivain – plus précisément essayiste. Il est question d'un visionnaire, en l'occurrence Gaspard-Hubert Lonsi Koko, qui incarne à la fois l'espoir non seulement pour la République Démocratique du Congo, mais surtout pour la paix dans la région des Grands Lacs, la sécurité et la prospérité pour le peuple congolais, les droits politiques et civils en faveur des Congolais de l'étranger, le renouveau des relations entre le Nord et le Sud ainsi que le dialogue Sud-Sud.

Pour visionner la vidéo, prière de cliquer sur le lien ci-contre :


QUI EST DONC LONSI KOKO par union-du-congo

dimanche 31 juillet 2011

Diaspora et double nationalité, quels avantages pour la RD-Congo?

Dix millions de Congolais vivraient à l’étranger, selon des statistiques non vérifiées. Un chiffre qui fait peur et représente plus que le double de la population du Gabon et du Congo Brazzaville réunis. Les congolais de l’étranger sont privés du droit de vote. Pourtant, ils demeurent les principaux soutiens financiers, voire le dernier rempart des familles restées au pays. Résultat, ils ont le sentiment d’être dépossédés de leurs droits civils et politiques. Le débat sur la double nationalité fait rage au pays tant que la constitution consacre l’exclusivité de la nationalité congolaise. Un débat parfois truffé de dérapages et de débordements oratoires : « Vous avez changé de nationalité, vous n’êtes plus des congolais, ne vous mêlez pas des affaires de notre pays » répète Zacharie Bababasue, un conseiller occulte d’Olive Lembe, l’épouse du chef de l’Etat, Joseph Kabila, chaque fois qu’il s’adresse aux  congolais de l’étranger. Parmi eux, « les combattants » revendiquent l’alternance politique et la bonne gouvernance au Congo. « C’est nous qui envoyons l’argent aux familles restées au pays face à un  gouvernement démissionnaire qui n’assure pas la sécurité sociale de la population, » répliquent-ils. Depuis la nuit des temps, les phénomènes migratoires ont toujours existé. Aussi bien pour les humains que les animaux. Pour les humains, les motivations sont les besoins vitaux ou circonstanciels : la recherche de meilleurs pâturages, les conditions climatiques, les études, l’emploi, le commerce, le mariage, la curiosité, l’envie de découvrir d’autres horizons…  Il se peut qu’à l’issue de ces pérégrinations, l’on s’installe durablement quelque part. De ce fait, on finit par s’adonner à des activités professionnelles dans le respect des lois locales et à fonder un foyer. L’intégration, ou l’assimilation, aidant, certains optent, peu importent les circonstances, pour la citoyenneté des pays de résidence sans pour autant couper les liens culturels et familiaux avec la patrie de leurs ancêtres. D’autres, en l’occurrence la nouvelle génération, deviennent naturellement des autochtones du fait d’être nés dans le pays d’immigration. Au fil des temps, les migrants se retrouvent à cheval sur deux, voire plusieurs cultures avec tout ce que cela comporte comme conséquences sur le plan identitaire [lire la suite].

Gaspard-Hubert Lonsi Koko et Éric Mwamba

© Africa Média 21

jeudi 28 juillet 2011

Elections 2011 en RD Congo : Programme chiffré du RDPC - 2ème volet

logoRDPC

II - Le schéma administratif, ou les régions administratives

Dans ce second volet du chiffrage du programme électoral du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), il est question du schéma administratif, en l’occurrence les régions administratives. En effet, il va falloir s’épancher sérieusement sur les circonscriptions d’actions régionales afin de mieux cerner le fonctionnement des zones de défenses, des académies, de l’inspection du travail, de l’économie et des transports. Ainsi le RDPC clarifie-t-il ses intentions, s’agissant de la réforme générale des politiques publiques, de l’administration territoriale, de la déconcentration...

Rappelons surtout que les sommes allouées aux principaux ministères concernés, d’une manière ou d’autre, par les collectivités locales et la décentralisation s’élèvent à 2 405 000 000 d’euros, soit 35,37 % du budget prévisionnel pour l’exercice 2012.

(*) Lire le volet 2 du programme chiffré en PDF (RDPCprojetchiffre3)

vendredi 15 juillet 2011

Réponses de M. Lonsi Koko aux questions sur l'élection présidentielle en RD Congo

Abonné au forum de discussion lecridesopprimes, un réseau qui permet aux Congolais et d’autres personnes intéressées par les différentes problématiques relatives à la RD Congo d’échanger sur le Net, j’ai reçu un envoi contenant dix questions posées à M. Etienne Tshisekedi, leader de l’UDPS et candidat à la prochaine élection présidentielle. Il me semble que cet exercice, qui plus est très intéressant, doit dans l’absolu concerner toutes les personnes qui aspirent à la magistrature suprême.

Je saisis cette opportunité, en m’invitant volontiers au débat d’idées initié par lecridesopprimés. Mes réponses en pièce jointe inciteront, je l’espère, les candidats à la présidence de la République Démocratique du Congo à agir de même pour que les Congolaises et les Congolais puissent se faire une idée sur la vision de chaque prétendant.

(*) Pour lire la pièce jointe : (questionnairecriopprime2B1)

Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

mardi 12 juillet 2011

Elections 2011 en RD Congo : Programme chiffré du RDPC - 1er volet

logoRDPCCe schéma global de ventilation budgétaire, qui est établi sur la base de l’exercice gouvernemental en cours, sera forcément revu à la hausse ou à la baisse (budget rectificatif), car un budget est par essence une projection, donc une prévision. Dans la même optique, la prochaine étape du chiffrage concernera la publication du schéma administratif, en l’occurrence les régions administratives. En effet, il va falloir s’épancher sérieusement sur les circonscriptions d’actions régionales afin de mieux cerner le fonctionnement des zones de défenses, des académies, de l’inspection du travail, de l’économie et des transports. Ainsi le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo clarifiera-t-il ses intentions, s’agissant de la réforme générale des politiques publiques, de l’administration territoriale, de la décentralisation...

L’élaboration de ce budget prévisionnel tient compte du processus de programmation et de budgétisation rationnel, ainsi que de la volonté d’indépendance au regard de l’étranger. Raison pour laquelle le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo envisage d’entreprendre des réformes structurelles et « structurantes » en vue d’opérer une véritable innovation dans la gouvernance et l’éthique de la chose publique.

En tout cas, il est question d’un budget général hors dotations spécifiques et budgets annexes, ou de correction : c’est-à-dire en cours de l’exercice 2011 et en fonction des recettes, qui seront récupérées durant l’année 2012, dans le cadre de la maîtrise de différents gaspillages relatifs aux mauvaises dépenses de l’argent du circuit officiel et de la récupération de l’argent des filières dont il n’a pas le contrôle. Soulignons aussi que, selon l’option qui sera choisie le moment venu, soit chaque ministère aura son propre service de paiement de ses agents ; soit une centrale de paiement sera créée, laquelle se chargera de la paie de tous les agents de l’État.

(*) Lire le programme chiffré en PDF (rdpcprojetchiffre2B)

dimanche 10 juillet 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110710/026 relatif à la prétendue liste noire visant certains Congolais de l'étranger

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) a pris acte du démenti de M. Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo, à propos de la liste récemment diffusée sur le Net visant des journalistes et des acteurs politiques congolais résidant à l'étranger.




En conséquence, la direction du RDPC espère, d'une part, que son porte-parole, M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, dont le nom figure sur ladite liste, ne sera en aucun cas inquiété lors de son retour en République Démocratique du Congo dans le cadre des prochaines élections. D'autre part, à l'instar du gouvernement congolais, le RDPC souhaite vivement que les prochaines élections soient fiables, crédibles, justes et transparentes. Ainsi espère-t-elle que les conditions seront réunies pour le déroulement des élections dans un climat apaisé, que l'on déterminera dans les meilleurs délais le rôle de la communauté internationale en vue d'éviter d'éventuelles fraudes et contestations.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo

Fait à Paris, le 10 juillet 2011

vendredi 8 juillet 2011

Communiqué de presse n° 20110708/025 relatif à la politique énergétique en République Démocratique du Congo

La République Démocratique du Congo est très riche non seulement pour son sous-sol, mais aussi pour son « sur-sol » et son sol. Ainsi le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) a-t-il prévu, dans son programme électoral, d’initier un programme ambitieux relatif à la biodiversité et aux énergies renouvelables. La politique énergétique qu’impulsera le gouvernement du RDPC sera essentiellement dictée par des préoccupations de développement économique – c’est-à-dire l’expansion industrielle – et de progrès social, à savoir la sécurité et le confort au niveau résidentiel. En conséquence, il valorisera et exploitera d’autres types d’énergies moins polluantes, donc alternatives, comme l’éolienne ou le solaire.

Le RDPC a aussi prévu de s’atteler au nucléaire civil avec, bein évidemment, la collaboration de la communauté internationale. Mais, depuis la catastrophe nucléaire majeure survenue au Japon en mars 2011, d’aucuns ont pris conscience de l’inxeistence du nucléaire sûr. Celle-ci s’inscrit dans le même régistre que l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, survenue le 26 avril 1986, laquelle est qualifiée de plus grande catastrophe de l’industrie nucléaire civile.

Forte de cet enseignement et consciente de la menace terrifiante du nucléaire, la direction du RDPC opte pour la maîtrise de la consommation énergétique et le développement des énergies renouvelables. La République Démocratique du Congo n’ayant pas besoin de recréer l’énergie du Soleil, la nature l’ayant déjà favorisée du point de vue climatique, il serait plus intelligent d’accorder l’exclusivité de l’uranium congolais aux entreprises comme Areva, à condition que celles-ci apportent leur contribution à la politique du RDPC relative aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables – l’objectif étant d’installer à travers le territoire congolais  des chauffe-eau solaires, des éoliennes...

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Paris, le 8 juillet 2011

lundi 4 juillet 2011

M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko sur Radio Vexin Val de Seine

Ancien cadre du Parti socialiste français, ancien président du  Club de réflexion Enjeux Socialistes et Républicains ainsi que le Club Afrique, Ecrivain, Gaspard-Hubert Lonsi Koko était le samedi 9 juillet 2011 à 14h l’invité de la rédaction au cours d’une émission spéciale sur l’antenne de Radio Vexin Val de Seine (RVVS 96.2/www.rvvs.fr).


Futur candidat à l’élection présidentielle de novembre 2011 en République Démocratique du Congo, celui que l’on surnomme affectueusement « l’homme courage »  a parlé de son parcours et de son projet pour le Congo d’avenir.

Pour écouter cette émission, prière de cliquer sur le lien ci-contre : http://www.rvvs.fr/audio/emispe/speciale_lonsi-koko_11-07-09.mp3

 Robert Kongo

Correspondant en France du journal Le Potentiel/ Présentateur à la Radio Vexin Val de Seine.

jeudi 30 juin 2011

M. Lonsi Koko, l'invité du JDA d'Africa n° 1

Ce jeudi 30 juin 2011, M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) et président d'Union du Congo, a été l'invité de l'émission Le Journal des Auditeurs, animée sur Africa n° 1 par Eugénie Diecky. A cette occasion, M. Lonsi Koko a donné son avis sur le procès Chebeya, les violences sexuelles à l'encontre des femmes et la reconnaissance internationale de la République Démocratique du Congo.

Pour écouter cette émission, prière de cliquer sur le lien ci-contre : http://africa1.com/IMG/mp3/jda_-_30_06_11_pad.mp3

Une liste noire d’opposants sème le trouble dans la diaspora congolaise en France

Paris, France - Une liste noire d’opposants congolais attribuée au ministère des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC) suscite inquiétudes, réprobation et scepticisme au sein de la diaspora congolaise à Paris, a constaté sur place la PANA. 'Je ne comprends pas comment mon nom a pu se retrouver sur cette liste. Moi, je suis un opposant politique qui prône l’alternance en RDC par les urnes. Je ne peux comprendre d’être catégorisé comme ennemi de mon pays, sous aucun prétexte', a déclaré à la PANA Ferdinand Lufete, vice-président de la section française du Mouvement pour la libération du Congo (MLC).

D’autres opposants congolais pensent que la publication de la liste noire est une manœuvre destinée à leur faire peur à quelques mois de la présidentielle.

'Que la liste soit authentique ou non n’est pas le problème. En fait, si vous y croyez, vous allez désormais intégrer la menace dans votre vie quotidienne. Et si vous refusez d’y croire vous pouvez être surpris en débarquant par exemple à Kinshasa. Dans les deux cas, cette liste n’aide pas à ramener la sérénité en RDC', a estimé le président du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko.

Signée par Freddy Sombo, conseiller au ministère congolais des Affaires étrangères, la liste noire présumée comprend une cinquantaine de noms parmi lesquels des journalistes, des opposants et même des artistes en exil.

Le pouvoir de Kinshasa reprocherait à tous ces opposants 'd’insulter le président Kabila, de tabasser des officiels et des musiciens' de passage dans les capitales occidentales.

© Pana 29/06/2011

dimanche 26 juin 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110625/024 relatif à la rencontre de M. Lonsi Koko à l’ambassade des Etats-Unis à Paris

M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), sera de nouveau reçu, dans les jours à venir, à l’ambassade des Etats-Unis à Paris.

Lors d’un entretien de plus d’une heure qui s’est déroulé le 20 juin dernier, M. Lonsi Koko et les Conseillers politiques de l’Ambassade des Etats-Unis à Paris, MM. Robert Kaneda et Wallace Bain, ont fait le point sur le déroulement du processus électoral en République Démocratique du Congo. L’ambassadeur Donald Boyd Easum, ancien secrétaire d’Etat adjoint chargé des affaires africaines sous les administrations Nixon et Ford, ainsi que M. François Nzitanu, ont pris part à cette rencontre.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Périgueux, le 25 juin 2011

mardi 21 juin 2011

RD Congo : La fameuse liste noire du ministère des Affaires étrangères

Cinq questions à Gaspard-Hubert Lonsi Koko (*)
Par  Le Potentiel

1. Les noms de certains membres d’Union du Congo et du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), dont le vôtre figureraient sur une liste noire établie par le ministère des Affaires étrangères de la RDC. Qu’en est-il au juste ?
En effet, Kongotimes a diffusé sur son site internet un document présenté comme étant une liste noire. Celle-ci est datée du 10 mars dernier et a été signée par Freddy Sombo, le conseiller chargé des Congolais de l’étranger et coordonnateur de la Maison des Congolais de l’étranger auprès de M. Alexis Thambwe Mwamba, le ministre des Affaires étrangères. Deux de mes collaborateurs et moi-même, nous y figurons.


2. Avez-vous vérifié l’authenticité de ce document ?
Au début, j’ai privilégié l’hypothèse de l’intox. Mais les divers canaux auxquels nous avons eu recours ont confirmé l’authenticité de cette liste. D’après nos sources, c’est l’ANR qui l’a établie. L’Agence nationale des renseignements reprocherait aux personnes qui y figurent d’insulter le président Joseph Kabila, de tabasser les musiciens et les autorités congolaises séjournant dans les pays occidentaux en provenance de Kinshasa. Nous nous interrogeons non pas sur son existence, mais sur l’usage que l’on compte en faire et le moment choisi pour la faire circuler sur internet.

3. Au fait, Union du Congo et le RDPC font-ils réellement partie du mouvement des Résistants Patriotes Combattants Congolais qui menaceraient la quiétude des dirigeants, artistes musiciens et pasteurs Congolais en séjour en Europe comme d’aucuns le soutiennent ?
Union du Congo œuvre pour la solidarité internationale, le développement durable ainsi que pour la paix en République démocratique du Congo. Quant au RDPC, ses actions reposent sur quatre principes fondamentaux, à savoir la Liberté, l’Égalité, la Sécurité et la Prospérité. Cette plate-forme a vocation à prendre part aux élections dans l’espoir de permettre une réelle alternative politique. Ces deux structures participent au Collectif RD Congo en France, qui mène des actions de sensibilisation sur les aspects socio-économiques, politiques et stratégiques auxquels le Congo est confronté. C’est dans cette optique qu’ont été organisées les manifestations publiques du 19 février et du 12 mars à Paris, de 13 h30’ à 18 h30’, du métro Château Rouge jusqu’à la place de la République. Il n’est donc pas responsable des événements qui se sont déroulés, au-delà de ce créneau, ces jours-là. Si la démarche du Collectif RD Congo en France n’a rien de commun avec les Résistants Patriotes Combattants Congolais, il est toutefois important de rappeler qu’ils militent pour l’évolution des mœurs. Leur combat est louable sur le fond, mais doit être revu sur la forme. Je suis de ceux qui pensent que les actions en vue du changement des mentalités doivent être menées dans la tolérance mutuelle.

4. Il va falloir maintenant défendre à fond votre démarche. Comment comptez-vous vous y prendre, sachant que l’amalgame est fait ?
On veut me faire passer exprès pour quelqu’un d’irresponsable. Ne dit-on pas que celui qui veut noyer son chien l’accuse de la rage ? A l’approche des échéances électorales, on n’hésite plus du tout à s’en prendre aux candidats qui ont une réelle vision politique. Si j’ai résumé mon projet de société dans un ouvrage intitulé « La République démocratique du Congo, un combat pour la survie », lequel a été publié chez l’éditeur parisien l’Harmattan, ce n’est quand même pas pour recourir aux muscles et aux insultes en guise de confrontation idéologique. Mon action, qui a toujours eu à court terme le processus électoral comme point de repère, s’articule progressivement en fonction du calendrier publié par la CENI. On essaie tout simplement de créer l’amalgame dans le seul but de discréditer un humaniste engagé qui s’est toujours impliqué en vue de l’égalité réelle des droits et des devoirs entre les Congolais indépendamment du groupe ethnique, du rang social et de la situation géographique. Il est curieux qu’après avoir reproché à cor et à cri aux Congolais de la diaspora de se contenter de critiquer le gouvernement à des milliers de kilomètres au lieu de descendre dans l’arène pour faire valoir leurs prétentions, l’administration établit une liste noire afin de les dissuader de revenir au bercail.


5. En tant que futur candidat à l’élection présidentielle, ce fichage ne vous inquiète-il pas ?
Ce ne sont pas les intimidations, d’où qu’elles viennent, qui me détourneront de mon objectif. J’ai un projet ambitieux pour un Congo à la fois viable et vivable, et je compte en débattre de manière démocratique avec les Congolais. J’affirme être toujours candidat à l’élection présidentielle. Rien ne me fait peur, ni ne m’inquiète. Je serai à Kinshasa avant la fin de la date limite du dépôt des candidatures et je m’y installerai au-delà du temps d’une campagne électorale. Mes partenaires et moi-même sommes déterminés à mener la bataille autour des idées développées dans notre programme intitulé « Le Congo d’avenir », notre objectif étant de gagner l’élection présidentielle et d’obtenir la majorité au Parlement.

PROPOS RECUEILLIS PAR ROBERT KONGO, CORRESPONDANT EN FRANCE

Président d’Union du Congo et porte-parole du RDPC

© Le Potentiel

samedi 18 juin 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110618/023 relatif à l'intimidation à l'encontre d'un candidat à la présidence de la République Démocratique du Congo

L'Agence Nationale des Renseignements (ANR) a établi à Kinshasa une liste noire contenant des noms de personnes dont certains appartiennent aux différents groupes  des Résistants Patriotes et Combattants. Insultes au président Joseph Kabila, ainsi que tabassage des musiciens et des autorités congolaises séjournant dans les pays occidentaux, tels sont les motifs que l'ANR leur reproche. Cette liste noire a été signée le 10 mars 2011, pour exécution, par M. Freddy Sombo qui plus est conseiller chargé des Congolais de l'étranger et coordonnateur de la Maison des Congolais de l'étranger auprès de M. Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères. Le nom de M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, candidat à la présidence de la République Démocratique du Congo, et quelques-uns de ses collaborateurs d'Union du Congo, y figurent (cf. document ci-dessous).

Il est évident que cela n'est pas du tout étranger aux prochains enjeux électoraux. Mais, pourquoi a-t-on peur de la candidature de M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko ? Et qui a intérêt à ce qu'il ne se présente pas à l'élection présidentielle ?

S'agissant des insultes à l'endroit du président Joseph Kabila, d'aucuns savent que M. Lonsi Koko, homme des principes et des convictions, est un opposant dont les critiques dénoncent sans complaisance les réalisations de ses adversaires politiques et non leurs auteurs. Il est partisan de la non-violence, donc de la paix. Son projet politique en vue du Congo du troisième millénaire – lequel est résumé dans l'ouvrage récemment publié chez l'éditeur parisien L'Harmattan intitulé La République Démocratique du Congo, un combat pour la survie – fait de son auteur un opposant constructif.

Rien ne prouve non plus l'implication de M. Lonsi Koko, et de ses collaborateurs d'Union du Congo, dans le passage à tabac des musiciens et des autorités congolaises de passage dans les pays occidentaux. L'ANR lui reproche, en réalité, deux faits concrets :
- d'une part, d'avoir fait à deux reprises en sa qualité de président d'Union du Congo, auprès des services de la préfecture de police de Paris chargés des manifestations publiques, une demande en vue des marches des 19 février et 12 mars 2001 ayant dénoncé les violations des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo ;
- d'autre part, sa capacité à attirer l'attention de l'opinion internationale sur la catastrophique situation en cours en République Démocratique du Congo et son action en vue d'apporter au peuple congolais le bonheur auquel il a droit.

Au vu des arguments avancés ci-dessus, il est certain que l'ANR veut à tout prix décourager M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko dans sa démarche qui consiste à postuler à la magistrature suprême, cette intimidante initiative ayant déjà produit ses effets auprès du révérend Jean-Paul Moka qui s'apprêtait à se présenter à l'élection présidentielle.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Paris, le 18 juin 2011

(*) Ce document a été publié par le site Kongotimes : http://afrique.kongotimes.info/rdc/diaspora/combattants-france-danger-kabila-veut-elimines-voici-preuve.html.

jeudi 16 juin 2011

RD Congo : le mépris de la volonté populaire

L’Assemblée nationale et le Sénat ont voté ce mercredi 15 juin la loi électorale en termes harmonisés, en séances plénières clôturant la session ordinaire de mars 2011. Députés et sénateurs se sont finalement accordés sur l’essentiel. Parmi les divergences sur lesquelles ils ont accordé leurs violons, il y a le niveau d’études ou une expérience professionnelle avérée d’au moins cinq ans dans les domaines politique, administratif et économique à la présentation des candidatures.

Une loi taillée sur mesure

Indépendamment des divergences stratégiques et idéologiques, le Sénat congolais a adopté la nouvelle loi électorale qui régira en principe les nombreux scrutins prévus en République démocratique du Congo entre le 28 novembre prochain – pour la présidentielle et les législatives – et la mi-2013 quant aux autres scrutins. Faut-il croire que les parlementaires sortants, de la majorité comme de l’opposition, se sont arrangés pour conditionner la validité d’une candidature à un minimum de cinq ans dans les domaines politique, administratif et économique à défaut du cursus universitaire ou autre capacité ? Cette loi, qui plus est taillée sur mesure, leur permet de mettre définitivement un terme à un éventuel complexe s’agissant du niveau d’études. Ainsi, en oubliant sciemment les conditions dans lesquelles ils se sont fait élire, ils ont approuvé l’exclusion des milliers d’individus qui, par la vertu des élections, auraient pu suivre le même cheminement. Dans un pays où l’instruction n’est pas à la portée de tout le monde, seul le suffrage populaire peut permettre l’égal accès à la représentativité électorale. Conditionner le mandat électif, c’est fouler au pied la règle universelle qui veut que le peuple soit le souverain primaire.

Nul n’ignore que, en droit, la loi désigne une règle juridique suprême, générale et impersonnelle. Ainsi devons-nous tenir compte de ses dimensions matérielle et formelle. Lorsqu'une loi est régulièrement adoptée, tel est le cas du texte ayant suscité cet article, seul le législateur, ou une autorité supérieure, pourra la défaire ou la refaire conformément à la règle pratique du « parallélisme des formes ». Une autre autorité peut donc passer outre, ou la modifier, dès lors qu’elle ne réunit pas les conditions appropriées.

La primauté de la Constitution sur la loi

Après le vote de la loi électorale par les députés et les sénateurs, il ne reste plus que celle-ci soit promulguée ou non par le président de la République. Ainsi serait-il judicieux que ce dernier, en son âme et conscience, se remémore son passé et les conditions dans lesquelles il a accédé à la magistrature suprême, avant de rendre cette loi exécutoire. On n’attend pas du premier magistrat de la République de mépriser la volonté populaire, mais au contraire de veiller au respect de la Constitution. Au moment d’accomplir ce geste ultime, il doit surtout avoir à l’esprit l’alinéa 3 de l’article 5 de ladite Constitution, lequel rappelle tout simplement que « tous les Congolais de deux sexes âgés de dix-huit ans révolus et jouissant de leurs droits civils et politiques sont électeurs et éligibles ». Il en est de même de l’article 6 de cette même Constitution relatif à la création d’un parti politique ou à l’affiliation à un parti de son choix, ainsi que de l’article 102, dans la mesure où, pour être candidat aux élections législatives, l’on doit « jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques ».

Dès lors que le texte voté par les parlementaires exclut les Congolais de la diaspora de leurs droits civils et politiques, dès lors qu’il accorde aux Congolais de l’intérieur le droit de vote tout en privant un bon nombre d’entre eux du droit d’être éligibles, il viole les articles 5, 6 et 102 de la Constitution. Or, la Constitution l’emporte sur la loi en cas de conflit. Fort de ce constat, tous les démocrates osent espérer que le président Joseph Kabila aura la sagesse de demander au gouvernement et aux parlementaires de revoir leur copie, en désapprouvant une loi dont l’inconstitutionnalité de certaines dispositions génère, à n’en pas douter, des injustices.

Faire triompher l’État de droit

En République Démocratique du Congo, constate-t-on, la loi n’est plus le secours du peuple contre les gouvernants et leurs affidés. On peut à juste titre s’inquiéter sur la menace réelle qui pèse sur le peu d’acquis démocratiques hérités des élections de 2006.

Au cas où le président de la République promulguerait la nouvelle loi électorale, dont quelques articles violent indéniablement certaines dispositions constitutionnelles, il reviendrait au peuple congolais de manifester son désaccord. En effet, s’ils veulent préserver leur avenir et éviter une nouvelle mésaventure dictatoriale, les Congolaises et les Congolais n’auront pas d’autre choix que de contester en urgence des lois injustes dont la seule vocation consiste à consolider les intérêts particuliers. Ainsi devront-ils absolument faire triompher, par tous les moyens, l’État de droit au détriment de l’État privatisé que l’on veut leur imposer. Il est donc impératif d’éviter à la République Démocratique du Congo une autre dictature, aussi bienveillante soit-elle, au sein de laquelle une classe politique peu scrupuleuse finira par s’arroger, si rien ne lui résiste, le monopole de la gestion de la chose publique.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)