Dans un
communiqué publié samedi 17 août à Marseille (France) , le Bureau de
coordination de la Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue (DCFD) s’inquiète
du choix final du présidium pour les délégués de la diaspora devant participer
aux concertations nationales.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko, délégué et porte-parole de la DCFD |
Le vendredi
16 août, le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, et celui de l’Assemblée
nationale, Aubin Minaku, chargés de présider les assises des concertations
nationales en RDC, ont conjointement désigné le nombre des délégués, pour chaque
composante de la société congolaise (Majorité présidentielle, opposition
institutionnelle, société civile, diaspora…), devant y participer.
Sur quels
critères ont-ils fait le choix du seul et unique délégué de la diaspora congolaise
censé participer aux travaux du comité préparatoire de ce forum ? C’est la
question que se pose le Bureau de coordination de la Diaspora Congolaise
Favorable au Dialogue (DCFD), dans un communiqué publié samedi 17 août à
Marseille.
« Tout
en étant favorable au fait que des membres de la diaspora puissent participer
au comité mis en place, on ne peut que s’interroger sérieusement sur les
critères qui ont prévalu au choix dudit délégué », peut-on lire dans le
communiqué.
Ainsi la
DCFD exprime-t-elle son appréhension quant à la finalisation de la liste
des délégués de la diaspora : « Le Bureau de coordination de la DCFD
manifeste son inquiétude par rapport à la liste finale quant à la désignation
des délégués de la diaspora devant participer aux assises des concertations
nationales. »
« MERITE
ET COMPETENCE »
Pour le
Bureau de coordination de la DCFD, le choix des délégués des Congolais de
l’étranger doit se fonder sur les critères du mérite et de la compétence.
« Des structures
de la diaspora s’étant impliqué en amont dans la sélection des candidats grâce
à l’envoi de 107 cahiers des charges, le Bureau de coordination de la DCFD
souhaite que, au-delà du consensus, le choix des délégués des Congolais de
l’étranger se fasse avant tout sur le mérite et la compétence. »
Il est juste
de reconnaître que le développement d’un pays repose sur la qualité de
son élite. Mais les mécanismes de sélection, de promotion de cette élite peut
influer sur leur qualité. Car le rôle de l’élite d’un pays est de concevoir, de
réaliser, et d’assurer dans le temps les changements de conscience nécessaire
au sein des populations pour asseoir un ordre politique, économique ou social
donné.
Dans son
communiqué, le Bureau de coordination de la DCFD « espère pouvoir compter
sur la réelle volonté des autorités congolaises de parvenir de manière
inclusive à la cohésion nationale et sociale. » Il ose espérer que
« les représentants des 5 cahiers des charges en provenance de la diaspora,
lesquels ont inspiré l’ordonnance présidentielle n° 13/07 du 6 juin 2013, après
avoir été retenus en bonne et due forme par les services du président de
l’Assemblée nationale, participeront bel et bien – sur la base du travail
effectué en amont – aux assises des concertations nationales. »
Ainsi,
l’objectif pour tous est de gagner le combat de l’unité et de la cohésion
nationale face aux périls qui mettent en danger l’existence même de la RDC.
Selon le vœu du président Joseph Kabila, initiateur des concertations nationales.
Pour la
DCFD, dont le dévouement et la dévotion à la cause du pays ne sont plus à
démontrer, la qualité du travail qu’il a accompli depuis décembre 2012 atteste
de son implication, accrue et significative, au processus en cours en RDC.
L’ignorer serait dommage.
Robert
Kongo, correspondant en France
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