Une multitude de groupes armés dans le Kivu
Le Raïa Mutomboki[3], lequel a fini par nouer des alliances avec l’ancien groupe rebelle M23 après avoir pour autant sévi comme une milice d’auto-défense d’obédience antirwandophone, n’a cessé de déstabiliser une grande partie du Masisi depuis août 2012. Les différentes factions de cette milice contrôlent encore 95 % du Nord-Kivu. Quant à l’Alliance pour la libération de l’Est du Congo (Alec), une milice créée en juillet 2012 par un groupe de rwandophones, elle a pour objectif l’indépendance du Kivu[4].À ces milices, il faut ajouter les Forces démocratiques alliées (FDA)[5] qui opèrent autour du massif de Ruwenzori, les Forces démocratiques alliées/Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (ADF/NALU)[6], les Force œcuménique pour la libération du Congo (FOLC)[7], les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR)[8] basées dans le Nord-Kivu et dans le Sud-Kivu, la Force populaire pour la libération du Congo (FPLC)[9], le Front des patriotes pour le changement (FPC)[10], les Maï-Maï Asani , Mayele ainsi que Kifuafua, le Nyataru[11], les Forces nationales de libération (FNL)[12]... La présence de ces différentes milices locaux, des groupes armés locaux et étrangers constituent une menace permanente pour la stabilité de la région des Grands lacs africains [lire la suite].
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
© Jolpress
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