À l’occasion des festivités ayant marqué le cinquantenaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, le 30 juin 2010, le chef de l’État congolais, Joseph Kabila, avait déclaré que 2010 était l’année du social. Ainsi avait-il personnellement instruit le gouvernement de tout mettre en œuvre pour atteindre cet objectif. Que constate-t-on à moins de 50 jours de la fin de l’année 2010 ?
Si, à presque une année de l’élection présidentielle, le chef de l’État ne parvient ni à honorer ses promesses, ni à réaliser les projets pour lesquels il avait été élu en 2006, faudra-t-il lui faire de nouveau confiance quant aux enjeux en cours ? Force est de constater que la traversée du désert continue, que l’espoir n’est pas de nouveau au rendez-vous 50 ans après l’accession de notre pays à la reconnaissance nationale. Effectivement, la présidence de Joseph Kabila n’a pas permis au peuple congolais de retrouver le bonheur.
Pour sortir de l’impasse dans lequel se trouve en ce moment la République Démocratique du Congo, je rappelle aux Congolaises et aux Congolais la nécessité de sanctionner l’actuelle majorité en accordant leur suffrage, lors des élections de 2011, à une nouvelle équipe compétente. Il est donc impérieux non seulement de dépasser le statu quo ayant animé la législature finissante, mais surtout d’impulser une politique audacieuse pouvant permettre à notre peuple d’aspirer enfin à la Liberté, l’Égalité, la Sécurité et la Prospérité.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)
Fait à Paris, le 19 novembre 2010
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