mercredi 18 août 2010

Gaspard H. Lonsi Koko sera le candidat du RDPC

Il s'appelle Gaspard Hubert B. Lonsi Koko. Congolais de la diaspora, il est à Kinshasa pour tâter le terrain et surtout asseoir son parti politique le Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC).

Samedi 14 août dernier à l'Orangeraie, devant quelques journalistes, il a expliqué ce qu'il compte faire. Parce que l'opposition, a-t-il dit, ne joue pas correctement son rôle. Membre d'une structure associative ayant pignon sur rue en France et bien connu des Congolais dénommée Union du Congo, Gaspard Hubert B Lonsi Koko et ses autres membres ont décidé de sauter le pas en créant un parti politique qui devra traduire dans les faits la perception du Congo qui est la leur. La meilleure voie aurait consisté logiquement à s'associer à un parti existant. Mais ils se sont rendu compte que beaucoup de leaders politiques gèrent leurs partis politiques comme des boutiques et ne sont donc pas prêts à s'ouvrir aux autres [lire la suite].

Philippe Mbayi Wete

© L'Observateur

La vision de la RDPC sur le Congo-Kinshasa

Un nouveau parti politique dénommé « Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo » (RDPC) vient de s’ajouter sur la liste des formations politiques en République démocratique du Congo. Son leader, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président de l’Union du Congo en France, a profité de son séjour à Kinshasa pour entretenir la presse sur la vision de son parti sur la République démocratique du Congo.


 Après avoir défini l’Union du Congo comme étant un cadre oeuvrant pour la solidarité internationale et la paix, Gaspard-Hubert Lonsi Koko a fait remarquer que, bien que vivant les réalités, l’Opposition en République démocratique du Congo ne joue pas son rôle. Son souhait est de voir les partis politiques de l’Opposition et la diaspora congolaise œuvrer en collaboration afin de constituer un contre pouvoir à la majorité qui dirige actuellement la RDC. Toutes les compétences, tant de l’intérieur que de l’extérieur, sont à capitaliser afin de décréter la vraie indépendance en RDC. Avec l’implication de tous les Congolais, Lonsi Koko est convaincu que la RDC ira de l’avant [lire la suite].

Par Véron-Clément Kongo

© Le Potentiel

jeudi 5 août 2010

Élection présidentielle : les protagonistes annoncent déjà les couleurs !

L'annonce du séjour de M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), en République Démocratique du Congo relance le débat sur l'élection présidentielle avec tout ce que cela comporte de bon et de mauvais. En effet, M. Lonsi Koko atterrira à l'aéroport de N'Djili, à bord d'un avion d'Air France, le 7 août à 17 h 30. Lors de son séjour en République Démocratique du Congo, il s'entretiendra avec les responsables des partis politiques de l'opposition ainsi qu'avec la presse locale et visitera, surtout, les quartiers populaires très pauvres. Enfin, il officialisera une équipe qui représentera sur le plan national le RDPC. Roger Bongos, directeur de publication d'Afrique Rédaction et collaborateur du journal La Prospérité, l'a rencontré pour en savoir davantage.

MM. Gaspard-Hubert Lonsi Koko et Donald B. Easum, ancien Secrétait d'État américain aux affaires africaines

La Prospérité : Quelles sont vos origines, monsieur Gaspard-Hubert Lonsi Koko ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
Je suis un Kinois né des parents originaires du Bas-Congo. De ce fait, je suis mukongo, et la Constitution congolaise me reconnaît comme tel. Est-ce pour évoquer la problématique de la double nationalité que vous me posez ces questions ?

La Prospérité : Tout à fait. Pour quelqu'un qui aspire à devenir président de la République Démocratique du Congo, on ne peut que vous interroger, entre autres, sur cette problématique. Qu'elle est donc votre point de vue ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
Je vous fais l'économie de la contradiction entre les alinéas 1er et 3 de la Constitution congolaise en matière de nationalité. Je vous épargne aussi le conflit entre les dispositifs constitutionnels et la loi sur la nationalité, car la Constitution prime sur la loi. Néanmoins, la Constitution congolaise constate qui est Congolais d'origine : à savoir toute personne née des parents faisant partie des groupes ethniques reconnus lors de l'indépendance de notre pays. De ce fait, cette Constitution n'a pas vocation à ôter à tout Congolais d'origine sa nationalité.
Par ailleurs, dès lors que le moratoire décidé au niveau du Parlement court toujours, on ne peut pas empêcher les Congolais d'origine se trouvant dans la même situation que leurs compatriotes parlementaires, sénateurs et ministres détenant des citoyennetés étrangères d'en bénéficier. Vous voyez bien que les Congolais sont très nombreux, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, à être concernés par cette problématique de la double nationalité.
Que doit-on faire concrètement ? Déclarer anticonstitutionnelles toutes les mesures prises depuis 2006 par des gens élus, quand bien même ils détiennent des citoyennetés étrangères ? La sagesse voudrait que l'on privilégie l'intérêt du pays. Rappelons qu'en droit les faits précèdent la loi.

La Prospérité : Que direz-vous par rapport à ceux de nos compatriotes qui ne ratent aucune occasion de s'en prendre à vous ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
C'est leur droit le plus absolu de me critiquer. Mais vous avez remarqué qu'ils ne m'attaquent jamais sur mes positions politiques, ni sur le projet de société que mes amis et moi-mêmes nous défendons. Vous avez aussi constaté que mes détracteurs les plus perspicaces sont tous partisans de ceux qui, au regard de l'administration congolaise, détiennent la double, voire la multiple nationalité.  En tout cas, les gens avertis ont vite compris à qui profitent leurs attaques à mon encontre. Il paraît que l'on ne jette la pierre qu'à un arbre fruitier.

La Prospérité : Pourquoi les surnoms de « Koko bopeto », ou « Koko le balayeur » ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
On n'attribue pas un surnom à quelqu'un par le simple fait du hasard. Cela reflète toujours un besoin inconscient. La corruption étant l'un des maux qui hypothèquent l'avenir de notre pays, mes compatriotes, à travers ces surnoms qu'ils m'affublent, s'attendent à ce que je puisse axer ma campagne sur la thématique de la rigueur dans la gestion de la chose publique.

La Prospérité : En quoi consiste réellement votre descente au pays ?

Gaspard-Hubert Lonsi Koko :
Une élection se gagne avant tout sur le terrain. Il faudrait bien que je réunisse les conditions nécessaires pour une campagne efficace. La crédibilité d'un candidat dépend de son projet de société. Et ce projet doit être défendu dans le cadre d'une structure légale, habilitée à prendre part à la compétition. L'un des objectifs de mon séjour au Congo consiste donc à confronter aux réalités locales le projet que nous avons conçu. Qui veut aller plus loin doit toujours penser à ménager sa monture. Je n'ai nullement l'intention de courir comme le lièvre de La Fontaine. Ma présence au pays sera aussi l'occasion d'échanger avec les forces vives de la Nation dans le cadre d'une concertation républicaine. D'aucuns savent que j'ai choisi la voie des urnes, même si cela me vaut des attaques déguisées. Mais j'assume mon choix, tout en me préservant de toute violence, aussi verbale soit-elle, à l'encontre de ceux qui ne pensent pas comme moi.

Propos recueillis par Roger Bongos.

© La Prospérité Online

dimanche 1 août 2010

RDC : Gaspard-Hubert Lonsi Koko à Kinshasa

Retour au pays pour le porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC). Futur candidat de la diaspora aux élections présidentielles de 2011, Gaspard-Hubert Lonsi Koko entame une tournée politique en République Démocratique du Congo. Objectifs : visites de terrain et mobilisation de ses équipes de campagne. Lonsi Koko atterrira à l'aéroport de N'Djili le 7 août prochain à 18h05.

Gaspard Hubert Lonsi Koko.pngPendant son déplacement en République Démocratique du Congo (RDC), Gaspard-Hubert Lonsi Kokorencontrera les partis politiques de l'opposition ainsi que la presse locale. Il entamera ensuite une tournée à travers le pays, l'objectif étant de "visiter les quartiers populaires très pauvres". Enfin, il officialisera une équipe qui représentera localement le RDPC en République démocratique du Congo [lire la suite].

mercredi 28 juillet 2010

Vie politique : Gaspard-Hubert Lonsi Koko descend dans l'arène

Il est connu comme essayiste ; il est aussi l'un des acteurs « blacks » de la vie politique française. Gaspard Lonsi Koko est un humaniste connu sur les deux rives du fleuve Congo. Il écume les aires où se débat le sort de son peuple pour y insuffler le supplément d'âme dont il se dit porteur. Très bientôt, il faudra sans doute le voir en perspective par rapport à la vie et aux échéances politiques de son pays d'origine, la République démocratique du Congo. Il ne cache pas ses ambitions politiques, en effet, et il vient pour cela de créer un parti politique, le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) dont il n'est, en toute humilité, que le « porte-parole ». Le 7 août prochain, pourtant, il arrive à Kinshasa pour l'épreuve du feu et l'immersion dans la réalité concrète du pays, puisqu'il annonce son désir de visiter surtout les quartiers pauvres de la capitale. Lucien Mpama lui a posé trois questions [pour lire la suite]. 

© Les Dépêches de Brazzaville

mardi 27 juillet 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100726/003 relatif au séjour de M. Lonsi Koko en République Démocratique du Congo

M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), se rendra très prochainement en République Démocratique du Congo. En effet, M. Lonsi Koko atterrira à l'aéroport de N'Djili, à bord d'un avion d'Air France, le 7 août à 17 h 30.

Lors de son séjour en République Démocratique du Congo, M. Lonsi Koko s'entretiendra avec les responsables des partis politiques de l'opposition et avec la presse locale. Il fera également une tournée à travers le pays, l'objectif étant de visiter les quartiers populaires très pauvres. Enfin, il officialisera une équipe qui représentera localement le RDPC.

La Direction du RDPC

Fait à Paris, le 27 juillet 2010

mardi 20 juillet 2010

L’Adhésion de la République Démocratique du Congo à l’OHADA était-elle indispensable ?


OHADA-RDC.jpgLa République Démocratique du Congo, par ses potentialités économiques et sa situation géographique, constitue un pôle de développement indéniable. Son adhésion à l’Organisation pour l’Harmonisation du Droit des affaires en Afrique (OHADA) était-elle indispensable ? En tout cas, cette récente appartenance a suscité plusieurs interrogations – notamment sur les questions relatives aux banques, aux sociétés et aux organisations régionales – sauf celle ayant trait à la monnaie. En effet, cette institution née d’un traité signé le 17 octobre 1993 à Port-Louis (Île Maurice) regroupe aujourd'hui 17 pays : les 14 pays de la Zone franc CFA, les Comores, la Guinée Conakry et la République Démocratique du Congo. Rappelons que la monnaie a toujours permis d’affirmer, dans la plupart des cas, la souveraineté d’un pays, ou d’une région, dans les échanges commerciaux. Pour en savoir davantage, Afrique Rédaction a rencontré M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, qui plus est porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) et candidat à l'élection présidentielle [pour lire la suite].

© Afrique Rédaction 

lundi 19 juillet 2010

Nos questions à M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko

 MM. Gaspard-Hubert Lonsi Koko et Donald B. Easum,
ancien Secrétaire d'État américain aux affaires africaines
 
Congolais, pourquoi votre diaspora est-elle sous une surveillance inédite ? Un rapport confidentiel nous a été "filé" par un journaliste d'investigation. Le présent fait un état des lieux et atteste deux points.

Ya yambo (primo). Jamais dans l'histoire de la RDC, la diaspora congolaise ne s'est donnée elle-même autant de crédit ou de moyens d'agir dans la vie politique intérieure congolaise avec des effets inédits. Depuis 1960, on n'a jamais vu ce mouvement de masse dans  la diaspora. Cette diaspora est le sujet d'une attention et d'un intérêt soutenus au sein des sociétés technologiquement avancées par ce que la diaspora a dépassé le statut de simple citoyen congolais observateur.

"Mpo na mibale ( "secundo"). La "communauté internationale" est très bizarre. Cette communauté, un sans domicile fixe (SDF) avec son flou sans statut juridique alors que l'ONU possède une adresse et un statut juridique,  cherche à faire de la récupération de la politique politicienne au sein de cette diaspora. 

Le changement au Congo en faveur du système démocratique  passe par cette diaspora selon une personnalité congolaise ayant des réseaux internationaux qui a "aussi la particularité d'avoir contribué à placer Mr. Joseph Kabila et non pas son josephisme, sur l'orbite présidentielle. Ainsi explique-t-il ce comportement bizarre de ce "sans domicile fixe et sans papier" qui espionne la communauté congolaise de l'Europe comme cela ne s'est jamais fait auparavant.

C'est dans ce contexte que nous avons choisi d'interviewer M. Gaspard Hubert Lonsi Koko, candidat déclaré à l'élection présidentielle 2011 prévue au Congo [pour lire la suite].

mardi 13 juillet 2010

Un Africain dans le monde : Gaspard-Hubert Lonsi Koko

Le mercredi 14 juillet 2010, M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) et président d'Union du Congo, était l'invité de Mme Eugénie Diecky sur la radio Africa n° 1. En effet, dans "Un Africain dans le monde", une rubrique de l'émission "Les Matins d'Eugénie", M. Lonsi Koko a parlé de son parcours en France, de sa candidature à l'élection présidentielle en République Démocratique du Congo et d'un pan de son projet politique axé sur la Liberté, l'Égalité, la Sécurité et la Paix.

Le fait de vouloir mettre de l'ordre dans les affaires publiques congolaises, allusion à la symbolique du balai, a valu à M. Lonsi Koko le surnom de "Koko bopeto", ou alors "Koko mokomboli lopango" [pour visualiser la vidéo de l'émission].

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100713/002 relatif à la politique des prix et des salaires en RD Congo

Les délégués des syndicats indépendants de l’administration publique ont manifesté, lundi 12 juillet, devant la primature à Kinshasa. Calicots à la main et scandant des chansons, ils réclament depuis belle lurette au gouvernement l’application du barème de Mbudi – conformément à l’accord salarial signé en février 2004 entre les représentants des fonctionnaires et le gouvernement – à toutes les catégories des fonctionnaires de l’État. En effet, dans le mémorandum adressé au Premier ministre, Adolphe Muzito, les syndicalistes dénoncent la discrimination et la mauvaise répartition des richesses nationales par le gouvernement, en violation de la Constitution. Ainsi estiment-ils que le personnel politique consomme 90 % de l’enveloppe salariale du pays, ne laissant que 10 % aux fonctionnaires.

Pour ce qui est de la politique des prix et des salaires, le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) rappelle que la bonne utilisation des deniers publics et la maîtrise de l’inflation constituent les principes fondamentaux de la gestion économique. Afin de permettre aux Congolaises et aux Congolais d’avoir accès aux biens de consommation, le RDPC propose de leur faire bénéficier d’un salaire ainsi que d’une retraite décents et de payer les arriérés des salaires ainsi que les indemnités de retraite non touchées. Voilà pourquoi le RDPC préconise non seulement de revaloriser les bas salaires et les retraites pour relancer le pouvoir d’achat, soutenir la consommation des produits congolais et, plus généralement, la demande, mais surtout d’introduire, le plus rapidement possible, un salaire minimum congolais calculé sur le coût de la vie – l’accord de Mbudi devant servir de référence pour toute négociation.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Paris, le 13 juillet 2010

dimanche 4 juillet 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100704/001 relatif au dictionnaire Larousse du président Joseph Kabila

Selon le journal Le Potentiel, le président Joseph Kabila a décidé d’offrir un dictionnaire Larousse « édition spéciale RDC » aux élites et aux enfants du pays – 14 millions d’élèves et 47 000 enseignants – dès la rentrée scolaire 2010-2011, car c’est « le prix à payer pour que les Congolais puissent vivre heureux ». Pour le président Kabila, le dictionnaire reste « le moyen le plus sûr de communiquer sans ambiguïté ».

Force est de constater que, s’agissant d’un système éducatif axé sur la conscientisation du peuple congolais, le geste du président de la République est insuffisant. Le minimum que les citoyens sont en droit d’attendre de l’État est bien l’accès gratuit à l’éducation de base. Les initiatives non gouvernementales sont moins efficaces, pour ce qui est de la promotion de la diversité des initiatives et des pédagogies à l’échelle nationale. Seule la croissance économique permettra de doter l’éducation nationale de moyens appropriés, l’objectif étant l’amélioration matérielle et intellectuelle de nos concitoyens.

Au sein du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), en matière d’éducation et d’enseignement, nous affirmons que la mission primordiale de l’État consiste à lutter efficacement contre les phénomènes socio-culturels d’exclusion, d’analphabétisme et de décrochage scolaire. Le budget de l’Éducation nationale doit être majoré pour revaloriser l’école et l’enseignement. Ainsi permettra-t-il à notre jeunesse d’être mieux outillée, d’affronter aisément les grands défis du IIIe millénaire dans le cadre de la mondialisation marchande.

Il est donc fondamental d’adapter l’enseignement à la fois aux réalités du moment et aux besoins de chaque secteur, en encourageant l’enseignement professionnel. Si la mission première consiste à instaurer un système alterné alliant cours théoriques dans l’établissement scolaire et stages pratiques en entreprise, un effort conséquent doit être fourni pour réorganiser les universités congolaises en des Unités d’Enseignement et de Recherche (UER). Cela renforcera leur rôle pédagogique et justifiera leur place au sein de la société.

Offrir un dictionnaire aux enfants et aux élites du pays est un geste individuellement louable, mais infime au regard des enjeux en cours. Ayons plutôt à l’esprit le fait que l’autonomie de notre peuple sera fonction du savoir-faire. Voilà pourquoi, au sein du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), nous préconisons de conditionner, d’une part, tout contrat avec nos partenaires étrangers au transfert de techniques et de technologie. D’autre part, nous proposons un partenariat avec les institutions éducatives et les centres de recherches locaux pour que ce transfert des compétences soit durable et aide non seulement à la construction de notre système éducatif, mais aussi joue un rôle d’appui à la recherche et au développement (R&D) au niveau local.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko

Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Paris, le 4 juillet 2010

vendredi 2 juillet 2010

Cinq questions à Kcreascence Paulusi

1. 50 ans après l’accession de la République démocratique du Congo à la souveraineté internationale, force est de reconnaître que le bilan socio-politico-économique de ce pays est catastrophique. L’indépendance, un espoir déçu ?

Un rendez-vous manqué, lequel est à l’origine du désespoir pour la jeunesse qui ne retiendra de cette période que la souffrance, la paupérisation, la dictature et les conflits en tous genres. Il y a eu une espèce de compromis préjudiciable de l’élite congolaise qui a raté sa mission par l’absence d’un consensus national autour d’un cahier de charge congolais pour la pratique de cette souveraineté. La suite est connue de tout le monde : les intérêts personnels au détriment de l’intérêt général, le népotisme ayant installé une sorte d’imperium dominion aux dépens de la chose publique.

2. L’élite congolaise n’a-t-elle pas failli à sa mission ?

Force est de constater que la plupart des personnes qui se sont battues pour l’indépendance n’ont pas pris part à la reconstruction du pays. Elles ont été combattues et remplacées par une élite non seulement vassalisée, mais aussi moins soucieuse d’une certaine vision démocratique. Ceux qui ont permis la reconnaissance internationale du Congo n’ont pas initié la population aux valeurs de la liberté, de tolérance et de patriotisme, car certains ont été assassinés ou empêchés dans l’exercice de leurs fonctions, tandis que d’autres ont été soit corrompus, soit contraints à l’exil. Rappelons aussi le fait que la RD Congo n’a jamais pu imprimer librement sa propre politique économique, à cause des pressions de puissances étrangères dont le premier objectif consistait à contrôler nos ressources naturelles.

3. Comprenez-vous la réaction de certains Congolais qui semblent regretter l’époque coloniale, en affirmant qu’ils vivaient mieux avant ?

Absolument, d’autant plus que, aujourd’hui, cette ambition louable qui consiste à bâtir un pays plus beau qu’avant est devenue un vœu pieux. On peut comprendre cette nostalgie de l’époque coloniale quand on est confronté à la spoliation des infrastructures héritées de la colonisation, à la faillite de l’État congolais, à l’improvisation systématique de la classe politique, aux arrangements ponctuels et informels, aux compromissions qui ont plongé le Congo dans une misère caractérisée par une insécurité récurrente, au nouveau rôle de l’État qui ne sert plus que d’instrument pour l’enrichissement personnel au détriment de la population. Ces 50 ans d’indépendance n’ont pas abouti à l’autonomie du pays ; elles n’ont pas non plus permis aux Congolais d’accéder à une vie meilleure. Personne n’ignore que la RDCongo, qui pourtant regorge d’immenses ressources, est classée parmi les « Pays Pauvres les Plus Endettés ».

4. Qu’est-ce qui a manqué aux dirigeants Congolais de l’époque ou aux actuels acteurs politiques à pouvoir transformer les acquis de l’indépendance aux biens pouvant servir aux intérêts du peuple Congolais ?

D’une part, cela est dû à l’absence d’une réelle vision démocratique et d’une identité fédératrice qui auraient préparé la jeunesse à une alternative au modèle prédateur. D’autre part, cela est la cause du manque d’un leadership capable de doter le Congo d’un appareil exécutif efficace et conscient de l’intérêt public.

5. Le 50ème anniversaire de l’indépendance a été célébré avec faste au Congo. Eu égard à ce que vous décrivez, pensez-vous que cela ait été justifié ?

Je comprends le sentiment très mitigé de nos compatriotes sur le sens et la justification de cette célébration, mercredi dernier. Certes, le 30 juin est la journée commémorative de notre autonomie. Si celle-ci a été conquise le 30juin 1960, elle n’a jamais été totalement acquise. Cette journée a marqué le début d’un long combat pour la liberté totale dont le bilan doit être fait chaque année. Cette année du cinquantenaire devrait être un défi pour la paix totale, la justice et la lutte contre les violences en tous genres – notamment les violences sexuelles faites aux femmes. Le défi du désendettement, du développement et de la sécurité. Malheureusement, c’est dans un contexte d’insécurité, avec l’assassinat de l’activiste de droit de l’Homme Floribert Chebeya, que nous nous préparons à ces festivités. Dans un pays où l’insécurité et la pauvreté sont devenues la norme, la question fondamentale est de savoir à qui profite cette grande messe folklorique.

PROPOS RECUEILLIS PAR ROBERT KONGO, CORRESPONDANT EN FRANCE.

(*) Président des Amis du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)/ France

© Le Potentiel

mardi 29 juin 2010

Cinquantenaire de la RD Congo : allocution de G-H. Lonsi Koko

À l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, futur candidat à l’élection présidentielle, rappelle que le 30 juin 1960 était un événement déterminant pour l’avenir du peuple congolais. Ainsi souhaite-t-il que le 30 juin 2010 soit pour toutes les Congolaises et tous les Congolais un moment fort et intense de réflexion, donc de méditation, afin de faire le bilan et de tirer les conclusions réelles 50 ans après. L’objectif, c’est que le peuple congolais se retrouve face à lui-même pour mieux orienter sa destinée.

Dans cette allocution, M. Lonsi Koko exhorte les Congolaises et les Congolais à définir les voies et moyens susceptibles de permettre à la Nation congolaise et aux générations futures de vivre sans aucune contrainte. Il rappelle que le premier devoir, c’est de permettre à leurs enfants et petits enfants de savourer dans la joie et l’allégresse la Liberté et la Démocratie, la Justice et la Sécurité, la Paix et la Concorde politique ainsi que l’Unité et la Réconciliation nationales.

Pour lire cette allocution, prière de consulter le lien ci-contre : http://unionducongo-rdc.org/index.php?option=com_content&view=article&id=219:cinquantenaire-rd-congo-allocution-de-gaspard-hubert-lonsi-koko&catid=42:rokstories

mardi 22 juin 2010

Président d’Union du Congo en France

Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « Je veux que le peuple congolais retrouve le bonheur »

Gaspard-Hubert Lonsi Koko et José Maria Nevs, Premier ministre du Cap-Vert

L’élection présidentielle de 2011 en République démocratique du Congo approche à grands pas. Les ambitions s’aiguisent et la campagne semble avoir déjà commencé. Pour les acteurs politiques congolais, l’heure est à la mobilisation. Futur candidat à ce scrutin, le président d’Union du Congo, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, évoque dans cette interview les éléments de son projet pour le Congo de demain. Rencontre avec un homme qui aspire à prendre les rênes de ce grand pays au cœur de l’Afrique.

Vous êtes l’un des futurs candidats à l’élection présidentielle de 2011 en République démocratique du Congo. Dans l’hypothèse où vous êtes élu, quel est votre projet pour remédier à la situation socioéconomique catastrophique que traverse ce pays ?

J’ai longuement réfléchi à la façon dont je pourrais aider mon pays à prendre un nouvel élan. Ce n’est que lorsque je me suis senti en phase avec les pesanteurs étatiques et les forces spirituelles bantoues que j’ai pris la décision de me présenter à l’élection présidentielle. Je me réjouis du caractère collectif pris par cette initiative.
Si je suis élu président de la République, je privilégierai le développement économique, le progrès social et la paix. Le budget de l’État sera donc un budget de croissance économique et de défense nationale, l’objectif étant la stabilité sociale et la sécurisation du territoire national. D’une part, cela se matérialisera par la création de l’Agence nationale de développement économique et sociale, un organisme dont le rôle consistera à faire des projections dans le temps pour atteindre les différents objectifs fixés par les autorités publiques et gouvernementales. Il sera question de doper la création de richesses matérielles et d’emplois. D’autre part, le gouvernement préservera la paix publique, sécurisera les citoyens et défendra la Nation toute entière.

Quels sont les défis à relever ?


Le prochain président de la République aura un travail de titan, tant la tâche à accomplir est gigantesque. Notre pays est confronté à plusieurs défis internes et externes : la restauration de son intégrité territoriale, l’affirmation de sa souveraineté politique, sa réunification administrative, la consolidation de la cohésion nationale, la mise en place d’un appareil d’État performant et transparent, la consolidation des structures étatiques représentatives, la reconstruction physique de ses infrastructures, la démobilisation et la réinsertion sociale des groupes armés, la gestion durable et responsable de ses ressources naturelles, et la poursuite de l’amélioration du niveau de développement humain de l’ensemble de la population congolaise. Mon devoir, c’est de transformer tous ces problèmes en quelque chose de bien, car je veux que le peuple congolais retrouve le bonheur.
 
Quels moyens mettrez-vous en œuvre pour relancer économiquement le pays et relever le niveau de vie des Congolais ?

Les pistes sont nombreuses. Quelques exemples suffiront. Notre système bancaire et financier sera modernisé pour participer, dans les meilleures conditions, à l’expansion de l’entreprise, au dynamisme de notre économie et à notre développement. J’encouragerai toute politique favorable à l’épargne et susciterai la création d’une bourse des valeurs pour développer le marché financier local. Pour relancer la croissance économique, je faciliterai l’émergence d’un patronat, auprès de qui l’État prélèvera, sans pour autant l’asphyxier, des taxes fiscales. J’encouragerai donc la création de petites et moyennes entreprises, notamment dans le secteur informel, par le biais d’une Institution d’aide et de gestion des Petites et moyennes entreprises. Entre-temps, j’accorderai une place importante aux syndicats, mon ambition étant de veiller à l’existence d’un contrat pour toute embauche et d’obtenir des salaires décents, selon le coup de la vie, pour nos compatriotes. Mon souhait, c’est l’émergence d’une classe moyenne congolaise. Je prendrai aussi des mesures économiques incitatives pour relancer l’élevage industriel dans le respect des normes internationales. Je suis pressé de mettre en place des mécanismes susceptibles de répondre et de subvenir aux besoins alimentaires du pays, d’assurer la sécurité alimentaire de nos compatriotes. Dans le cadre de la bataille productiviste et de l’agriculture mécanisée, je demanderai au gouvernement d’exonérer la taxe foncière au profit des exploitations agricoles. Il en sera de même pour l’élevage, la pêche, la pisciculture et/ou l’aquaculture.
 
Pour y parvenir, comptez-vous sur le soutien des investisseurs étrangers ?

Nous vivons dans un contexte de globalisation. Mais le fait de rester ouvert au monde n’exclura pas l’hypothèse selon laquelle, sous ma présidence, les contrats avec les investisseurs étrangers seront conditionnés à l’apport direct aux populations locales (construction d’un dispensaire, entretien d’une école ou d’une route...) et au transfert de technologies dans certains domaines.
 
Redéfiniriez-vous certains accords de coopération qui avilissent l’indépendance économique de la République démocratique du Congo ?

Je suis très conscient du principe de la continuité de l’État. S’agissant des accords qui portent préjudice aux intérêts de notre peuple, je suis partisan de les redéfinir et de les limiter dans le temps. Une commission ad hoc sera mise en place afin de trouver des arrangements profitables à tout le monde.
 
En matière de coopération, quelle place accorderiez-vous aux ONG qui exercent en République démocratique du Congo ?

Ne jetons pas la pierre sur les ONG étrangères qui œuvrent au Congo. Leur présence permanente est due à la faillite quotidienne de l’État congolais. Leur place sera fonction de l’efficacité de notre gouvernement.
 
Et aux ONG locales qui dépendent financièrement de l’extérieur ?

Pour éviter que les ONG congolaises soient sous la coupe des ONG étrangères, je mettrai en place, sur le plan humanitaire, une sérieuse politique gouvernementale. Cela poussera nos partenaires étrangers à faire de nouveau confiance à l’État congolais en lui permettant de mener à bien ses actions sur le terrain.
 
Comment envisagez-vous votre action sur le plan continental ?

Le Congo étant membre de l’Union Africaine, il est évident que mon action intégrera la dimension continentale grâce à une vision panafricaniste. Bien sûr, compte tenu de notre position géostratégique, je renforcerai nos rapports avec les pays de la CEEAC et de la SADC. Quant à la région des Grands Lacs, j’entreprendrai des démarches en vue de la clarification et de la redéfinition de certains dispositifs.
 
Quel rôle comptez-vous faire jouer à la diaspora dans la problématique de développement du pays ?

Pour que la diaspora congolaise apporte davantage sa contribution au développement, il faudra que le Congo respecte ses droits. Parmi les problèmes auxquels sont confrontés les Congolais de la diaspora figurent la privation des droits civiques et la non-reconnaissance de la double nationalité. S’agissant du premier cas, grâce à la création d’un fonds public alimenté au moyen des frais liés à la délivrance des documents administratifs par nos ambassades à l’étranger, je lèverai les supposées contraintes techniques qui empêchent nos compatriotes de la diaspora de voter et d’être candidats à certains scrutins. Je lèverai aussi l’obstacle concernant la résidence, car tout citoyen congolais a le droit de se présenter à la magistrature suprême indépendamment de son lieu d’habitation.
Quant à la reconnaissance de la double nationalité aux Congolais détenant la citoyenneté étrangère, je confirmerai le caractère inaliénable, donc incessible, de la nationalité congolaise d’origine et ferai respecter les textes internationaux signés par notre pays surtout lorsque ceux-ci ont une valeur constitutionnelle. Si je suis élu, je mettrai en place une politique qui tiendrait compte de ce qui précède, parce que je veux que les Congolais de la diaspora se sentent pleinement concernés par les principaux problèmes qui se posent au pays, notamment celui de son développement.
 
Gaspard-Hubert Lonsi-Koko, espoir du Congo de demain proclament les médias en Europe. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Je dirai que le destin d’un individu finit toujours par le rattraper, et qu’il est difficile d’y échapper.
 
Confirmez-vous l’imminence de votre retour au pays ?

Oui, je le confirme avec force et vigueur. Je m’installerai, de manière définitive, au Congo et j’y vivrai indépendamment des résultats du scrutin. D’ailleurs, sans l’assassinat de Floribert Chebeya, le directeur exécutif de La Voix des Sans Voix, j’aurai séjourné à Kinshasa dès mi-juin. Beaucoup de mes compatriotes m’ont demandé d’attendre l’issue de l’enquête, car il serait dommage que notre pays perde, à cause d’une « criminelle main téléguidée », l’un de ses enfants qui veulent lui redonner sa grandeur.

PROPOS RECUEILLIS PAR ROBERT KONGO, CORRESPONDANT EN FRANCE.

© Le Potentiel

lundi 21 juin 2010

Appel à contribution aux obsèques de Floribert Chebeya

Floribert Chebeya Bahizire. Photo C.I.C

Le Collectif des Associations congolaises des Droits de l’Homme informe l’opinion qu’à la demande insistante des partenaires et amis de Floribert Chebeya, l’ouverture d’un compte bancaire a été sollicité et obtenu du Groupe Epiphanie en Belgique en vue de la récolte des contributions financières de la part de bonnes volontés aux obsèques de l’illustre disparu.

Il s’ agit du compte du Groupe Epiphanie n° 0688-891276-89 ;

IBAN BE45068889127689 ; BIC GKCCPEBB

Merci d’ y verser vos contributions avec mention ‘’Contribution aux obsèques de Floribert Chebeya Bahizire’’

Pour le Collectif des Associations congolaises des Droits de l’ Homme,

Paul Nsapu Mukulu

jeudi 17 juin 2010

Euro : crise monétaire ou crise structurelle de l'Union ?

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, le 14 juin 2010 à Berlin.

A quelques jours du sommet du G20 de Toronto (Canada), la réflexion sur la nécessité d'une régulation financière ne fait quasiment plus débat parmi les dirigeants politiques mondiaux. Pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, c'est tout le système international qu'il va falloir réformer en stabilisant notamment les mouvements de capitaux pour mieux combattre la spéculation. Mais commençons par l'Europe, écrivent plusieurs députés socialistes et démocrates au Parlement européen, en mettant l'accent sur le besoin urgent d'une véritable gouvernance politique. Quant à l'euro, il redescend à une valeur normale, estime Béatrice Majnoni d'Intignano, et cette monnaie européenne s'internationalise peu à peu. En réalité, la zone euro souffre de quatre faiblesses, voire cinq, suggère André Grejbine, selon lequel la crise de l'euro révèle un malentendu fondateur de la construction monétaire européenne… C'est surtout un échec total, avance Gérard Lafay qui plaide en faveur d'un retour au franc et il explique comment…

© Le Monde

mercredi 9 juin 2010

A propos de l'assassinat de Floribert Chebeya

Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « Je demande  que les représentants de la diaspora fassent partie intégrante de la commission d’enquête. »

Photo : Gaspard-Hubert Lonsi Koko et José Maria Neves,
Premier ministre du Cap Vert

Samedi 12 juin, Union du Congo organise un rassemblement à Paris (Place Trocadéro sur l’esplanade des droits de l’homme) pour condamner l’assassinat de Floribert Chebeya, directeur exécutif de l’ONG la Voix des sans voix à Kinshasa, le 2 juin dernier. Un meurtre qui a suscité une émotion mondiale et des protestations vigoureuses. Rencontre avec Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d’Union du Congo et futur candidat à l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo [lire la suite].

lundi 7 juin 2010

La République Démocratique du Congo Sans Voix !!!


Union du Congo organise un Rassemblement
pour la sensibilisation de la communauté internationale
contre les violations des droits de l'Homme et l'impunité 
en République Démocratique du Congo

Samedi 12 juin 2010 de 15 h 00 à 18 h 30
Esplanade des droits de l'Homme
Place du Trocadéro à Paris 16ème (France)
M° Trocadéro

Pour plus de justice en République Démocratique du Congo, nous demandons :

- la participation de la communauté internationale dans la mise en place d'une commission d'enquête indépendante sur l'assassinat de Floribert Chebeya, président de la Voix des Sans Voix ;

- la participation des représentants de la diaspora congolaise dans cette commission d'enquête ;

- l'engagement de la communauté internationale dans la protection des défenseurs des droits de l'Homme et des journalistes ;

- les éclaircissements sur les massacres de la population (Bundu dia Kongo et tant d'autres), les assassinats non élucidés des journalistes (Frank Ngyke, Serge Maheshe, Didas Namujimbo, Bapwa Mwamba...), les arrestations arbitraires et les conditions de détention dans les prisons (notamment le sort des prisonniers politiques).

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Avec la participation de :  DEBOUT CONGOLAIS, COJESKI Europe, AVENIR DU CONGO-DEVOIR DE MEMOIRE DC, APARECO, AJPB, ABAKO, MLC, RDPC...


Contacts :
E-mail : unionducongo@gmail.com - Tél. : 033 669 313 3 16

jeudi 3 juin 2010

Afrique : la décolonisation en question

 
A l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance des Etats africains, Robert Kongo vous propose l'émission spéciale : A quoi a servi l'indépendance des Etats africains ?
Il recevra plusieurs intervenants, dont :
  • Gaspard-Hubert Lonsi Koko (président d'Union du Congo),
  • Papa Waly Danfakha (adjoint au Maire des Mureaux en charge de l'action sociale  et des solidarités),
  • Thérèse Tikishia Digbeu (Journaliste indépendante)...
Samedi, 5 juin à 14 h 00 (heure de Paris)
    © Radio Vexin

    COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100603/017 relatif à l'assassinat de M. Floribert Chebeya

    Union du Congo condamne fermement l'assassinat de M. Floribert Chebeya, président de la Voix des Sans Voix (VSV), dont le corps a été retrouvé le mercredi 2 mai dans sa voiture abandonnée dans une rue de Kinshasa. Cet acte inhumain est une atteinte grave aux principes démocratiques les plus élémentaires.

    Union du Congo souhaite aussi que toute la lumière soit faite, quant à la disparition du chauffeur de feu président Chebeya.

    Le Bureau d'Union du Congo s'associe donc aux demandes des organismes non gouvernementaux et à celles d'autres personnalités publiques, s'agissant de l'ouverture d'une enquête indépendante en vue de la clarification dans les meilleurs délais de ce meurtre et de la condamnation de leurs auteurs.

    Le Bureau d'Union du Congo

    Fait à Paris, le 3 juin 2010