Très récemment, l’Alliance de Base
pour l’Action Commune, ABACO en sigle, a diffusé ses dix propositions pour la
République Démocratique du Congo du troisième millénaire. En effet, le passé et
le présent étant indissociables de l’avenir d’un pays, le parti présidé par le
ministre honoraire Sylvère Luizi Balu s’est appuyé sur les cinquante-cinq années
de la reconnaissance internationale du Congo belge dans le but « de faire émerger une vision
politique » qui permettra à la Nation congolaise et aux
prochaines générations de vivre, sans contrainte et sans entrave, la liberté et
la démocratie, l’unité de leur pays et la réconciliation nationale, ainsi que
la véritable indépendance. Dans l’absolue, cette sorte d’introspection représente,
aux dires des dirigeants de l’ABACO, « un
exercice à la fois grandiose et délicat en vue de sérieuses résolutions et
salutaires actions ».
Un
projet cohérent et novateur
Se préparant aux prochaines joutes
électorales, notamment aux élections de 2015, l’ABACO a pris la résolution de
définir les principales orientations pour un projet de société cohérent,
novateur et révolutionnaire. Ainsi, ce parti politique compte-t-il donner à la
République Démocratique du Congo l’impulsion nécessaire en vue d’une place
privilégiée parmi les grandes puissances de ce monde. L’ambition de l’ABACO
réside dans la possibilité, à travers ces dix propositions, d’offrir au peuple
congolais l’opportunité de reconquérir par la noblesse du travail et la capacité
de l’intelligence, par la solidarité et la fraternité, par la tolérance et la
justice, « une dignité semblable à
celle qui fait sans conteste la fierté et la grandeur des peuples libres et
généreux, créatifs et industrieux ».
La
vraie joie de vivre
Le projet de société que propose
l’ABACO a avant tout vocation à transformer la communauté congolaise « en Etat réellement
démocratique », c’est-à-dire respectueux des droits fondamentaux de la
personne humaine. Cette feuille de route propose donc de métamorphoser l’Etat
congolais en une collectivité publique dynamique et prospère, digne de vivre
dans le IIIe millénaire ambiant. Elle suggère, à cet effet, les
moyens d’affronter avec sérénité, lucidité et détermination les nombreux et
énormes défis des temps modernes. A travers cette démarche, l’ABACO symbolise,
par essence, la recherche de la paix et de la solidarité, la promotion de la
justice et de la liberté afin que « le
peuple congolais puisse aspirer à la vraie joie de vivre ».
Le
triangle sacré
Si le devenir d’Israël s’est joué sur
les trois piliers fondamentaux incarnés par Moïse, Josué et le Peuple juif,
l’avenir de la République Démocratique du Congo repose sur un triangle sacré
qui est composé de Dieu, des Ancêtres et du peuple congolais. Ainsi la
dynamique de l’ABACO, en ce moment déterminant de l’Histoire du géant très
longtemps endormi au cœur de l’Afrique, est-elle impulsée par le doyen Sylvère
Luizi Balu, en tant que Président Général, du pragmatique Gaspard-Hubert Lonsi
Koko en qualité de Premier Vice-Président Général et, bien entendu, le Peuple
congolais comme Souverain primaire. Tel Moïse, Luizi Balu est le gardien des 10
commandements de l’ABACO, tandis que Lonsi Koko incarne le fils de Noun, en
l’occurrence Josué qui fut l’artisan du retour du peuple d’Israël en Terre
promise.
Charlotte Mondo
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