Comment serrer la main d’un président de la République contesté par
une majorité d’électeurs, en l’occurrence Joseph Kabila, sans pour
autant légitimer le pouvoir qu’il a confisqué à l’issue du scrutin de
novembre 2011 ? L’Élysée devait trouver une parade. Ainsi l’étape
sénégalaise du voyage africain de François Hollande était-elle
indispensable.
François Hollande à Kinshasa (crédit: © Présidence de la République - Christelle ALIX)
Le séjour africain du président de la République française s’est basé sur l’équilibrisme, atout maître d’un certain François Mitterrand, contrebalançant les acquis démocratiques et les abus aristocratiques, bonne et mauvaise gouvernances, poignées de main chaleureuse à Dakar et froide à Kinshasa. François Hollande a-t-il su négocier la rupture avec ses prédécesseurs, s’agissant de la Françafrique, d’autant plus qu’il a déjà été critiqué pour avoir reçu à l’Élysée les partisans du statu quo et prévu d’être reçu par un Joseph Kabila dont la réélection est en proie à l’illégitimité ? [Lire le billet]Gaspard-Hubert Lonsi Koko
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