Points cruciaux
A travers la signature de ce protocole, l’ABACO et le RDPC ont estimé indispensable de coordonner les efforts en vue d’un État de droit en République Démocratique du Congo, car les Congolais aspirent à être dirigés par des hommes et des femmes d’État consciencieux et capables d’impulser les orientations idoines en vue du progrès social, du développement économique, de l’épanouissement intellectuel et culturel, de l’amélioration des conditions matérielles, ainsi que de la sécurité et de la démocratie.
Très soucieux d’incarner l’école de la démocratie et préfigurer – par leur action, leurs méthodes et leurs ambitions – la société qu’ils souhaitent, les dirigeants de l’ABACO et du RDPC, en l’occurrence MM. Sylvère Luizi Balu et Gaspard-Hubert Banacek Lonsi Koko comptent œuvrer en faveur de la dynamisation des institutions étatiques dont la fragilisation ne permet guère la construction d’une société de justice, de liberté et de paix. Ainsi ont-il pris la résolution d’agir, d’une manière ou d’une autre, pour que la présence de l’État deviennent une réalité sur l’ensemble du territoire national. Cela permettra à la fois la libre circulation des populations et des biens. Dans la même optique, l’ABACO fera des propositions relatives à une armée républicaine et performante, une police et une gendarmerie nationale citoyenne dans la mesure où la sécurité est indispensable à l’amélioration du climat des affaires et à la confiance des investisseurs étrangers ainsi que des Congolais de la diaspora.
Une alternative crédible
L’association entre l’Alliance de Base pour l’Action Commune et le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo consiste surtout en une opposition à toutes les formes de violation de la Constitution, des lois de la République et des droits fondamentaux de la personne humaine et à la conjugaison de leurs efforts pour promouvoir les valeurs humanistes comme orientation centrale contre toute forme de repli identitaire et de radicalisme politique pouvant exposer la Nation congolaise à tous les risques. Les deux parties se sont accordées sur l’exigence d’un changement profond des méthodes de gouvernance, ainsi que le sérieux et la rigueur dans la gestion des affaires publiques.
Charlotte Mondo
© Agoravox
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