Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo
(RDPC), qui pourtant se situe dans l’opposition à la majorité présidentielle,
rappelle que seuls un patriotisme sans faille et une réelle volonté
politique garantiront un État de droit, la stabilité et l’indivisibilité de la
République Démocratique du Congo.
En conséquence, le RDPC demande au président Joseph Kabila
de faire, à l’occasion de son adresse à la Nation, des propositions en
vue :
- de la mise en place des conditions d’une véritable
réconciliation nationale autour des valeurs républicaines ;
- de l’émergence d’un gouvernement d’union nationale, ou de
salut public, dans le contexte de l’état d’urgence ;
- de l’affirmation du caractère inaliénable de la
nationalité congolaise d’origine, conformément à l’alinéa 3 de l’article 10 de
la constitution, ainsi que du droit de vote et d’éligibilité des Congolais de
l’étranger ;
- de la préparation des élections libres et crédibles, en
commençant par les scrutins locaux ;
- de la création des juridictions d’exception à propos des
poursuites contre les auteurs des crimes de guerre, des crimes contre
l’Humanité, des violations des droits fondamentaux de la personne humaine et
haute trahison ;
- du changement de la mission de la Monusco et de sa
transformation en une force d’intervention aux côtés des FARDC, à partir de la
frontière rwandaise, et, au cas où les Nations Unies refuseraient de
requalifier sa mission, de son remplacement par les forces de l’Union africaine
(à l’exclusion des pays voisins de l’Est), et ou de l’Eurofor, ou alors de
l’Africom ;
- de la maîtrise de l’insécurité et de la restauration de
l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, grâce à une armée
et à une police républicaines et performantes ;
- de la garantie d’une paix durable dans la région des
Grands Lacs.
Soucieux de la cohésion nationale et de la pacification de
la République Démocratique du Congo, le RDPC reste convaincu que l’avenir de la République Démocratique
du Congo dépend de l’émergence d’une nouvelle voie excluant celle qui est
empruntée depuis 2001.
Fait à Paris, le
12 décembre 2012
Gaspard-Hubert
Lonsi Koko
Porte-parole
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