vendredi 30 avril 2010

Le sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de France et d’Afrique

Union du Congo salue positivement la tenue du sommet France-Afrique qui se tiendra à Nice, en France, du 24 au 31 mai 2010. Elle constate que ce forum des chefs d’État et de gouvernement de France et d’Afrique se déroulera dans un contexte historique fort particulier, relativement à la décolonisation des pays africains. En effet, cette année 2010, dix-sept États d’Afrique subsaharienne célèbrent le cinquantième anniversaire de leur indépendance nationale et de leur souveraineté internationale [pour lire la suite].

jeudi 29 avril 2010

Le Congo d'avenir

Dans le cadre des élections de 2011 en République Démocratique du Congo, le Rassemblement pour le Développement et la Paix (RDPC) a publié ses 120 propositions sous le format abécédaire. Les nombreuses réactions – sous forme d'amendements, de suggestions et conseils – les ont enrichies davantage.

Maintenant, dans une deuxième phase, le RDPC vient de transformer ses 120 propositions en une ossature programmatique intitulée Le Congo d'avenir. Bien entendu, les commissions chargées de l'élaboration du projet final poursuivent leurs travaux [lire la suite].

vendredi 23 avril 2010

L'espoir du Congo de demain

 
Invité de la semaine fête ses 5 ans !!!

A l'occasion du 5ème anniversaire de l'émission, Robert Kongo vous propose, tout le mois d'avril, une rediffusion de ses plus belles rencontres placées sous le signe de la liberté, l'égalité, la paix, la justice, l'espoir, le progrès et le partage.

Du 26 au 30 avril : Gaspard-Hubert Lonsi Koko, l'espoir du Congo de demain
Diffusion : Lundi 18h10, mercredi 12h30 et vendredi 7h30

© Radio Vexin Val-de-Seine

dimanche 18 avril 2010

À propos de la reconnaissance de la double nationalité aux Congolais d’origine

Afrique Rédaction : Dans l'éventualité de la révision constitutionnelle en République Démocratique du Congo, la problématique de la double nationalité sera certainement soulevée. Qu'en pensez-vous ?
 
Gaspard-Hubert Lonsi Koko : Rappelons que, en République Démocratique du Congo, la nationalité est régie par l’article 10 qui stipule :
« La nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre.
» La nationalité congolaise est soit d’origine, soit d’acquisition individuelle.
» Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement la République Démocratique du Congo) à l’indépendance.
» Une loi organique détermine les conditions de reconnaissance, d’acquisition, de perte et de recouvrement de la nationalité congolaise. »
 
Afrique Rédaction : Nous aimerions en effet connaître votre point de vue sur ces trois alinéas de l'article 10.
 
Gaspard-Hubert Lonsi Koko : Je m'en doute bien. Disons qu'on peut d’emblée faire trois constats. Primo, l’alinéa 1er de cet article préconise l’unicité et l’exclusivité de la nationalité congolaise. Secundo, l’alinéa 3 définit clairement le Congolais d’origine. Tertio, une loi organique détermine, entre autres, les conditions de perte et de recouvrement de la nationalité congolaise.

D’aucuns savent que la nationalité, c’est l’appartenance juridique et politique d’une personne à la population d’un État. Effectivement, en droit international, chaque pays délivre sa propre nationalité, mais ne peut contester la nationalité octroyée par un autre pays. 
On peut donc détenir plusieurs nationalités, et plusieurs passeports.

D’ailleurs, à travers sa Constitution, la République Démocratique du Congo tient à juste titre à son attachement aux droits humains et aux libertés fondamentales tels que proclamés par les instruments juridiques internationaux auxquels elle a adhéré. C’est ainsi que l’article 45-5 reconnaît aux « pouvoirs publics le devoir d’assurer la diffusion et l’enseignement de la Constitution, de la Déclaration universelle des droits de l’homme, de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, ainsi que de toutes les conventions régionales et internationales relatives aux droits de l’homme et au droit international humanitaire dûment ratifiées ». Or, personne n’ignore que 
le droit à la nationalité est inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (art. 15) ainsi que dans la déclaration universelle des droits de l’enfant (art 3).
 
Afrique Rédaction : Est-ce que les traités internationaux ratifiés par un pays ont-ils une valeur constitutionnelle ?
 
Gaspard-Hubert Lonsi Koko : Dès lors que le législateur congolais a réaffirmé dans l'article 45-5 son adhésion et son attachement à la Déclaration universelle des droits de l’homme, à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, aux Conventions des Nations Unies sur les droits de l’enfant et sur les droits de la femme, les dispositifs constitutionnels ayant trait au choix entre la nationalité congolaise d’origine et la citoyenneté étrangère détenue par ses nationaux doivent être conformes à ces textes internationaux. Rappelons que l’article 15 la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule : « Tout individu a droit à une nationalité. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité ». Quant aux enfants nés des parents congolais dans un pays régi par le droit du sol, ou dont l’un des parents n’est pas Congolais, l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’enfant est sans aucune ambiguïté : à savoir « dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale ».

Par ailleurs, l’alinéa 4 de l’article 10 stipule qu’« une loi organique détermine les conditions de reconnaissance, d’acquisition, de perte et de recouvrement de la nationalité congolaise ». Or, nul n’ignore le caractère non rétroactif d’une loi. De ce fait, cette loi organique ne peut pas s’appliquer aux Congolais d’origine détenant une citoyenneté étrangère avant sa promulgation.
Enfin, dès lors que des Congolais d’origine détenant la double nationalité se sont fait élire au parlement et sont naturellement intégrés dans la haute fonction publique, il serait injuste de refuser cette prérogative à d’autres personnes qui se trouvent dans la même situation. De plus, selon un principe juridique, les faits précèdent la loi.
 
Afrique Rédaction rédaction : Et alors ?
 
Gaspard-Hubert Lonsi Koko : Compte tenu des éléments et des textes évoqués ci-dessus, on peut aisément conclure que l’unicité et l'exclusivité de la nationalité congolaise donne le droit à la République Démocratique du Congo de ne pas reconnaître, conformément à l’article 10-1, la citoyenneté étrangère détenue par ses nationaux. En revanche, au regard du droit international, ce dispositif constitutionnel ne peut en aucun cas priver quelqu’un de sa nationalité congolaise d’origine, ni l’obliger à renier sa citoyenneté étrangère. De ce fait, l’alinéa 1er de l’article 10 doit être révisé afin de permettre la double nationalité aux Congolais d’origine.

 
(*) Gaspard-Hubert Lonsi Koko est président d'Union du Congo (UDC) et porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC).

jeudi 15 avril 2010

Financement de la campagne du RDPC

Les élections présidentielle et législatives se dérouleront en 2011 en République Démocratique du Congo. À cet effet, dans le cadre du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), nous avons publié nos 120 propositions (voir ce lien) qui s'articulent autour des 4 thèmes : la croissance économique, l'évolution sociale, l'innovation politique et la Paix. Notre souhait, c'est de faire émerger une politique ambitieuse dont les acquis seront la Liberté, l’Égalité, la Sécurité et la Prospérité.

Comme vous le savez, il nous faut des moyens financiers pour entreprendre les démarches appropriées et asseoir le RDPC, dans un premier temps, dans toutes les grandes villes du Congo. Voilà pourquoi nous venons de créer une association dénommée ARDPC (Les Amis du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo) afin de récolter des fonds pour le financement de cette campagne.

Nous espérons donc pouvoir compter sur votre aide financière, à votre convenance, moyennant un chèque établi à l'ordre de l'ARDPC. Un reçu vous sera délivré en bonne et due forme.

Le Bureau de l'ARDPC est composé de :
Président : K. Paulusi
Secrétaire Général : F. Nzitanu
Trésorier : A. Mukoko

Adresse postale :
ARDPC
C/O F. Nzitanu
3, rue Émile Bertin
75018 Paris
France

E-mail : amisrdpc.rdc@gmail.com

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Préfecture de Police de Paris, Identification R.N.A. : W751204263 – Journal Officiel du 10 avril 2010, N° de parution : 20100015, N° d'annonce 851

mardi 13 avril 2010

L'insécurité dans la province de l'Équateur

Selon, M. Lambert Mende Omalanga, les auteurs de l’attaque-surprise de la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Équateur, font partie du groupe dénommé « Armée Nzobo ya Lombo » (bandits du village). Ainsi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a-t-il reconnu les dysfonctionnements non seulement dans le système des renseignements, mais aussi dans le dispositif sécuritaire.

Comment des insurgés, des simples pêcheurs devenus assaillants selon M. Mende Omalanga, ont-ils pu s'emparer d'une ville comme Mbandaka et se rendre, dans la foulée, maîtres de l'aéroport sans aucune résistance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ? Avec qui ont-ils troqué leurs cannes à pêche contre des armes lourdes ? [lire la suite]

lundi 12 avril 2010

Quel système politique pour la République Démocratique du Congo ?

Président d’Union du Congo et porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko répond aux questions d’Afrique Rédaction sur le système politique idéal pour la République Démocratique du Congo.

Afrique Rédaction : Que pensez-vous du paysage politique en République Démocratique du Congo ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
En République Démocratique du Congo, le courant libéral est représenté par le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba et l’Union pour la Reconstruction du Congo (UREC) d’Oscar Kashala. En principe, une coalition politique sérieuse se fait autour d’un projet politique. Or, au second tour de l’élection présidentielle de 2006, l’UREC n’a pas jugé utile de rejoindre l’Union pour la Nation (UN), la coalition ayant soutenu le MLC face à l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP) acquise à la cause du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de Joseph Kabila.

Afrique Rédaction : Faut-il alors conclure que l’AMP se situe à gauche de l’échiquier politique congolais ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
On ne peut pas raisonner a contrario, car les intentions réelles des uns et des autres ne sont pas forcément sincères. En tout cas, on retrouve des prémices du socialisme dans l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) d’Étienne Tshisekedi. Rappelons que l’UDPS est membre de l’Internationale Socialiste. Le PPRD de Joseph Kabila essaie d’épouser par positionnement politicien l’idéologie socialiste mais, dans la pratique, on constate que ce parti politique n’a aucune idéologique bien définie. L’exercice du pouvoir a montré que le PPRD se situe plus dans le camp libéral que dans le giron socialiste. Je ne suis pas du tout surpris par la position adoptée par l’UREC, au second tour de l’élection présidentielle de 2006, ayant consisté à s’abstenir entre le MLC et le PPRD.

Si, par allusion à la gauche, vous sous-entendez que les partis politiques qui constituent l’AMP sont d’obédience progressiste, je rappelle que les systèmes politiques en cours dans des pays démocratiquement structurés ne s’articuleront pas obligatoirement de la même façon que dans un pays comme la République Démocratique du Congo. Il faut donc beaucoup de lucidité pour faire émerger un système politique viable et adapté aux réalités congolaises. Vouloir à tout prix reproduire dans notre pays les modèles étrangers, particulièrement le recours au libéralisme tel que pratiqué ailleurs, c’est sombrer dans l’aventurisme et dans la caricature.

Afrique Rédaction : Pourtant, il y en a qui préconise un  projet libéral et progressiste pour le développement et la reconstruction de la République Démocratique du Congo ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
Avec ce genre de formule, on s’expose à l’oxymore politique. On sait d’emblée que l’alliage entre le libéralisme et le progressisme a toujours abouti à l’impasse. On est soit libéral, donc capitaliste, soit progressiste, c’est-à-dire socialiste ou communiste. Mais pas l’un et l’autre à la fois. Il est très difficile de bâtir quelque chose de concret dans l’antinomie. De plus, mettre bout à bout, à savoir par concaténation, les idéologies contraires donne toujours des résultats superfétatoires.

Le libéralisme a peut-être des atouts, encore faut-il que les conditions locales s’y prêtent, mais leurs conséquences sont connues d’avance : le profit à tout prix au détriment du social au point de générer un monde à deux vitesses ; l’inégalité des chances entre les citoyens au détriment de la tolérance, de la solidarité et du droit à la différence ; l’asservissement des pauvres par les riches avec tout ce que cela génère comme insécurité et injustice ; la non-émergence d’une classe moyenne et la non-primauté de la personne humaine à cause du non-respect des Droits de l’Homme ; les manipulations systématiques de la Constitution, la pensée unique en guise d’estocade à la liberté de pensée et d’expression ; le non-respect du droit des travailleurs au prétexte d’une croissance économique dont les bénéfices ne profiteront qu’à une infime minorité de la population, une politique à deux vitesses sur les plans de la santé et de l’éducation...

Dans la même optique, force est de constater que le communisme a totalement échoué dans le monde entier, y compris en Chine où le libéralisme économique s’est installé. Le libéralisme sauvage n’est pas plus apte, au contraire, à faire face à la situation présente. L’exemple de la Russie, dans ce domaine, est édifiant. Ayons aussi à l’esprit la récente crise économique qui a été jugulée, aussi bien en Europe qu’aux États Unis, grâce à l’intervention de l’État. Le risque existe donc que se développe en République Démocratique du Congo une société dont l’exemple de libéralisme sauvage à la russe illustre ce qui se produit lorsque l’État ne joue plus son rôle. L’exemple russe est caractéristique du développement mafieux dans un système économique intégralement libéral, dont l’activité sauvage aboutit à des excès inimaginables.

Afrique Rédaction : D’après vos arguments, seule l’idéologie socialiste permettrait à la République Démocratique du Congo d’affronter sereinement les enjeux en cours ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
S’agissant de mes opinions politiques, car vous faites subrepticement allusion à mes fréquentations socialistes, je tiens à rappeler que je suis un jauressien : c’est-à-dire un réformiste. Personnellement, je me reconnais dans la mouvance social-démocrate.

Pour répondre à votre question, l’UDPS, qui se réclame du socialisme, n’a jamais pris le pouvoir dans notre pays : d’où la difficulté de tirer des conclusions pouvant éclairer l’avenir. Quant à la gestion du Congo par le PPRD, un autre parti qui essaie de se revendiquer du socialisme, elle me fait penser à celle qui est en cours en Chine. En effet, le régime chinois étant d’obédience communiste, la politique gouvernementale, dans ce pays, épouse complètement le libéralisme à outrance.

Étant de ceux qui pensent que le devoir politique le plus élémentaire est de combattre, je partage les avis selon lesquels les différents modèles de libéralisme sauvage existant au monde sont des contre-références pour le développement social. Il est à noter que la liberté totale d’entreprendre sans garde-fous, dans une population congolaise sans expérience démocratique accomplie, a conduit à la domination des mafias, à la déchéance de l’État, au blocage de la société, à la misère de la majorité de la population. Préconiser le libéralisme dans pareilles circonstances, c’est vouloir carrément et simplement anéantir l’État dont le rôle consiste à garantir l’égalité des chances pour tous et à protéger les plus faibles contre la domination des plus forts.

Afrique Rédaction : Mais que préconisez-vous, comme système politique, entre libéralisme et socialisme, voire communisme ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
On voit très bien, au fil de notre entretien, que seule la voie social-démocrate pourrait permettre de maîtriser les problèmes politiques qui se poseraient. Encore faut-il savoir faire la distinction entre les social-démocraties allemande et française, tout en ayant à l’esprit les éventuelles difficultés dans leur déclinaison dans un pays comme la République Démocratique du Congo. C’est pourquoi la responsabilité qu’auront les socialistes,  à l’échelle planétaire, sera énorme. Le grand problème qui se posera sera la capacité d’adaptation des populations mondiales, particulièrement des populations paysannes qui restent la majorité.

Le recours au libéralisme dans un pays comme la République Démocratique du Congo, où prédomine l’inexistence de l’État, hypothéquera la réussite et empêchera les lendemains de chanter. Il faut carrément rejeter ce modèle qui est aux antipodes d’un avenir meilleur pour la majorité des Congolais. Il ne reste donc plus qu’à chercher des voies nouvelles en vue d’un modèle politique qui, sous l’impulsion des hommes et des femmes très soucieux du bien-être de leurs compatriotes, pourra contrôler le capitalisme et l’empêcher de dégénérer. Tel est le chantier du  Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC).

Le défi d’aujourd’hui, c’est de réformer profondément la société congolaise afin d’en supprimer les tares, de développer le confort des ménages, de transformer le régime de la propriété, de créer des emplois, de promouvoir le phénomène de la redistribution des richesses dans l’espoir de distribuer une forte proportion du PIB sous forme de prestations sociales, pensions et allocations, de faire enfin émerger un État providence. C’est politiquement possible.

Le RDPC est donc favorable à un modèle humaniste en vue de la croissance économique, de l’évolution sociale, de l’innovation politique et de la paix. Notre ambition, c’est de faire émerger une politique ambitieuse dont les acquis seront la Liberté, l’Égalité, la Sécurité et la Prospérité. Nous avons vocation non seulement à faire évoluer les mentalités en toute liberté absolue des consciences, mais surtout à faire entrer la République Démocratique du Congo dans le cercle des grands pays du troisième millénaire.

© Afrique Rédaction

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(*)  http://unionducongo-rdc.org – E-mail : unionducongo@gmail.com
(**) http://rdpc-rdcongo.blogspot.com – E-mail : rdpc.rdc@gmail.com

jeudi 8 avril 2010

L’avenir de la République Démocratique du Congo, d’après Gaspard-Hubert Lonsi Koko (*)


Afrique Rédaction : En tant que futur candidat à la prochaine élection présidentielle en République Démocratique du Congo, pourriez-vous présenter à nos lecteurs la situation actuelle de ce riche et beau pays ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko : Il est évident que la République Démocratique du Congo, notre riche et beau pays, est un géant au cœur de l’Afrique. C’est une puissance économique incontournable aussi bien dans la sous-région qu’à l’échelle continentale, même mondiale.

D’une part, sa population la place entre le 18ème et 20ème rang mondial. Au sein de cette population figure les Congolais de l’étranger, composés en majorité de personnes âgées de moins de 30 ans. Précisons que nos compatriotes de la diaspora, dont le nombre s’élèverait entre 5 et 10 millions, représentent, sur le plan économique, un grand marché domestique. En outre, notre pays est le 12ème État au monde en terme de superficie, avec 2 345 409 km2, soit quatre à cinq fois la France et plus de quatre-vingt fois la Belgique !

D’autre part, l’ensemble du territoire congolais dispose d’innombrables atouts naturels, tels que les matières premières qu’on ne cite plus, au point d’inciter certains experts à utiliser l’expression d’« anomalie géologique ». Son fleuve majestueux, que le gouvernement d’Union du Congo rendra navigable tout au long de sa trajectoire équivalant à 4 700 km si je suis élu président de la République en 2011, deviendra une vraie autoroute fluviale. Quant à son débit, le second du monde après le fleuve Amazone, il dote notre pays de potentialité immense dans le domaine d’hydroélectricité que notre gouvernement exploitera pleinement de la même façon que ses nombreux affluents. Au-delà de la dotation naturelle exceptionnelle, la position géostratégique de notre pays lui vaudra, grâce à l’effort du gouvernement d’Union du Congo, le titre du « poumon économique du continent ». Notre objectif, c’est de faire du Congo le « centre d’impulsion de l’économie sous-régionale et continentale ». En d’autres termes, nous agirons pour que notre pays redevienne la clé de la stabilité, dans tous les termes de l’acception, du continent africain.

Mais à l’heure actuelle, en dépit de ses potentiels énormes, la République Démocratique du Congo reste un géant aux pieds d’argile, une puissance virtuelle qui ne cesse de se chercher et qui, visiblement, peine à décoller. Bref, une puissance très malade à cause de l’incapacité de ses dirigeants et de son élite. En effet, les causes de cette défaillance sont connues du commun des mortels. Mais ayons l’intelligence de reléguer au passé cette période sombre et stérile, pour mieux assumer notre avenir, donc notre destin commun. Le processus de normalisation et les prémices de l’État de droit aidant, il est temps que chacun s’associe aux forces du progrès que nous représentons en vue de l’édification du Congo du troisième millénaire.

Voilà pourquoi nous proposons au peuple congolais, en tant que Souverain, quelques mesures qui, nous semble-t-il, si elles sont appliquées à bon escient, placeront notre pays dans le concert de grandes puissances de ce monde [lire la suite].

RDC : "La construction d'un Etat démocratique sur le point d'échouer"

Dans un rapport intitulé : Congo, l’enlisement du projet démocratique*, l'International Crisis Group, examine l’échec des dirigeants élus en 2006 à changer radicalement de gouvernance et à répondre aux aspirations démocratiques de leurs citoyens. Presque quatre ans après la victoire de Joseph Kabila à des élections considérées comme une avancée majeure pour le processus de paix, le pouvoir est centralisé à la présidence, les contre-pouvoirs sont quasiment inexistants, les libertés fondamentales sont fréquemment menacées, et le régime ne parvient pas à régler les conflits locaux. Les partenaires du Congo doivent replacer la démocratisation et les réformes institutionnelles au centre de leur dialogue avec le gouvernement du président Kabila [lire la suite].

Cinq questions à Gaspard-Hubert Lonsi Koko, Président d’Union du Congo

1. Pourquoi les efforts fournis en matière de réforme du secteur de la sécurité n’aboutissent pas à la paix en RD Congo ?

Si la paix tarde à se matérialiser, c’est parce que la sécurité de la RD Congo est conditionnée non seulement par celle de ses voisins, mais aussi par celle des pays de l’Afrique centrale, australe et orientale. Par sa situation géographique, notre pays est de facto le cœur de la géopolitique du continent. Nous devons donc garantir la stabilité de notre territoire national et développer une diplomatie efficace, car la paix et la sécurité régionales ne pourraient être sauvegardées que grâce à l’implication de différents acteurs régionaux, voire continentaux. Sachons que l’existence des bases communes aux populations africaines est l’un des éléments fondamental pour la mise en place d’un système confédéral de protection [lire la suite].

120 propositions pour la RD Congo

Ainsi, dans la perspective de prochaines joutes électorales qui vont, sans doute, marquer de manière indélébile et indéniable l’histoire glorieuse et mirifique de la République Démocratique du Congo, j’ai défini, en qualité de candidat à l’élection présidentielle, les principales orientations en vue d’un projet de société novateur, révolutionnaire, lequel permettra à mon pays de se forger une place privilégiée parmi les grandes puissances de ce monde. Mon ambition consiste à offrir à tous mes compatriotes, quels qu’ils soient et où qu’ils soient, l’opportunité de reconquérir par la force du travail et de l’intelligence, par la solidarité et la fraternité, par la tolérance et la justice, une dignité qui fait sans conteste la fierté et la grandeur des peuples libres et généreux, créatifs et industrieux [lire la suite]

RDC : Naissance du RDPC

Une nouvelle plate-forme associative a été lancée à Paris le 21 janvier 2010. Les structures congolaises Union du Congo, Débout Congolais et la section Europe du Collectif des Organisations et des Associations des Jeunes solidaires du Congo-Kinshasa (COJESKI-RDC) ont décidé de créer le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) [lire la suite].

Le compte à rebours pour le renouveau de la RDC : Le chantier pour la cohésion inter-dimensionnelle de Congolais

Les têtes pensantes de l’Union du Congo, de Débout Congolais et COJESKI (collectif des organisations et des associations des jeunes solidaires du Congo-Kinshasa), ont pris part hier à un diner de réflexion dans un resto huppé de Paris, pour joindre, l’utile à l’agréable autour d’un banquet sur le regard critique de la situation actuelle de la RDC et son devenir.

Au menu, la révision de l’article 10 de la Constitution congolaise (double nationalité), le séjour de Bernard Kouchner au Rwanda et à Kinshasa, la partition de la RDC [lire la suite].