mercredi 12 décembre 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20121212/035 relatif à l’adresse du président Joseph Kabila à la Nation congolaise

Selon le journal Le Potentiel, qui a repris l’information qu’a livrée le mardi 11 novembre 2012 le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, le président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, s’adressera au peuple congolais le 15 décembre 2012, comme le recommande la Constitution, devant le Parlement réuni en Congrès.

Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), qui pourtant se situe dans l’opposition à la majorité présidentielle, rappelle que seuls un patriotisme sans faille et une réelle volonté politique garantiront un État de droit, la stabilité et l’indivisibilité de la République Démocratique du Congo.

En conséquence, le RDPC demande au président Joseph Kabila de faire, à l’occasion de son adresse à la Nation, des propositions en vue :
- de la mise en place des conditions d’une véritable réconciliation nationale autour des valeurs républicaines ;
- de l’émergence d’un gouvernement d’union nationale, ou de salut public, dans le contexte de l’état d’urgence ;
- de l’affirmation du caractère inaliénable de la nationalité congolaise d’origine, conformément à l’alinéa 3 de l’article 10 de la constitution, ainsi que du droit de vote et d’éligibilité des Congolais de l’étranger ;
- de la préparation des élections libres et crédibles, en commençant par les scrutins locaux ;
- de la création des juridictions d’exception à propos des poursuites contre les auteurs des crimes de guerre, des crimes contre l’Humanité, des violations des droits fondamentaux de la personne humaine et haute trahison ;
- du changement de la mission de la Monusco et de sa transformation en une force d’intervention aux côtés des FARDC, à partir de la frontière rwandaise, et, au cas où les Nations Unies refuseraient de requalifier sa mission, de son remplacement par les forces de l’Union africaine (à l’exclusion des pays voisins de l’Est), et ou de l’Eurofor, ou alors de l’Africom ;
- de la maîtrise de l’insécurité et de la restauration de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, grâce à une armée et à une police républicaines et performantes ;
- de la garantie d’une paix durable dans la région des Grands Lacs.

Soucieux de la cohésion nationale et de la pacification de la République Démocratique du Congo, le RDPC reste convaincu que l’avenir de la République Démocratique du Congo dépend de l’émergence d’une nouvelle voie excluant celle qui est empruntée depuis 2001.

Fait à Paris, le 12 décembre 2012

Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole

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