mardi 29 juin 2010

Cinquantenaire de la RD Congo : allocution de G-H. Lonsi Koko

À l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, futur candidat à l’élection présidentielle, rappelle que le 30 juin 1960 était un événement déterminant pour l’avenir du peuple congolais. Ainsi souhaite-t-il que le 30 juin 2010 soit pour toutes les Congolaises et tous les Congolais un moment fort et intense de réflexion, donc de méditation, afin de faire le bilan et de tirer les conclusions réelles 50 ans après. L’objectif, c’est que le peuple congolais se retrouve face à lui-même pour mieux orienter sa destinée.

Dans cette allocution, M. Lonsi Koko exhorte les Congolaises et les Congolais à définir les voies et moyens susceptibles de permettre à la Nation congolaise et aux générations futures de vivre sans aucune contrainte. Il rappelle que le premier devoir, c’est de permettre à leurs enfants et petits enfants de savourer dans la joie et l’allégresse la Liberté et la Démocratie, la Justice et la Sécurité, la Paix et la Concorde politique ainsi que l’Unité et la Réconciliation nationales.

Pour lire cette allocution, prière de consulter le lien ci-contre : http://unionducongo-rdc.org/index.php?option=com_content&view=article&id=219:cinquantenaire-rd-congo-allocution-de-gaspard-hubert-lonsi-koko&catid=42:rokstories

mardi 22 juin 2010

Président d’Union du Congo en France

Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « Je veux que le peuple congolais retrouve le bonheur »

Gaspard-Hubert Lonsi Koko et José Maria Nevs, Premier ministre du Cap-Vert

L’élection présidentielle de 2011 en République démocratique du Congo approche à grands pas. Les ambitions s’aiguisent et la campagne semble avoir déjà commencé. Pour les acteurs politiques congolais, l’heure est à la mobilisation. Futur candidat à ce scrutin, le président d’Union du Congo, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, évoque dans cette interview les éléments de son projet pour le Congo de demain. Rencontre avec un homme qui aspire à prendre les rênes de ce grand pays au cœur de l’Afrique.

Vous êtes l’un des futurs candidats à l’élection présidentielle de 2011 en République démocratique du Congo. Dans l’hypothèse où vous êtes élu, quel est votre projet pour remédier à la situation socioéconomique catastrophique que traverse ce pays ?

J’ai longuement réfléchi à la façon dont je pourrais aider mon pays à prendre un nouvel élan. Ce n’est que lorsque je me suis senti en phase avec les pesanteurs étatiques et les forces spirituelles bantoues que j’ai pris la décision de me présenter à l’élection présidentielle. Je me réjouis du caractère collectif pris par cette initiative.
Si je suis élu président de la République, je privilégierai le développement économique, le progrès social et la paix. Le budget de l’État sera donc un budget de croissance économique et de défense nationale, l’objectif étant la stabilité sociale et la sécurisation du territoire national. D’une part, cela se matérialisera par la création de l’Agence nationale de développement économique et sociale, un organisme dont le rôle consistera à faire des projections dans le temps pour atteindre les différents objectifs fixés par les autorités publiques et gouvernementales. Il sera question de doper la création de richesses matérielles et d’emplois. D’autre part, le gouvernement préservera la paix publique, sécurisera les citoyens et défendra la Nation toute entière.

Quels sont les défis à relever ?


Le prochain président de la République aura un travail de titan, tant la tâche à accomplir est gigantesque. Notre pays est confronté à plusieurs défis internes et externes : la restauration de son intégrité territoriale, l’affirmation de sa souveraineté politique, sa réunification administrative, la consolidation de la cohésion nationale, la mise en place d’un appareil d’État performant et transparent, la consolidation des structures étatiques représentatives, la reconstruction physique de ses infrastructures, la démobilisation et la réinsertion sociale des groupes armés, la gestion durable et responsable de ses ressources naturelles, et la poursuite de l’amélioration du niveau de développement humain de l’ensemble de la population congolaise. Mon devoir, c’est de transformer tous ces problèmes en quelque chose de bien, car je veux que le peuple congolais retrouve le bonheur.
 
Quels moyens mettrez-vous en œuvre pour relancer économiquement le pays et relever le niveau de vie des Congolais ?

Les pistes sont nombreuses. Quelques exemples suffiront. Notre système bancaire et financier sera modernisé pour participer, dans les meilleures conditions, à l’expansion de l’entreprise, au dynamisme de notre économie et à notre développement. J’encouragerai toute politique favorable à l’épargne et susciterai la création d’une bourse des valeurs pour développer le marché financier local. Pour relancer la croissance économique, je faciliterai l’émergence d’un patronat, auprès de qui l’État prélèvera, sans pour autant l’asphyxier, des taxes fiscales. J’encouragerai donc la création de petites et moyennes entreprises, notamment dans le secteur informel, par le biais d’une Institution d’aide et de gestion des Petites et moyennes entreprises. Entre-temps, j’accorderai une place importante aux syndicats, mon ambition étant de veiller à l’existence d’un contrat pour toute embauche et d’obtenir des salaires décents, selon le coup de la vie, pour nos compatriotes. Mon souhait, c’est l’émergence d’une classe moyenne congolaise. Je prendrai aussi des mesures économiques incitatives pour relancer l’élevage industriel dans le respect des normes internationales. Je suis pressé de mettre en place des mécanismes susceptibles de répondre et de subvenir aux besoins alimentaires du pays, d’assurer la sécurité alimentaire de nos compatriotes. Dans le cadre de la bataille productiviste et de l’agriculture mécanisée, je demanderai au gouvernement d’exonérer la taxe foncière au profit des exploitations agricoles. Il en sera de même pour l’élevage, la pêche, la pisciculture et/ou l’aquaculture.
 
Pour y parvenir, comptez-vous sur le soutien des investisseurs étrangers ?

Nous vivons dans un contexte de globalisation. Mais le fait de rester ouvert au monde n’exclura pas l’hypothèse selon laquelle, sous ma présidence, les contrats avec les investisseurs étrangers seront conditionnés à l’apport direct aux populations locales (construction d’un dispensaire, entretien d’une école ou d’une route...) et au transfert de technologies dans certains domaines.
 
Redéfiniriez-vous certains accords de coopération qui avilissent l’indépendance économique de la République démocratique du Congo ?

Je suis très conscient du principe de la continuité de l’État. S’agissant des accords qui portent préjudice aux intérêts de notre peuple, je suis partisan de les redéfinir et de les limiter dans le temps. Une commission ad hoc sera mise en place afin de trouver des arrangements profitables à tout le monde.
 
En matière de coopération, quelle place accorderiez-vous aux ONG qui exercent en République démocratique du Congo ?

Ne jetons pas la pierre sur les ONG étrangères qui œuvrent au Congo. Leur présence permanente est due à la faillite quotidienne de l’État congolais. Leur place sera fonction de l’efficacité de notre gouvernement.
 
Et aux ONG locales qui dépendent financièrement de l’extérieur ?

Pour éviter que les ONG congolaises soient sous la coupe des ONG étrangères, je mettrai en place, sur le plan humanitaire, une sérieuse politique gouvernementale. Cela poussera nos partenaires étrangers à faire de nouveau confiance à l’État congolais en lui permettant de mener à bien ses actions sur le terrain.
 
Comment envisagez-vous votre action sur le plan continental ?

Le Congo étant membre de l’Union Africaine, il est évident que mon action intégrera la dimension continentale grâce à une vision panafricaniste. Bien sûr, compte tenu de notre position géostratégique, je renforcerai nos rapports avec les pays de la CEEAC et de la SADC. Quant à la région des Grands Lacs, j’entreprendrai des démarches en vue de la clarification et de la redéfinition de certains dispositifs.
 
Quel rôle comptez-vous faire jouer à la diaspora dans la problématique de développement du pays ?

Pour que la diaspora congolaise apporte davantage sa contribution au développement, il faudra que le Congo respecte ses droits. Parmi les problèmes auxquels sont confrontés les Congolais de la diaspora figurent la privation des droits civiques et la non-reconnaissance de la double nationalité. S’agissant du premier cas, grâce à la création d’un fonds public alimenté au moyen des frais liés à la délivrance des documents administratifs par nos ambassades à l’étranger, je lèverai les supposées contraintes techniques qui empêchent nos compatriotes de la diaspora de voter et d’être candidats à certains scrutins. Je lèverai aussi l’obstacle concernant la résidence, car tout citoyen congolais a le droit de se présenter à la magistrature suprême indépendamment de son lieu d’habitation.
Quant à la reconnaissance de la double nationalité aux Congolais détenant la citoyenneté étrangère, je confirmerai le caractère inaliénable, donc incessible, de la nationalité congolaise d’origine et ferai respecter les textes internationaux signés par notre pays surtout lorsque ceux-ci ont une valeur constitutionnelle. Si je suis élu, je mettrai en place une politique qui tiendrait compte de ce qui précède, parce que je veux que les Congolais de la diaspora se sentent pleinement concernés par les principaux problèmes qui se posent au pays, notamment celui de son développement.
 
Gaspard-Hubert Lonsi-Koko, espoir du Congo de demain proclament les médias en Europe. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Je dirai que le destin d’un individu finit toujours par le rattraper, et qu’il est difficile d’y échapper.
 
Confirmez-vous l’imminence de votre retour au pays ?

Oui, je le confirme avec force et vigueur. Je m’installerai, de manière définitive, au Congo et j’y vivrai indépendamment des résultats du scrutin. D’ailleurs, sans l’assassinat de Floribert Chebeya, le directeur exécutif de La Voix des Sans Voix, j’aurai séjourné à Kinshasa dès mi-juin. Beaucoup de mes compatriotes m’ont demandé d’attendre l’issue de l’enquête, car il serait dommage que notre pays perde, à cause d’une « criminelle main téléguidée », l’un de ses enfants qui veulent lui redonner sa grandeur.

PROPOS RECUEILLIS PAR ROBERT KONGO, CORRESPONDANT EN FRANCE.

© Le Potentiel

lundi 21 juin 2010

Appel à contribution aux obsèques de Floribert Chebeya

Floribert Chebeya Bahizire. Photo C.I.C

Le Collectif des Associations congolaises des Droits de l’Homme informe l’opinion qu’à la demande insistante des partenaires et amis de Floribert Chebeya, l’ouverture d’un compte bancaire a été sollicité et obtenu du Groupe Epiphanie en Belgique en vue de la récolte des contributions financières de la part de bonnes volontés aux obsèques de l’illustre disparu.

Il s’ agit du compte du Groupe Epiphanie n° 0688-891276-89 ;

IBAN BE45068889127689 ; BIC GKCCPEBB

Merci d’ y verser vos contributions avec mention ‘’Contribution aux obsèques de Floribert Chebeya Bahizire’’

Pour le Collectif des Associations congolaises des Droits de l’ Homme,

Paul Nsapu Mukulu

jeudi 17 juin 2010

Euro : crise monétaire ou crise structurelle de l'Union ?

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, le 14 juin 2010 à Berlin.

A quelques jours du sommet du G20 de Toronto (Canada), la réflexion sur la nécessité d'une régulation financière ne fait quasiment plus débat parmi les dirigeants politiques mondiaux. Pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, c'est tout le système international qu'il va falloir réformer en stabilisant notamment les mouvements de capitaux pour mieux combattre la spéculation. Mais commençons par l'Europe, écrivent plusieurs députés socialistes et démocrates au Parlement européen, en mettant l'accent sur le besoin urgent d'une véritable gouvernance politique. Quant à l'euro, il redescend à une valeur normale, estime Béatrice Majnoni d'Intignano, et cette monnaie européenne s'internationalise peu à peu. En réalité, la zone euro souffre de quatre faiblesses, voire cinq, suggère André Grejbine, selon lequel la crise de l'euro révèle un malentendu fondateur de la construction monétaire européenne… C'est surtout un échec total, avance Gérard Lafay qui plaide en faveur d'un retour au franc et il explique comment…

© Le Monde

mercredi 9 juin 2010

A propos de l'assassinat de Floribert Chebeya

Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « Je demande  que les représentants de la diaspora fassent partie intégrante de la commission d’enquête. »

Photo : Gaspard-Hubert Lonsi Koko et José Maria Neves,
Premier ministre du Cap Vert

Samedi 12 juin, Union du Congo organise un rassemblement à Paris (Place Trocadéro sur l’esplanade des droits de l’homme) pour condamner l’assassinat de Floribert Chebeya, directeur exécutif de l’ONG la Voix des sans voix à Kinshasa, le 2 juin dernier. Un meurtre qui a suscité une émotion mondiale et des protestations vigoureuses. Rencontre avec Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d’Union du Congo et futur candidat à l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo [lire la suite].

lundi 7 juin 2010

La République Démocratique du Congo Sans Voix !!!


Union du Congo organise un Rassemblement
pour la sensibilisation de la communauté internationale
contre les violations des droits de l'Homme et l'impunité 
en République Démocratique du Congo

Samedi 12 juin 2010 de 15 h 00 à 18 h 30
Esplanade des droits de l'Homme
Place du Trocadéro à Paris 16ème (France)
M° Trocadéro

Pour plus de justice en République Démocratique du Congo, nous demandons :

- la participation de la communauté internationale dans la mise en place d'une commission d'enquête indépendante sur l'assassinat de Floribert Chebeya, président de la Voix des Sans Voix ;

- la participation des représentants de la diaspora congolaise dans cette commission d'enquête ;

- l'engagement de la communauté internationale dans la protection des défenseurs des droits de l'Homme et des journalistes ;

- les éclaircissements sur les massacres de la population (Bundu dia Kongo et tant d'autres), les assassinats non élucidés des journalistes (Frank Ngyke, Serge Maheshe, Didas Namujimbo, Bapwa Mwamba...), les arrestations arbitraires et les conditions de détention dans les prisons (notamment le sort des prisonniers politiques).

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Avec la participation de :  DEBOUT CONGOLAIS, COJESKI Europe, AVENIR DU CONGO-DEVOIR DE MEMOIRE DC, APARECO, AJPB, ABAKO, MLC, RDPC...


Contacts :
E-mail : unionducongo@gmail.com - Tél. : 033 669 313 3 16

jeudi 3 juin 2010

Afrique : la décolonisation en question

 
A l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance des Etats africains, Robert Kongo vous propose l'émission spéciale : A quoi a servi l'indépendance des Etats africains ?
Il recevra plusieurs intervenants, dont :
  • Gaspard-Hubert Lonsi Koko (président d'Union du Congo),
  • Papa Waly Danfakha (adjoint au Maire des Mureaux en charge de l'action sociale  et des solidarités),
  • Thérèse Tikishia Digbeu (Journaliste indépendante)...
Samedi, 5 juin à 14 h 00 (heure de Paris)
    © Radio Vexin

    COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100603/017 relatif à l'assassinat de M. Floribert Chebeya

    Union du Congo condamne fermement l'assassinat de M. Floribert Chebeya, président de la Voix des Sans Voix (VSV), dont le corps a été retrouvé le mercredi 2 mai dans sa voiture abandonnée dans une rue de Kinshasa. Cet acte inhumain est une atteinte grave aux principes démocratiques les plus élémentaires.

    Union du Congo souhaite aussi que toute la lumière soit faite, quant à la disparition du chauffeur de feu président Chebeya.

    Le Bureau d'Union du Congo s'associe donc aux demandes des organismes non gouvernementaux et à celles d'autres personnalités publiques, s'agissant de l'ouverture d'une enquête indépendante en vue de la clarification dans les meilleurs délais de ce meurtre et de la condamnation de leurs auteurs.

    Le Bureau d'Union du Congo

    Fait à Paris, le 3 juin 2010