Dans
son adresse à la Nation devant le Parlement réuni en congrès, le
président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, a
appelé le samedi 15 décembre 2012 le peuple congolais à la cohésion
nationale pour résoudre la crise qui déstabilise la région du Kivu.
Ainsi a-t-il rappelé la nécessité de la cohésion nationale, d’autant
plus que, ne pouvant « souffrir d’aucune conditionnalité, elle se
réalisera dans un cadre approprié et ouvert à toutes les forces
politiques et sociales du pays ». En conséquence, « une initiative sera
prise incessamment à cet effet et les modalités de sa réalisation en
seront précisées le moment venu ». En effet, pour Joseph Kabila, le pays
étant confronté à une situation historique qui met la nation congolaise
en péril, la responsabilité de la cohésion nationale s’impose à tous,
dont les acteurs politiques, la société civile, les forces de la
défense.
Les Congolais de l’étranger
Toutes les tendances politiques, sans aucune exception, sont unanimes, s’agissant de la participation des Congolais de l’étranger aux assises relatives à la cohésion nationale. Ce n’est qu’une reconnaissance en vers une communauté qui a toujours été exclue par les différents gouvernements kabilistes dans la gestion de la chose publique et dans le développement socio-économique de la RD Congo. De nos jours, ces citoyens à part entière sont privés – paraît-il pour des raisons purement techniques – de droit de vote et d’éligibilité. Pis encore, leurs enfants bénéficiant de citoyennetés étrangères du fait du droit du sol ou nés d’un parent étranger, se voient refusés la nationalité congolaise d’origine en violation de l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution congolaise. Toutes injustices doivent donc être réparées, si l’on tient réellement à l’égalité de tous les Congolais au regard des lois nationales.
Des sillons pour l’avenir
Les promesses n’engageant seulement ceux qui veulent bien les entendre, on peut comprendre que les peuples puissent avoir des dirigeants qu’ils méritent. La société civile congolaise doit absolument faire la pression pour que la classe politique et l’élite congolaises fassent du dialogue inclusif un véritable moment républicain qui tracera des sillons en vue du la RD Congo du troisième millénaire. En sa qualité de souverain primaire, il revient au peuple congolais de jouer son rôle de garde-fou – l’objectif étant d’éviter un simple partage des pouvoirs entre politiciens, comme cela avait été le cas en 2001 avec le fameux système « 1 + 4 ». Il faudra que soit mis en place, à l’issue des travaux, un conseil national de transition, ou un gouvernement de salut public, qui définira les grandes orientations relatives aux prochaines élections, au toilettage de la Constitution, à la morale patriotique, à la défense nationale et aux institutions de la République.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
© Jolpress
À lire aussi :
- Cinq question à Gaspard-Hubert Lonsi Koko ;
- RDC : l’aveu d’impuissance d’Augustin Matata Ponyo ;
- Le combat pour la RDC du troisième millénaire.
Les Congolais de l’étranger
Toutes les tendances politiques, sans aucune exception, sont unanimes, s’agissant de la participation des Congolais de l’étranger aux assises relatives à la cohésion nationale. Ce n’est qu’une reconnaissance en vers une communauté qui a toujours été exclue par les différents gouvernements kabilistes dans la gestion de la chose publique et dans le développement socio-économique de la RD Congo. De nos jours, ces citoyens à part entière sont privés – paraît-il pour des raisons purement techniques – de droit de vote et d’éligibilité. Pis encore, leurs enfants bénéficiant de citoyennetés étrangères du fait du droit du sol ou nés d’un parent étranger, se voient refusés la nationalité congolaise d’origine en violation de l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution congolaise. Toutes injustices doivent donc être réparées, si l’on tient réellement à l’égalité de tous les Congolais au regard des lois nationales.
Des sillons pour l’avenir
Les promesses n’engageant seulement ceux qui veulent bien les entendre, on peut comprendre que les peuples puissent avoir des dirigeants qu’ils méritent. La société civile congolaise doit absolument faire la pression pour que la classe politique et l’élite congolaises fassent du dialogue inclusif un véritable moment républicain qui tracera des sillons en vue du la RD Congo du troisième millénaire. En sa qualité de souverain primaire, il revient au peuple congolais de jouer son rôle de garde-fou – l’objectif étant d’éviter un simple partage des pouvoirs entre politiciens, comme cela avait été le cas en 2001 avec le fameux système « 1 + 4 ». Il faudra que soit mis en place, à l’issue des travaux, un conseil national de transition, ou un gouvernement de salut public, qui définira les grandes orientations relatives aux prochaines élections, au toilettage de la Constitution, à la morale patriotique, à la défense nationale et aux institutions de la République.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
© Jolpress
À lire aussi :
- Cinq question à Gaspard-Hubert Lonsi Koko ;
- RDC : l’aveu d’impuissance d’Augustin Matata Ponyo ;
- Le combat pour la RDC du troisième millénaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire