Selon
Radio France Internationale, à la suite d’un conseil des ministres extraordinaire
qui s’est tenu le 9 juin 2014, le gouvernement de la République Démocratique du
Congo a annoncé avoir l’adoption d’un projet de révision constitutionnelle en
rapport avec les élections de 2015 et 2016. Il est évident que, en droit, les
faits précèdent la loi. De ce fait, le Rassemblement pour le Développement et
la Paix au Congo (RDPC) ne peut guère s’opposer systématiquement à l’éventualité
d’une révision de la Loi fondamentale. En effet,
Au
vu des anomalies et des contractions qui émaillent la Constitution du 18 février
2006 ;
Au
vu de la présence des clauses contradictoires, donc conflictuelles ;
Au
vu des dispositifs préjudiciables aux droits à la fois des Congolais de
l’étranger et des Congolais d’origine détenant des citoyennetés étrangères ;
Au
vu des clauses relevant des lois organiques, ainsi que d’application, et non
d’une Constitution ;
Le
Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) estime que, tout
en préservant les dispositifs verrouillés de toute modification, la Loi
fondamentale devra être révisée dans le but :
-
de rétablir l’égalité effective de tous les Congolais au regard de la Loi ;
-
d’harmoniser le texte de la Constitution ;
-
de renforcer l’aspect initial relatif au caractère impersonnel.
Néanmoins,
la Constitution étant un texte qui
fixe l’organisation et le fonctionnement d’un organisme, généralement d’un
Etat, sa modification devra respecter les voies légales, conformément à l’article
218, et tenir compte des limites fixées par le législateur. Ainsi le
Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo s’oppose-t-elle aux amendements des articles 219 et 220.
Aucune révision constitutionnelle ne pouvant
porter atteinte à l’intégrité du territoire, ni à la forme républicaine des institutions
étatiques, le Rassemblement pour le Développement et la
Paix au Congo rappelle que seul un référendum légitimera l’abrogation des
dispositifs verrouillés par le législateur. Toute initiative qui passera outre
la voie référendaire constituera un coup d’Etat constitutionnel.
Fait à Paris, le 10 juin 2014
Pour le Bureau du Rassemblement pour le
Développement et la Paix au Congo,
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole
voici le gens vraiment qui massacre aujourd’hui la RDC,je croi que leur tour viendra,car le prix a payer a proches
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