D’une part, les ennuis de M. Diomi Ndongala ont commencé en
juin 2012, juste au moment où il devait signer la charte de la nouvelle
Majorité présidentielle populaire avec M. Étienne Tshisekedi, et à quelques
heures d’une manifestation commune entre Démocratie Chrétienne et l’Union pour
la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). D’autre part, le président de Démocratie
Chrétienne a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés.
Rappelons que, dans les heures ayant suivi la disparition de
M. Diomi Ndongala, le siège de Démocratie Chrétienne avait été investi pendant
plusieurs jours par les forces de l’ordre, alors que les accusations avaient
trait à une affaire de mœurs. Par ailleurs, durant toute la procédure
judiciaire, la présomption d’innocence n’a en aucun été prise en compte.
Rappelons aussi que la Cour suprême de justice avait
demandé, à maintes reprises, le placement de M. Diomi Ndongala en résidence
surveillée, mais que le parquet général de la République a préféré, à la grande
surprise des Nations Unies, maintenir le prévenu en détention à la prison
centrale de Makala.
Compte tenu des faits évoqués ci-dessus, le Rassemblement
pour le Développement et la Paix au Congo condamne fermement :
- le caractère autoritaire de la décision rendue le 26
mars 2014, par la Cour suprême de justice, à l’issue d’un jugement
arbitraire ;
- la volonté manifeste de neutraliser un adversaire
politique ;
- l’impartialité de la justice, laquelle est tristement au
service des ennemis de la démocratie.
De facto, le Rassemblement pour le Développement et la Paix
au Congo réclame avec force et vigueur :
- l’égalité des tous les Congolais devant la loi et
l’impartialité de la justice ;
- la cessation des dénis de justice, lesquels découragent
les potentiels investisseurs ;
- le respect des droits fondamentaux de la personne humaine.
Fait à Paris, le 30 mars 2014
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