Le président français a hésité à se rendre au Sommet de la francophonie dans un pays, la République Démocratique du Congo, qui bafoue la démocratie.
« La situation en République démocratique du Congo est tout à fait inacceptable sur le plan des droits, de la démocratie,
et de la reconnaissance de l'opposition. » Cette déclaration de François Hollande,
au détour d'une conférence de presse mardi, a retenu l'attention, alors
que le président français doit précisément se rendre samedi à Kinshasa
pour le Sommet de la francophonie. « Cela n'a rien de surprenant. C'est
juste une première approche des messages qu'il délivrera sur place »,
explique-t-on à l'Élysée, où l'on rejette toute idée d'improvisation.
Les
autorités françaises trahissent un certain embarras à quelques jours du
déplacement. Car se rendre à ce sommet n'était pas une évidence. À
peine élu, François Hollande a été confronté à la question de sa
participation à ce rendez-vous prévu de longue date. Nicolas Sarkozy
hésitait lui aussi. Dans l'entourage du nouvel élu, le sujet divise tant
les diplomates que le Parti socialiste. « Il y a eu un vrai débat »,
reconnaît Yamina Benguigui, ministre déléguée à la Francophonie. Les
ONG, elles non plus, ne parlent pas d'une seule voix [lire la suite].
© Le Figaro
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