La République Démocratique du Congo est très riche non seulement pour son sous-sol, mais aussi pour son « sur-sol » et son sol. Ainsi le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) a-t-il prévu, dans son programme électoral, d’initier un programme ambitieux relatif à la biodiversité et aux énergies renouvelables. La politique énergétique qu’impulsera le gouvernement du RDPC sera essentiellement dictée par des préoccupations de développement économique – c’est-à-dire l’expansion industrielle – et de progrès social, à savoir la sécurité et le confort au niveau résidentiel. En conséquence, il valorisera et exploitera d’autres types d’énergies moins polluantes, donc alternatives, comme l’éolienne ou le solaire.
Le RDPC a aussi prévu de s’atteler au nucléaire civil avec, bein évidemment, la collaboration de la communauté internationale. Mais, depuis la catastrophe nucléaire majeure survenue au Japon en mars 2011, d’aucuns ont pris conscience de l’inxeistence du nucléaire sûr. Celle-ci s’inscrit dans le même régistre que l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, survenue le 26 avril 1986, laquelle est qualifiée de plus grande catastrophe de l’industrie nucléaire civile.
Forte de cet enseignement et consciente de la menace terrifiante du nucléaire, la direction du RDPC opte pour la maîtrise de la consommation énergétique et le développement des énergies renouvelables. La République Démocratique du Congo n’ayant pas besoin de recréer l’énergie du Soleil, la nature l’ayant déjà favorisée du point de vue climatique, il serait plus intelligent d’accorder l’exclusivité de l’uranium congolais aux entreprises comme Areva, à condition que celles-ci apportent leur contribution à la politique du RDPC relative aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables – l’objectif étant d’installer à travers le territoire congolais des chauffe-eau solaires, des éoliennes...
La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)
Fait à Paris, le 8 juillet 2011
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