Le 14ème Sommet de la Francophonie s'est clôturé dimanche 14
octobre à Kinshasa. Sans surprise, Paris et Kinshasa ont joué leur
partition : François Hollande défendant les "valeurs de la Francophonie" et les droits de l'homme et Joseph Kabila, droit dans ses bottes, et "pas du tout complexé par le niveau de démocratie" de son pays. A l'heure des bilans, que doit-on retenir du ce Sommet ?
La
tension était au rendez-vous samedi à Kinshasa. Poignée de main pas
vraiment franche, sourires crispés, François Hollande et Joseph Kabila
ont joué à fleuret moucheté par discours interposés. François Hollande
avait pris soin de "déminer" le terrain quelques jours avant son arrivée en déclarant que "la
situation en RDC était tout à fait inacceptable sur le plan des droits,
de la démocratie et de la reconnaissance de l'opposition". A Kinshasa, les propos ont été plus "mesurés", diplomatie oblige. Mais François Hollande a gardé le cap : "tout dire" au président Kabila. En retour, le président français a eu droit à un discours très ironique de Joseph Kabila : "nous pratiquons la démocratie dans ce pays par conviction. Conviction, et non pas par contrainte". Voilà pour les paroles [lire la suite].
Christophe Rigaud
© Afrikarabia
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