Dans une tribune parue dans le
quotidien français Le Monde du 25 décembre 2012 intitulé « Au Kivu, on viole et massacre en silence », plusieurs
personnalités – dont Denis Mukwege, Jacques Chirac, Valérie
Trierweiler, Muhammad Ali, Robert Badinter, Stéphane Hessel, Erik
Orsenna, Angélique Kidjo, Federico Major, Abdou Diouf, Eve Ensler,
Yamina Benguigui, Leymah Gbowee... – dénoncent un drame que la
communauté internationale « pourrait arrêter » à tout
moment. De plus, il lui suffirait « de donner l'ordre »
pour que la Monusco fasse son métier et remplisse son mandat,
l'objectif étant « de garantir la paix et la dignité de
l'espèce humaine ».
Le Rassemblement pour le Développement
et la Paix au Congo (RDPC) salue cette initiative et souhaite vivement que :
- le Conseil de sécurité des Nations
Unies modifient dans l'urgence la mission de la Monusco pour lui
permettre d'agir en temps que force d'interposition aux côtés des
Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ;
- des sanctions soient appliquées à
l'encontre des pays voisins qui déstabilisent le Congo-Kinshasa par le biais de groupes armés tels que le CNDP, le
M23... ;
- des tribunaux soient mises en place
pour condamner les auteurs des crimes de guerre et crimes contre
l'Humanité qui sont à l'origine du génocide congolais et des
violations des droits fondamentaux de la personne humaine ;
- les autorités congolaises œuvrent
en vue d'un dialogue inclusif citoyen, la cohésion nationale étant
la condition sine qua non de l’État de droit et de la sécurisation
du territoire nationale.
Fait à Rennes, le 26 décembre 2012
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du Rassemblement pour le
Développement et la Paix au Congo (RDPC)
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