lundi 3 septembre 2012

Les 32 heures, outil indispensable contre le chômage


Selon le ministre du Travail, Michel Sapin, le seuil symbolique des 3 millions de demandeurs d’emploi sans activité était désormais franchi, ainsi que le taux de 10 % de chômeurs. Rappelons que le nombre de demandeurs d’emploi sans activité en France métropolitaine avait augmenté pour le quinzième mois consécutif en juillet dernier, de 41 300 personnes[1]. Avec l’outre-mer, 4,733 millions de demandeurs d’emploi étaient recensés pendant la même période, dont 3,232 millions sans aucune activité (catégorie A). Pour Michel Sapin, « il faut de la croissance pour pouvoir créer des emplois et ainsi lutter véritablement contre le chômage ». Le gouvernement français transmettra le 10 septembre aux partenaires sociaux un document d’orientation qui lancera la négociation sur la sécurisation de l’emploi, laquelle s’annonce difficile.

Un objectif déterminé

Il n’y a pas de règles strictes à mettre en œuvre de la part de l’État français, pour faire de la bonne économie. Face à l’activité économique, des hommes, des individus vivants[2], il n’y a que des décisions à prendre qui ne soient en aucun cas à contre-courant à la fois de la confiance populaire et des phénomènes économiques qui secouent l’environnement extérieur. Les techniques de la pratique gouvernementale et la politique mise en œuvre n’ont pas de rationalité en soi. Elles doivent se développer avec un objectif déterminé à court ou moyen terme, c’est-à-dire la croissance dont la logique ne suit pas de lois immuables et prédéterminées. Il s’agit de savoir gouverner dans toute la logique de l’évolution cyclique de la conjoncture, de la récession et de la crise, suivie de périodes de croissance dont il faut savoir au bon moment tirer profit avec souplesse, en les accompagnant, pour mieux contrôler les fluctuations économiques [lire la suite].
Gaspard-Hubert Lonsi Koko

vendredi 31 août 2012

Hollande à Kinshasa agite l'opposition

La venue de François Hollande au 14ème Sommet de la Francophonie continue de faire polémique. Si Kinshasa se félicitent de la participation du président français, les voix de l'opposition congolaises sont plus dissonantes... Il y a les "contre", les "pour"...et ceux qui font avec.

Après la fin du suspens sur la participation de François Hollande au prochain Sommet de la Francophonie de Kinshasa, voici venu le temps des commentaires, des positionnements politiques... et des controverses. Sans surprise, le porte-parole du gouvernement de République démocratique du Congo (RDC) affiche une certaine satisfaction après l'annonce de la venue du président français à Kinshasa. Une décision qui "rend justice au peuple congolais", qui, "malgré la guerre qui prévaut dans le Kivu, fournit tous les efforts chaque jour et accepte des sacrifices, pour être prêt pour ce rendez-vous" [lire la suite].

Chritophe Rigaud

© Afrikarabia

lundi 27 août 2012

Sommet de la Francophonie : qu'attendre de François Hollande ?


Le président de la République française, François Hollande, a longtemps maintenu le suspens avant d’annoncer, lors du discours de politique étrangère inaugurant la XXème conférence des ambassadeurs, sa participation au sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa du 12 au 14 octobre. Si la politique a horreur du vide, il est évident que les affaires d’État ne se gèrent pas sur la base des sentiments. Les intérêts de la France et le courage politique ne pouvaient que conduire François Hollande, n’en déplaise aux participants du boycott dudit sommet, à prendre une telle décision. Mais le président français saura-t-il redonner espoir, à cette occasion, aux millions de Congolais sans pour autant cautionner un pouvoir non accepté par la grande majorité d’entre eux ?
Le sommet de Kinshasa devra en principe constituer le cadre idéal,pour le président français, en vue de faire des propositions concernant un nouveau partenariat avec les pays francophones d’Afrique. Après le discours de Dakar[1]François Hollande devra chausser les bottes à la fois du général de Gaulle et de François Mitterrand, car une allocution fondatrice des relations constructives avec les pays du Sud, après celles de Phnom Penh[2] et de La Baule[3], est plus que jamais nécessaire [lire la suite].
Gaspard-Hubert Lonsi Koko

jeudi 23 août 2012

A propos du déploiement d'une force neutre en RD Congo

Gaspard-Hubert Lonsi Koko: "Derrière cette idée se cache, en réalité, la mise en place d'une zone franche et de création d'un Etat autonome."


1. Que vous inspire l’accord sur le déploiement de la Force internationale neutre à l’intérieur des frontières congolaises décidé à Goma par le sous-comité des ministres de la Défense de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) ?
Il faut être naïf pour espérer négocier, alors que l’on se trouve entre les crocs du crocodile. Tous les pays la région des grands lacs n’ont qu’un seul objectif, c’est de fragiliser davantage la RD Congo pour mieux piller ses richesses et la saucissonner à leur convenance. Derrière l’idée d’une force neutre se cache, en réalité, la mise en place dans un premier temps d’une « zone franche » dans la région du Kivu et, dans un second temps, la création d’un État autonome. Ainsi le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda, qui servent les intérêts extracontinentaux, seront au final les dindons de la farce. La RD Congo est en droit de demander, en tant que pays souverain, l’aide de ses partenaires. Je préconise donc la mise en place d’une « force d’assistance », et non d’interposition, pour permettre à l’État congolais d’asseoir son autorité sur l’ensemble du territoire national.

2. D’après maints observateurs, le déploiement de cette force est un refus voilé de condamner clairement les principaux sponsors de l’agression contre la RD Congo, en l’occurrence Kigali et Kampala. Partagez-vous cet avis ?
Toutes les dénonciations contre l’agression de la RD Congo n’ont jamais été suivies d’une condamnation ferme contre leurs auteurs et leurs instigateurs. On se contente d’annoncer des hypothétiques suspensions d’aide et, en coulisse, on continue à s’appuyer sur Paul Kagamé et Yoweri Museveni pour déstabiliser la région du Kivu. Cela permet aux rebelles de conforter leurs positions, afin de pouvoir justifier leur enracinement sur le plan local. La sincérité doit consister à soutenir l’État souverain. J’exhorte donc les parlementaires nationaux à prendre des résolutions pour obliger le gouvernement à faire appel aux forces armées de la SADC et des autres pays d’Afrique centrale afin d’assister les FARDC, selon les modalités acceptées par le parlement, dans leurs actions relatives à la stabilisation de la partie orientale. Je leur demande d’exiger que le gouvernement intervienne auprès du conseil de sécurité des Nations Unies pour que la Monusco mette à la disposition de cette « force d’assistance » le matériel approprié.

3. N’y a-t-il pas un risque de voir cette force neutre de l’Union africaine faire obstruction au travail de la Monusco sur le terrain et empêcher celle-ci de faire le monitoring des nuisances rwandaises à la paix et à la stabilité de la RD Congo ?
L’Union africaine n’a pas les moyens de faire face à la guerre en RD Congo. Ses recommandations dans le règlement du conflit en cours au Nord du Mali devront l’inciter à mandater les pays de la SADC et de l’Afrique centrale à intervenir militairement aux côtés de FARDC dans la région du Kivu. En complémentarité de la « force d’assistance », la Monusco devra poursuivre son rôle en constatant la cessation des activités du CNDP, du M23, des FDLR et d’autre forces négatives instrumentalisées par le régime de Kigali. Elle devra aussi permettre l’évacuation des éléments des FDLR soit vers le Rwanda en vue du dialogue inter-rwandais, soit vers d’autres pays non limitrophes du Rwanda et de la RD Congo.

4. Ne pensez-vous pas que la mise en place de cette force neutre soit la matérialisation du projet de balkanisation de la RD Congo ?
Ceux qui dénonçaient à juste titre la présence des troupes rwandaises dans l’Est de la RD Congo sans l’aval du parlement se sont bizarrement inscrits, constate-t-on, aux abonnés absents au moment où des institutions régionales et internationales reconnaissent le rôle négatif de quelques pays limitrophes. Il est aussi étonnant que les parlementaires congolais se distinguent par l’inertie, alors qu’ils doivent intervenir avant toute décision relative à la présence d’une force étrangère dans le territoire national. Faut-il attribuer cette attitude à une incompétence de la classe politique congolaise, ou alors à sa complicité manifeste contre l’unité nationale ? Dans pareille circonstance, les Congolaises et les Congolais doivent se responsabiliser en commençant par faire preuve de patriotisme.

5. Dans quelques semaines, les chefs d’État de la CIRGL devront avaliser l’accord de Goma. Selon vous, Joseph Kabila devrait-il l’endosser ou pas ?

Le président Joseph Kabila ne peut pas engager la RD Congo dans un processus qui concerne l’unité nationale, sans avoir l’aval du parlement réuni en congrès. J’attire l’attention du peuple congolais sur le fait qu’il reste le souverain primaire. Ainsi lui revient-il, en cas de non-respect de la Constitution, d’agir par tous les moyens. Que la souffrance, la douleur, l’humiliation, les plaintes, les larmes, les lamentations du peuple congolais ne laissent indifférente aucune nation. Que Dieu tout puissant et les forces de l’Esprit, sans aucune distinction, agissent « hic et nunc » et accompagnent notre peuple dans son combat légitime en vue de la paix, de la sécurité, de la cohésion nationale ainsi que du développement économique, social et politique. J’ai dit !

Propos recueillis par Robert Kongo, correspondant en France.

Cinq questions à Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC).

© Le Potentiel

mardi 31 juillet 2012

Est de la RD Congo : Paul Kagamé dans l'œil du cyclone

Le Département d’État a récemment annoncé la suspension de son aide militaire[1] au Rwanda, en réaction à un rapport onusien sur la situation en cours dans la région des Grands Lacs africains. En effet, selon les experts des Nations Unies, le président Paul Kagamé soutient la rébellion dans la partie orientale de République Démocratique du Congo, en lui fournissant « des armes, du ravitaillement militaire et de nouvelles recrues ».


En ayant pris la décision de geler l’aide militaire au Rwanda, certains analystes estiment que les États-Unis ont mis fin à l’idylle, qui avait débuté il y a une quinzaine d’années, avec le président rwandais. Ainsi le soutien au groupe rebelle dénommé Mouvement du 23 mars (M23) a-t-il poussé Washington à appeler, par le truchement de la porte-parole de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, à « la fin des violences dans l’Est de la République Démocratique du Congo » et à ce que « cesse tout appui extérieur » aux insurgés congolais [lire la suite].


Gaspard-Hubert Lonsi Koko


© jolpress.com

vendredi 27 juillet 2012

Françafrique : François Hollande et les partisans du statu quo


Depuis son investiture à la présidence de la République française, le 15 mai 2012, François Hollande a déjà reçu six de ses homologues africains et s'est entretenu au téléphone avec plusieurs autres. Gaspard-Hubert Lonski Koko se demande si le Président socialiste se différenciera de ses prédécesseurs, quant à sa politique africaine.

Depuis son investiture à la présidence de la République française, le 15 mai 2012, François Hollande a déjà reçu six de ses homologues africains. La réception du président en exercice de l’Union africaine, le Béninois Thomas Boni Yayi, a été suivie par celles du NigérienMahamadou Issoufou, du Guinéen Alpha Condé, du Gabonais Ali Bongo Odimba, du Sénégalais Macky Sall et de l’Ivoirien Alassane Dramane Ouattara. Il fallait rassurer ceux qui n’ont pas encore eu le temps de faire le pèlerinage de Paris. Ainsi François Hollande s’est-il entretenu au téléphone avec le Tchadien Idriss Déby Itno et le Burkinabé Blaise Compaoré. Le Premier ministre malgache a fait, dans la même optique, un détour en France où il a rencontré le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin [lire la suite].
Gaspard-Hubert Lonsi Koko

jeudi 19 juillet 2012

François Hollande devra-t-il boycotter le XIVe Sommet de la Francophonie à Kinshasa ?


Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, accueillera du 12 au 14 octobre 2012 le XIVe Sommet de la Francophonie. Les Chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) se réuniront autour du thème relatif à la Francophonie, aux enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale.
Cette problématique a été retenue à l’occasion de la vingt-septième session de laConférence ministérielle de la francophonie (CMF) – sous la présidence de la Présidente de la Présidente de la Confédération suisse et cheffe du Département fédéral des Affaires étrangères,Micheline Calmy-Rey – qui s’était tenu à Paris du 1er au 2 décembre 2011 [lire la suite].
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
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mercredi 18 juillet 2012

Incohérence sur la situation en RDC : la charrue avant les bœufs


Lors du 19ème sommet de l’Union africaine qui s’est tenu récemment en Éthiopie, quelques dirigeants ont suggéré la mise en place d’une force neutre en vue de neutraliser les éléments du M23 et des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui sévissent dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.

Mais cette décision a révélé le manque de volonté et de crédibilité des autorités africaines dans la résolution des problèmes dont souffre le continent. En effet, à l’instar de leurs homologues de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDAO) qui peinent à trouver la solution adéquate pour rétablir l’unité du Mali, les représentants de la Conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL) ont confirmé, à l’issue de la rencontre du 11 juillet à Addis-Abeba, leur incapacité à décliner des mesures d’urgence s’agissant du conflit dont les dégâts collatéraux hypothèquent l’entente cordiale à travers l’Afrique orientale [lire la suite].
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
© Jolpress

lundi 16 juillet 2012

La République Démocratique du Congo : un géant aux pieds d'argile


Dotée de ressources énormes et qualifiée de scandale géologique, à cheval sur l’équateur et s’étendant sur deux fuseaux horaires, la République Démocratique du Congo est un géant situé au cœur du continent africain et sert de trait d’union entre l’Afrique de l’Est, l’Afrique australe ainsi que quelques pays d’Afrique centrale. Ce pays, qui plus est une incontournable puissance économique aussi bien dans la sous-région qu’à l’échelle continentale, occupe de facto une situation géostratégique non négligeable. Malheureusement, même avec ses potentiels énormes, il reste de nos jours un géant aux pieds d’argile, une puissance virtuelle qui ne cesse de se chercher et qui peine à décoller. Cela est dû non seulement à l’incapacité de ses dirigeants et de son élite à impulser une nouvelle dynamique, mais aussi à l’insécurité qui y règne.

Une instabilité chronique

Depuis l’accession de la République Démocratique du Congo à l’indépendance, le 30 juin 1960, le contexte politique local est sans cesse caractérisé par l’instabilité chronique, la faiblesse de ses institutions étatiques ainsi que de sa culture politique, et l’ingérence extérieure. Dévastée par les conséquences de la « première guerre internationale africaine» survenue en août 1998, et de longues années de crise, ce pays est confronté à plusieurs défis internes et externes : la restauration de l’intégrité territoriale, l’affirmation de la souveraineté politique, la réunification administrative, la consolidation de la cohésion nationale, la mise en place d’un appareil d’État performant et transparent, la consolidation des structures étatiques représentatives, la reconstruction des infrastructures, la démobilisation et la réinsertion sociale des groupes armés, la réforme de l’armée nationale, la gestion durable et responsable des ressources naturelles, et la poursuite de l’amélioration du niveau de développement humain de l’ensemble de la population congolaise [lire la suite].

vendredi 13 juillet 2012

La synergie franco-européenne face à la crise


La grande conférence sociale lancée par le président de la République française permettra au gouvernement et aux partenaires sociaux de se pencher sur quelques sujets épineux comme la protection sociale, l’emploi et les salaires.


Photo : Présidence de la République - Christelle Alix
Il est en effet nécessaire d’initier le dialogue social, tout en gouvernant avec rigueur, sans compromettre les fondamentaux de la gauche. « L’authenticité ne s’invente pas, elle se prouve à l’usage ». Ainsi François Mitterrand avait-il fort bien résumé cet impératif.

La consolidation du courant circulaire

Pour Keynes, l’industrie et l’activité économique remplissent une double fonction. D’une part, elles fournissent au public des produits ayant une valeur d’usage. D’autre part, elles distribuent des salaires aux familles en échange du travail des personnels ouvriers, employés et techniciens. En dépensant cet argent, les familles créent un courant circulaire, l’argent passant ainsi du producteur au consommateur, puis en boucle fermée dans le sens contraire du flux. Tant que les industriels pourront vendre tous leurs produits avec un profit raisonnable, ce processus se poursuivra de façon ininterrompue. Mais si les fuites excèdent les injections, a rappelé Ravi Batra, la demande sera inférieure à l’offre et certaines marchandises resteront invendues. L’entreprise se verra alors contrainte de réduire sa production et, par voie de conséquence, sa main-d’œuvre. En effet, pour que l’emploi augmente, les injections doivent être supérieures aux fuites. Or, celles-ci ne cessent d’empêcher la « recirculation » des revenus et tendent à maintenir la démarche à un niveau inférieur à la production. C’est grâce à une politique monétaire et fiscale appropriée, peut-on déduire, que l’intervention du gouvernement combattra efficacement le chômage [lire la suite].
©  JOL

jeudi 12 juillet 2012

A propos de la participation de François Hollande au 14ème sommet de la Francophonie à Kinshasa


Yamina Benguigui : « Le président Hollande n’a pas encore décidé. »


A en croire Yamina Benguigui, ministre déléguée en charge de la Francophonie, François Hollande n’est pas encore décidé de participer au 14ème sommet de la Francophonie qui se tiendra à Kinshasa (République Démocratique du Congo) du 12 au 1’ octobre 2012. C’est ce qui ressort de l’audience que le président français a accordée lundi 9 juillet au palais de l’Elysée à Abdou  Diouf, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

La participation ou non du président français, François Hollande, au 14ème sommet de la Francophonie, prévu du 12 au 14 octobre prochain à Kinshasa continue de faire des vagues. Ira ou n’ira pas ?
C’est le but essentiel de l’entretien qu’il a eu lundi 9 juillet avec le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, entrevue à laquelle a assisté la ministre déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, également représentante personnelle du président français auprès de cette institution.
L’ancien président socialiste sénégalais, a-t-il réussi à convaincre le président français à faire le voyage de Kinshasa ? Rien n’est moins sûr.
« Les autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) doivent démontrer leur réelle volonté de promouvoir la démocratie et l’Etat de droit », a affirmé l’Elysée dans un communiqué de presse diffusé à l’issue de cet entretien.
Sollicitée par les médias -à la sortie de l’Elysée-, dont le Magazine congolais en Europe, « Ngambo na Ngambo », Yamina Benguigui a répondu aux questions des journalistes.  
« Le président Hollande n’a pas encore décidé », a-t-elle affirmée.  « On a eu un bon entretien avec le président Abdou Diouf », a-t-elle ajouté, précisant qu’elle même allait se rendre à Kinshasa du 25 au 28 juillet.
Selon l’AFP, « tout est en bonne voie », a assuré la ministre à la presse dans la cour de l’Elysée.
Le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, Abdou Diouf, ne s’est pas exprimé auprès des médias !
Une quarantaine de chefs d’Etat devraient participer à ce sommet, mais le déroulé des dernières élections-présidentielle et législatives-, du 28 novembre 2011, ayant suscité de nombreuses critiques, beaucoup d’entre eux hésitent à se rendre à Kinshasa.

UNE GAGEURE

La République Démocratique du Congo est actuellement  le pays francophone le plus peuplé, devant la France. Selon l’OIF, il y’aurait 78% de la population sachant lire et écrire le français. Ce nombre atteint les 87% si l’on prend juste ceux qui savent le parler.
Malgré la position de Congo-Kinshasa sur l’échiquier francophone, l’organisation d’un sommet  dans ce pays pose toujours problème. Une gageure.
En 1990, sous le régime du Maréchal Mobutu, le sommet de la Francophonie programmé à Kinshasa avait été annulé à cause des incidents du campus de Lubumbashi où l’on avait enregistré la mort d’un étudiant.
Cette année, le président fraîchement élu de la République française, François Hollande, semble hésiter à se rendre à Kinshasa en octobre pour  le sommet de la Francophonie.
« En se rendant à Kinshasa, François Hollande enverrait un message plus que trouble aux pays d’Afrique où la démocratisation est encore une lutte quotidienne que l’on paie au prix du sang », affirment les opposants du régime en place à Kinshasa.  
La République Démocratique du Congo serait-elle poursuivie par un signe indien ? Et si François Hollande se rendait à Kinshasa –profitant de l’opportunité qui lui est offerte- pour prononcer un discours fondateur qui redéfinirait la nouvelle vision de la France en matière de démocratie et l’Etat de droit en Afrique ?
Selon l’Elysée, cette hypothèse n’est pas à exclure. A suivre.

Robert Kongo, correspondant en France  du quotidien « Le Potentiel »

mardi 3 juillet 2012

Cinq questions à Gaspard-Hubert Lonsi Koko


1. L’implication du Rwanda dans la guerre du Kivu ne fait plus de doute possible. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Cela montre tout simplement que certains voisins ne nous aiment pas. L’envie les pousse à convoiter nos richesses et nos terres, à désirer nos femmes, à nous haïr au point de planifier les viols, les massacres et le dépeuplement de quelques contrées de la région du Kivu dans le but de s’y installer définitivement. Comment Paul Kagamé peut-il réfuter tout soutien aux mutins du M23, dès lors que le gouvernement rwandais refuse d’extrader vers Kinshasa un criminel comme Laurent Nkunda et ne prenne aucune initiative favorable au dialogue inter-rwandais ? Nous devons agir, par tous les moyens, pour que les FDLR et leurs descendants ne servent plus de prétexte aux différentes tentatives de déstabilisation de la RD Congo. Nous sommes contraints de bâtir une armée citoyenne davantage aguerrie, condition sine qua non pour l’unité nationale.

2. Ni la Monusco, ni les FARDC, aucune force n’arrive à mettre la main sur Bosco Ntaganda et Sultani Makenga, les chefs du mouvement rebelle M23, et Laurent Nkunda se réfugierait paisiblement à Kigali. N’est-ce pas étonnant ?
La communauté internationale ne cesse de demander l’arrestation du chef de l’État soudanais Omar el-Bechir. Après avoir obtenu l’extradition d’anciens présidents de la République comme Charles Taylor et Laurent Gbagbo, elle se tait quant à la liberté dont jouirait le criminel Laurent Nkunda au Rwanda. Elle ferme les yeux sur les exactions qui sont sans arrêt commises dans le Kivu. On constate de facto une certaine tolérance de la part de quelques acteurs locaux et internationaux, voire une complicité entre eux, s’agissant du drame qui frappe les populations congolaises. Comment peut-on expliquer la suspension des opérations militaires contre les mutins, laquelle leur a permis de regagner un bon nombre de positions ayant été évacuées après l’offensive des FARDC ? Au lieu de les désarmer, on les a plutôt armés. Il est toutefois impensable que le plus gros contingent des Nations unies ne puisse pas remplir la mission qui lui a été assignée, c’est-à-dire la protection des populations civiles et l’instauration d’une paix durable. Ainsi, est-il inhumain de rester insensible à l’insécurité qui règne dans la partie orientale de la RD Congo et à la crise humanitaire qui s’y déroule.

3. Comment expliquez-vous la passivité, réelle ou présumée, de la communauté internationale sur ce dossier ?
La crise économique qui sévit en Occident pourra trouver une partie de la solution, hypothèse à ne pas exclure, dans l’affaiblissement des peuples africains. L’instabilité de l’Afrique permettra d’avoir la mainmise sur les richesses locales et de s’adonner à leur exploitation à moindre frais. La partition du Soudan, l’occupation en cours du Mali, la fragilisation de la Libye, l’ingérence dans les affaires intérieures en Côte d’Ivoire pour évincer Laurent Gbagbo du pouvoir, la paralysie de l’exécutif de l’Union africaine constituent autant des preuves tangibles d’une volonté manifeste de redéfinir les frontières héritées de la colonisation.

4. «Kabila-Kagame : nœud du problème», affirme une certaine presse. Partagez-vous cet avis ?
Le silence absolu qu’a adopté le président Kabila, depuis la reprise de cette mutinerie, et la non interpellation du gouvernement par le Parlement ne plaident pas en faveur d’une réelle volonté de stabiliser la situation dans l’Est du pays. Faut-il conclure que celui qui ne dit mot consent ? Kinshasa savait que la tentative d’arrestation de Bosco Ntaganda et le projet de réforme visant l’affaiblissement des chaînes de commandement parallèle allaient mettre un terme au traitement préférentiel dont bénéficient les officiers issus du CNDP. Comment se fait-il que les précautions n’ont pas été prises ? On réalise l’impuissance des autorités congolaises à mettre à exécution la menace contre les hors-la-loi à la solde de Paul Kagamé, qui sèment impunément la mort et la désolation. Soulignons que le président rwandais n’est pas un foudre de guerre. Il se contente de tirer profit de l’amateurisme et de l’incapacité d’une classe politique congolaise non encline à la défense des intérêts nationaux.

5. D’aucuns soutiennent que la balkanisation du Congo est en marche. Quel est votre sentiment ?
L’inertie, la tergiversation et le silence de la communauté internationale par rapport aux violations des droits fondamentaux et au génocide congolais confortent, de toute évidence, la thèse d’un complot en vue de l’extermination des populations congolaises ainsi que de la balkanisation du Congo-Kinshasa. Rappelons néanmoins que chez les Bantous le foncier relève du domaine familial. Le fait de vouloir s’approprier les terres congolaises par les armes et l’humiliation risque de susciter le courroux des esprits. Les forces telluriques qui ont toujours existé, et qui ne cesseront d’interférer sur le cours de l’histoire, veillent aux intérêts des occupants légitimes. Elles agiront, dans un avenir très proche, au profit des fils et des filles du Congo. Encore faut-il que les Congolaises et les Congolais, de l’intérieur comme de l’extérieur, de la majorité comme de l’opposition, des quatre coins du pays, oublient leurs divergences afin de faire bloc contre les ennemis de la Nation.

Propos recueillis par Robert Kongo, correspondant en France

(*) Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

© Le Potentiel

mercredi 27 juin 2012

La mission « historique » des socialistes


Devant un parterre de représentants du monde des affaires qui s’étaient réunis avant le sommet du G20 à Los Cabos au Mexique, le Premier ministre britannique, David Cameron, a critiqué les projets du gouvernement français consistant à porter à 75 % le taux de l’imposition pour les revenus au-delà d’un million d’euros. Ainsi a-t-il déclaré qu’il déroulerait « le tapis rouge » aux entreprises françaises qui souhaiteraient s’installer outre-Manche après l’adoption de ladite taxe. Rappelons que, en Grande-Bretagne, le taux marginal d’imposition passera de 50 % à 45 % à partir de 2013, au-delà de 150 000 livres – soit 180 000 euros. Quelle politique fiscale faudra-il mener, en France, pour que les entreprises ne puissent pas rejoindre la perfide Albion ?
Une taxation dissuasive pour les gros revenus
L’initiative privée doit être respectée dans le domaine de l’investissement, en particulier pour les petites et moyennes entreprises, au besoin avec des aides sélectives consenties par l’intermédiaire de banques et institutions de crédits. Néanmoins, la loi de 1969 sur les sociétés, relative à l’organisation du pouvoir dans l’entreprise, devra être révisée et le système du Conseil de surveillance généralisée. En faisant participer le personnel à la gestion de l’entreprise, on réduira l’inconvénient dû à l’oligarchie qui avait été imposée en 1986, lorsque la droite avait repris le pouvoir et procédé aux privatisations des sociétés nationalisées par la gauche.
Le personnel salarié de l’entreprise devra avoir la possibilité d’en devenir actionnaire, soit par le biais des émissions d’actions accompagnant une augmentation de capital, soit en acquérant des stock-options. En fait, il faudra généraliser le droit d’acquérir des stock-options de la société à tout son personnel. Un lien doit exister entre salaires minima et salaires maxima. Il faudra donc remanier les conventions collectives. Le meilleur moyen d’y parvenir, c’est de porter de 60 à 75 % la taxation dissuasive à partir d’un million d’euros. Quant au salaire minimum, c’est une mesure à généraliser dans toute l’Union européenne, à l’exemple de l’initiative qu’avait prise Tony Blair en Grande-Bretagne [lire la suite].

Gaspard-Hubert Lonsi Koko chez Eugénie Diecky


Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), a été le jeudi 28 juin 2012 l’Invité de 8 h 20 dans la "Grande Matinale" d’Eugénie Diecky sur la Radio Africa n° 1. Ainsi avait-il réagi sur la dramatique situation en cours dans l'Est de la République Démocratique du Congo, plus précisément dans la région du Kivu.
Pour écouter l'émission, prière de de cliquer sur le lien ci-contre : http://africa1.com/IMG/mp3/invite_du_jour_-_28_06_12_g.h.lonsikoko_pdt_union_cogo_rdv_vs_rwanda_pad.mp3.

dimanche 24 juin 2012

Réaction de Gaspard-Hubert Lonsi Koko aux déclarations de Paul Kagamé


Réagissant aux déclarations de Paul Kagame accusé de soutenir les mutins du M23
Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « Je demande au Rwanda de matérialiser sa bonne foi ».
Le porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, réagit aux propos sévères tenus par le président rwandais, Paul Kagame, lors d’une conférence de presse à Kigali sur la situation dans l’Est de la RDC. Soucieux de la stabilité du pays, il lui suggère des pistes de solutions pour mettre un terme à une crise qui n’a que trop duré.


Accusé par Kinshasa et la Monusco (Mission de l’Onu pour la stabilisation en République démocratique du Congo) de soutenir les mutins du Mouvement du 23 mars (M23) dans le Nord-Kivu, Paul Kagame n’a pas mâché ses mots pour démentir cette information.

« Le Rwanda n’est pas la cause des problèmes du Congo. Ils existaient avant que je naisse », a lancé le président rwandais lors d’une conférence de presse tenue, le 19 juin 2012, à Kigali sur la situation sécuritaire qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Et pour enfoncer le clou, il a ajouté : « Les problèmes congolais doivent être gérés par les Congolais ».
Dans un communiqué de presse publié le 21 juin 2012, le porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, prend acte de la position de Kigali vis-à-vis du conflit armé qui oppose les forces régulières de la RDC aux différents mouvements rebelles dans l’Est du pays et demande au Rwanda de « matérialiser sa bonne foi ».

Réagissant aux propos très fermes du président rwandais, Gaspard-Hubert Lonsi Koko propose au président rwandais quelques pistes de solutions pour ramener la paix dans cette partie du Congo.

Il lui conseille d’«extrader le criminel Laurent Nkunda vers Kinshasa ; empêcher l’approvisionnement en armes des rebelles congolais à partir du territoire rwandais ; accepter le rapatriement vers Kigali de tous les éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) censées se trouver dans le territoire congolais».

Ainsi, le porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo appelle-t-il la communauté internationale à soutenir : « Les Forces armées de la RDC (FARDC) dans ses actions relatives au maintien de la paix dans la région du Kivu ; à la diplomatie congolaise en vue du rapatriement des éléments du FDLR au Rwanda ou dans un pays non limitrophe de la RDC ».

Il appelle également le gouvernement congolais à « mettre les moyens nécessaires pour sécuriser le territoire national ».

Propos suffisamment étayé dans son dernier essai publié chez l’Harmattan, « Congo-Kinshasa : le degré zéro de la politique », et illustré par le passage ci-après :
« Il faut un Etat fort, capable d’exercer son autorité sur l’ensemble du territoire national. Il faut aussi une armée citoyenne capable de sécuriser nos frontières et d’assurer la défense de notre pays en cas d’agression, d’où qu’elle vienne », écrit-il, convaincu qu’une issue positive à cette crise est possible.
« Seul le rétablissement d’une paix durable permettra le début de la reconstruction de la RDC », conclut Gaspard-Hubert Lonsi Koko dans son communiqué. Une action immédiate s’impose.

Robert Kongo, correspondant en France

jeudi 21 juin 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20120621/034, relatif à la situation dans l’Est de la RD Congo


À l’occasion d’une conférence de presse tenue le 19 juin à Kigali, le président rwandais a clarifié sa position au regard de la situation en cours dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo. Pour Paul Kagamé, « le Rwanda n’est pas la cause des problèmes du Congo », car ceux-ci « existaient avant [sa naissance] ». En conséquence, a-t-il tranché, « les problèmes congolais doivent être gérés par les Congolais ».

Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), prend acte par la voix de son porte-parole Gaspard-Hubert Lonsi Koko, des déclarations du président de la République rwandaise. Ainsi le porte-parole du RDPC demande-t-il au Rwanda de matérialiser sa bonne foi en commençant par :
- extrader le criminel Laurent Nkunda vers Kinshasa ;
- empêcher l’approvisionnement en armes des rebelles congolais à partir du territoire rwandais ;
- accepter le rapatriement vers Kigali des tous les éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) censés se trouver dans le territoire congolais.

M. Lonsi Koko interpelle également la communauté internationale sur l’éventualité d’un soutien :
- aux Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans ses actions relatives au maintien de la paix dans la région du Kivu ;
- à la diplomatie congolaise en vue du rapatriement des éléments du FDLR au Rwanda ou dans un pays non limitrophe de la République Démocratique du Congo.

Faisant d’une pierre trois coups, le porte-parole du RDPC interpelle enfin le gouvernement congolais quant aux moyens nécessaires à la sécurisation du territoire national. De plus, seul le rétablissement d’une paix durable permettra le début de la reconstruction de la République Démocratique du Congo.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo

Fait à Paris, le 21 juin 2012

mercredi 20 juin 2012

L'INVITE DE LA SEMAINE SUR RADIO VEXIN

Invité sur Radio Vexin Val de Seine 96.2FM


Ancien candidat indépendant à la députation dans la circonscription de Madimba, province du Bas-Congo, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), a été l'invité de Robert Kongo sur Radio Vexin Val de Seine le lundi 25 juin 2012 à 18h10 (heure de Paris).


Homme de conviction et d’action, il vient de publier chez l’Harmattan un essai intitulé : « Congo-Kinshasa : le degré zéro de la politique ».


Avec la verve qu'on lui connait, et dont seul il connaît le secret, Gaspard-Hubert Lonsi Koko a analysé la situation en République Démocratique du Congo. Pour écouter cette émission, prière de cliquer sur le lien ci-contre : 
http://www.rvvs.fr/audio/invite/gh-lonsi-koko_2012-07.mp3.

vendredi 1 juin 2012

Pour la maîtrise de l'économie sociale en France


Gaspard-Hubert Lonsi Koko, essayiste d’origine congolaise, explique pourquoi, à ses yeux, François Hollande doit continuer à s’opposer au Pacte budgétaire européen.

Récemment, alors que la chancelière allemande Angela Merkel se déclarait optimiste sur un partenariat avec le président français nouvellement élu, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, s’est opposé de manière catégorique aux intentions de François Hollande en matière de relance de la croissance en Europe. Il a refusé l’idée de modifier le pacte budgétaire et de permettre à la Banque centrale européenne de prendre des mesures de relance.

Le capitalisme est d’actualité, sur le plan économique, depuis plus de quatre siècles. Son handicap est d’être instable, entre expansion, récession et parfois crises. A cela, il faut ajouter l’accumulation, ou alors la concentration, du capital. Adam Smith écrivait que l’Etat devait limiter son intervention dans les affaires économiques afin de favoriser au mieux le bien de l’individu, donc de la société. Après la doctrine néo­classique du capitalisme et son illustration a contrario par la grande crise de 1929, il n’était plus acceptable d’invoquer la «main invisible» comme mécanisme automatique de régulation [lire la suite].

Gaspard-Hubert Lonsi Koko