Dans un communiqué de presse
publié jeudi 18 avril à Bruxelles, on apprend qu’une délégation de
la « Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue » (DCFD) a été reçue au
parlement belge par François-Xavier de Donnea, ancien ministre et
président de la commission des affaires étrangères de la chambre des
représentants. Une question a été au centre de leur entretien, celle du
dialogue national initié par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, comme
voie idéale de sortie de crise dans l’Est de la RDC.
MM. François-Xavier de Donnea et Gaspard-Hubert Lonsi Koko |
Jeudi 18 avril 2013 à Bruxelles,
l’ancien ministre belge et président de la commission des affaires
étrangères de la chambre des représentants, François-Xavier de Donnea,
s’est entretenu avec une délégation de la « Diaspora Congolaise
Favorable au Dialogue » (DCFD), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, délégué et
porte-parole, et Ferdinand Lufete, membre du Bureau de la coordination.
Pendant plus d’une heure, ils ont abordé
le point relatif au dialogue inter-congolais visant à renforcer la «
cohésion nationale », selon le vœu de Joseph Kabila, face aux
différentes rebellions qui sévissent dans l’Est de la RDC soutenues par
le Rwanda et l’Ouganda.
D’après le communiqué, « la Belgique
porte, au sein de l’Union européenne, la responsabilité des dossiers
relatifs à la République Démocratique du Congo. » A cet effet, le groupe
la « Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue » (DCFD) a choisi de
s’adresser en premier lieu aux institutions belges avant de poursuivre
ce processus en France, où les rencontres sont déjà prévues, et dans
d’autres pays d’Europe, comme la Grande-Bretagne et la Suisse, ainsi
qu’aux Etats-Unis.
Dans ce communiqué, le groupe la «
Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue » (DCFD) justifie son choix
d’évoquer le dialogue national en dehors des frontières nationales.
« Nous sommes des Congolais vivant à
l’extérieur du territoire national. Nous estimons que nos réseaux
internationaux peuvent être un apport considérable dans
l’accompagnement et la réussite du dialogue inter-congolais souhaité
par le président Joseph Kabila. Il n’est nullement question de souhaiter
l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la RDC, mais de
faire appel à la communauté internationale, en tant qu’observatrice,
pour éviter toute contestation interne des travaux de ces assises. Le
gouvernement congolais a d’ailleurs agi de la sorte, à travers les
différentes négociations avec les pays de la CIRGL et les Nations Unies
en vue de la stabilisation de la région du Kivu. »
« NOUVELLES PROPOSITIONS POUR UN CONGO NOUVEAU »
« NOUVELLES PROPOSITIONS POUR UN CONGO NOUVEAU »
MM. François-Xavier de Donnea et Ferdinand Lufete |
Le groupe la « Diaspora Congolaise
Favorable au Dialogue » (DCFD), qui revendique – avec force et vigueur –
sa participation aux assises du dialogue national, a déjà déposé au
bureau du président de l’Assemblée nationale congolaise, Aubin Minaku,
un cahier des charges. Il ose espérer que la pertinence de ses
propositions attirera l’attention des organisateurs de ce forum.
Ces suggestions s’articulent autour du
thème suivant : « le rassemblement du peuple congolais face aux enjeux
internes et externes en cours et à la réussite du Congo d’avenir », dit
le communiqué.
« Nouvelles propositions pour un Congo
Nouveau », Le groupe la « Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue »
(DCFD) opte pour une « nouvelle démarche » qui rendrait « crédible,
efficace et viable les institutions de l’Etat. »
Cette démarche, qui est sans «
complaisance », privilégie « l’intérêt général » et prend en compte «
les leçons des expériences, des échecs du passé et de quelques avancées
», souligne-t-on dans ce communiqué.
Si la majeure partie du temps a été
consacrée à l’organisation du dialogue national, la situation actuelle
de la RDC dans sa globalité a également figuré au centre de cet
entretien.
« Cet échange très productif nous a
permis aussi de faire le diagnostic politique de l’état dans lequel se
trouve la RDC. Nous avons évoqué d’éventuelles solutions relatives à la
paix et à la sécurité, à la réforme des institutions étatiques, à
l’épanouissement social et au développement économique, à la
problématique de la nationalité congolaise d’origine et d’attribution,
aux droits de vote et d’éligibilité des Congolais de l’étranger, à
l’harmonisation des relations entre les pays des Grands lacs… »,
peut-on lire aussi dans ce communiqué.
Pour conclure, le groupe de travail
piloté par Gaspard-Hubert Lonsi Koko estime que ses « nouvelles
propositions », incluses dans une « nouvelle démarche », ont le mérite
de « redonner de l’espoir au peuple congolais ».
ROBERT KONGO
Correspondant en France
© Le Potentiel - © Kongo Espoir 21
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