Gaspard-Hubert Lonsi Koko, essayiste d’origine congolaise, explique pourquoi, à ses yeux, François Hollande doit continuer à s’opposer au Pacte budgétaire européen.
Récemment, alors que la chancelière allemande Angela Merkel se déclarait optimiste sur un partenariat avec le président français nouvellement élu, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, s’est opposé de manière catégorique aux intentions de François Hollande en matière de relance de la croissance en Europe. Il a refusé l’idée de modifier le pacte budgétaire et de permettre à la Banque centrale européenne de prendre des mesures de relance.
Le capitalisme est d’actualité, sur le plan économique, depuis plus de quatre siècles. Son handicap est d’être instable, entre expansion, récession et parfois crises. A cela, il faut ajouter l’accumulation, ou alors la concentration, du capital. Adam Smith écrivait que l’Etat devait limiter son intervention dans les affaires économiques afin de favoriser au mieux le bien de l’individu, donc de la société. Après la doctrine néoclassique du capitalisme et son illustration a contrario par la grande crise de 1929, il n’était plus acceptable d’invoquer la «main invisible» comme mécanisme automatique de régulation [lire la suite].
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
© Le temps
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