La Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action commune (ABACO)
se réjouit de la position de la communauté internationale – contenue dans un nouveau
communiqué conjoint de l’Union africaine, des Nations unies, de l’Union
européenne et de l’Organisation internationale de la Francophonie – relatif à
appel au dialogue inclusif en République Démocratique du Congo.
La Direction Europe de l’ABACO avait d’ailleurs préconisé le 18 avril
dernier, dans un texte intitulé Les
propositions de l’ABACO pour la facilitation d’Edem Kodjo en RDC, « la
neutralité et la dépolitisation du comité préparatoire que compte mettre en
place M. Edem Kodjo, lequel ne devrait être composé que d’experts des
commissions africaines et onusiennes en matière de gestion et de résolution des
conflits – l’objet étant d’aboutir, lors des assises du dialogue proprement dit, à
une représentativité équitable des forces vives de la nation congolaise ». « C’est la condition sine
qua non d’une véritable
réconciliation nationale autour des valeurs républicaines, d’un élan
patriotique collectif et de la défense de la nation très affaiblie », avait précisé la
Direction Europe de l’ABACO.
Néanmoins, si la
Direction Europe de l’ABACO ne trouve aucun inconvénient à ce que M. Edem Kodjo
soit assisté par un groupe de soutien composé de membres de l’UE, l’UA, l’ONU
et l’OIF, mais auxquels s’ajouteront des représentants des organisations sous-régionales,
la SADC, elle conteste la participation des pays de la CIRGL – le Rwanda
et l’Ouganda, de par leur mauvaise volonté, refusant systématiquement de se
conformer aux résolutions de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba.
Fait à Paris, le 7
juin 2016
Pour la Direction
Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert
Lonsi Koko
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